Sin City

Genre
Pays
USA (2005)
Date de sortie
jeudi 1 décembre 2005
Durée
120 Min
Producteurs
Elizabeth Avellan
Scénaristes
Frank Miller
Compositeur
John Debney, Graeme Revell, Robert Rodriguez
Format
Dvd 9
Critique Cinéma
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Non
Non
Non
Français
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Guillaume Simon
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
120 min
Nb Dvd
2


L'histoire

Quand Robert Rodriguez est en mal de reconnaissance et s'atèle à faire son Pulp Fiction à lui ça nous donne Sin City... et il faut reconnaître que ça débourre. Sin City, ville pourrie par excellence où les pires crapules côtoient les politiques véreux dans un déchaînement de violence sanglante. Trois histoires, trois anti-héros, trois fait divers de l'univers de Sin City.

 

Critique subjective

Robert Rodriguez n'est pas vraiment un réalisateur dont les films sont attendus par une horde de fans déchaînés. A l'inverse de son compère Quentin Tarantino ses films sont bien souvent un grand n'importe quoi pas très organisé, fauché, mal branlé et approximatif. Il suffit d'ailleurs de jeter un coup d'oeil rapide à la filmo du bonhomme pour se rendre compte aussi sec qu'il ne compte pas vraiment de films inoubliables à son actif. Alors on a quoi ? Desperado ? Un film sans le sou sauvé par quelques bonnes idées et Une nuit en enfer, scénarisé par Tarantino. Du côté des films pas très bons voir carrément affligeants on est déjà plus gâté : entre une série de films pour mioches débilo-numériques (les Spy Kids et le récent Lavagirl et Sharkboy), quelques série B qui sentent le mauvais Z (The faculty, Il était une fois au Mexique)... bref, quand Robert Rodriguez annonce son intention d'adapter la cultissime bande dessinée Sin City, appuyé par un Frank Miller qui croit à mort à son poulain, on était forcément dubitatif.

Sin city est pourtant une réussite presque totale est de loin de meilleur métrage de notre réalisateur aux chapeaux ridicules. Alors oui, on pourrait ironiser en avançant que la patte Tarantino est plus présente  que dans la seule scène réalisée par le cinéaste de Kill Bill, on pourrait aussi bien dire que le film se contente de faire une copie conforme des cases de la bd tout en reprenant les dialogues et monologues mots pour mots, dans un moment de folie on pourrait même se dire que Rodriguez à tourné les scènes sur fond bleu avant de laisser le plus gros de la post-prod derrière lui pour s'occuper de l'infâme Lavagril et Sharkboy, laissant son poulain à des gens plus qualifié ou encore qu'il a en fin de compte seulement co-réalisé le film avec Frank Miller et qu'il s'est très nettement effacé devant l'auteur de la bande dessinée originelle... on pourrait, certes, mais on ne le fera pas. Sin City est un sacré bon film et on va lui laisser le bénéfice du doute.

Sin City est une oeuvre violente et visuelle avant tout. Les trois récits sont assez basiques mais servent la simplicité et l'efficacité. Innovant, Sin city est tout simplement l'adaptation la plus fidèle d'un comics au cinéma. On reconnaît sans peine les cases de la bd. Certains acteurs font preuve d'une ressemblance troublante avec leur modèle. En tête, Mickey Rourke, qui effectue un retour étonnant et qui est devenu, avec ce seul film, l'icône cool/trash de toute une génération de djeunzes en mal de repères. Il faut dire que le niveau de son interprétation est au-dessus d'à peu près tout ce qu'il à fait avant et que son histoire personnelle colle parfaitement avec celle de Marv, pour un peu il n'y avait pas besoin de maquillage. Le reste du casting est à l'unisson, visiblement nourrit au comics ils renvoient sans cesse à celui-ci avec une grande efficacité.

Le problème souvent rencontré avec les films à sketchs c'est qu'une histoire eclipse les autres ou q'une mauvaise renverse l'équilibre de tout le film. Ici ce n'est pas le cas. Si l'histoire de Marv est la plus fun, violente et amusante, les deux autres n'en sont pas moins tout aussi excellentes. Tout juste pourra-t-on regretter que la seconde manque cruellement de liens directs avec les deux autres.

En conclusion

Au final, Sin city est une grande réussite. Violent, glauque, visuel et prenant, l'univers de Franck Miller réussit haut la main son passage sur grand écran. A suivre dans Sin city 2 en 2006.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1


Magnifique. Sin city est peut-être la plus belle image de l'année, c'est bien simple, on se croirait la plupart du temps face à une projection en Haute-Définition. Compression au top, gestion des noir/blanc exceptionnelle, finesse de l'image... c'est un sans faute que nous offre Wilde side. Sin city est un film qui possède déjà de nombreux fans qui attendent de DVD avec impatience, il ne les décevra pas.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Anglais
5.1
Anglais
5.1
Tout comme le film, la bande son de Sin city ne fait pas dans la finesse. Effets appuyés, basses puissantes et musiques très présente et parfaitement diffusée sur les cinq canaux, la bande son est un modèle d'efficacité et de clareté. La piste VO DTS dépote encore un peu plus et s'avère une très grande réussite.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
40 min
Boitier
Amaray


Wild Side Vidéo n’a malheureusement eu aucun support du studio américain pour étoffer la section des bonus hormis un making-of plus promotionnel qu’informatif sur les techniques en jeu (voir notre Interview du chef de projet à ce sujet par ici).

Le plus regrettable quand on connaît l’intérêt d’écouter Roberto Rodriguez c’est l’absence d’un commentaire audio mais que ce soit en France ou aux Etats-Unis le manque de bonus est à déplorer. C’est pourquoi Wild Side Vidéo s’est volontairement appuyé sur des documents qu’il pouvait produire lui-même. C’est le cas des retranscriptions du Master Class ou de la conférence de presse, même si les propos sont pour partie redondants. L’autre axe délibéré de l’éditeur, qui pourra décevoir les amateurs de making-of de films, c’est de proposer un éclairage sur la vie et le travail de Franck Miller. Des documents uniquement intéressants pour les amateurs de Comics, si ne c’est pas votre cas, autant rester sur l’édition simple  et profiter du film. Il ne nous reste alors qu’à patienter que l’équipe du film et que le studio américain daigne lâcher d’autres documents qui permettront d’apprécier le fantastique travail de post-production que l’on devine en voyant ce film.

La note de 3 s'adresse aux amateurs de Comics mais cette note descent à 2 pour les autres.



* Making-of : making-of promotionnel de 13 petites minutes... format TV quoi. On y apprend deux ou trois petites choses malgré tout mais cela reste très insuffisant tant il y avait à dire sur l'aspect technique du film.

* Masterclass : Tourné lors de leur passage à Cannes, Rodriguez, Miller et Britany Murphy se prêtent au jeu des questions réponses. Questions malheureusement sans grandes surprises, ce n'est pas ici non plus que l'on va apprendre des choses sur la conception du film.

* Conférence de presse : bis repetita. On prend presque les mêmes et on recommence. Même type de questions pour des réponses tout aussi préparées.

* A propos de Frank Miller : Le meilleur bonus de cette édition. Quelques spécialistes de la question reviennent sur le cas Miller. Son parcours et son influence dans la bande dessinée, Sin city, Batman... intéressant et instructif pour celui qui s'intéresse aux Comics.

* Bandes-annonces : Les deux excellentes bandes-annonces du film. Si la première est bien représentatives du métrage la seconde le vend comme un film formant une seule histoire... bon c'est un peu l'arnaque mais elle est tout aussi bien montée et rythmée que la première.

Au rayon des petits détails qui gênent, les menus. Si les menus en eux-mêmes sont absolument excellents ils sont un peu long et quand on les as vu trois fois on aurait bien aimé pouvoir les zapper. Dernier points noir les grand nombre de bandes-annonces dont ce foutu Tonga Ninja inzappable sur le DVD du film.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage