Bet on Soldier

Titre Original
B.O.S.
Genre
Pays
France (2005)
Date de sortie
mercredi 14 septembre 2005
Durée
999 Min
Plateforme
PC
Informations
Complémentaires
Système d'exploitation : Windows 2000 / XP (SP1 & SP2) / XP64. Processeur : Minimum : Intel Pentium IV 2 GHz ou équivalent (3 GHz recommandé). Carte vidéo : Minimum : Nvidia Geforce 4, ATI 9700 ou équivalent Ram : Minimum : 512 Mo (1 Go recommandé). Lecteur DVD-ROM. Espace libre : 4 Go d'espace disque disponible.
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Non
Non
Le Jeu
Critique de Loïc Pontani
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
all
Durée Film
999 min
Nb Dvd
1


Quel est l’avenir des jeux télévisés ? La question refait fréquemment surface dans les médias. Une course vers toujours plus de réalisme, les émissions de TV-Réalité sont aujourd’hui légion et plus personne ne s’inquiète guère d’un Loft Story et de son côté voyeuriste. A voir des émissions comme Kho-Lanta, on peut même se dire que la TV-Réalité a d’hors et déjà dépassé la réalité. Pourtant, il est certain qu’on peut aller encore plus loin… et peut-être même que le pire est à venir. Peut-être verrons-nous un jour des jeux télévisés où le lot principal ne sera ni plus, ni moins que le droit de vivre…

Ce thème n’est pas nouveau, il a déjà été abordé par la littérature et le cinéma. Je citerais par exemple Le Prix du Danger (nouvelle de Robert Sheckley puis film d’Yves Boisset en 1983) et Running Man (roman de Stephen King puis film de Paul Michael Glaser en 1987). Pour ce qui nous concerne un peu plus, à savoir l’univers vidéo-ludique, l’éditeur Psygnosis nous avait gratifié, en 1990 sur Amiga, d’un très bon Killing Game Show.

Pourquoi cette introduction ? Tout simplement parce que Bet on Soldier reprend ce principe de « jouer pour survivre ». Par contre, là où le Killing Game Show de Psygnosis était un jeu de plateformes, le dernier titre du studio de développement Lyonnais (le pays des quenelles entre autre) Kylotonn nous propose un FPS (First Person Shooter, ou, pour ceux qui auraient hiberné ces dix dernières années, un doom-like).

100% des gagnants ont tenté leur chance

Dans le monde de Bet On Soldier (BoS), l’argent est roi. Les grandes chaînes de télévision ayant constaté que les guerres leur rapportaient beaucoup d’argent, elles eurent l’idée de faire de la guerre un show ! Ainsi, plus besoin d’envoyer des journalistes risquer leur vie à l’autre bout du monde. La guerre peut être organisée sur un plateau TV. C’est ça le Bet On Soldier ! Cette formule eue d’ailleurs tellement de succès que les Zidane et autres sportifs furent bientôt oubliés pour permettre aux dieux du stade... pardon… aux dieux de BoS d’avoir le monopole sur la fortune et la gloire. Les règles du BoS sont simples : tuer l’ennemis à l’aide d’armes lourdes ou légères, de grenades, et juste protégé par un bouclier et une combinaison. Le survivant gagne… et bien entendu, les paris sont ouverts. Ces paris suscitent un engouement inimaginable auprès du peuple (pauvre, en ce futur chaotique) et la fièvre de l’Euro-Million n’est qu’une plaisanterie comparée à la fièvre BoS. Plus étonnant, les combattants du BoS eux-mêmes peuvent parier… ce sont d’ailleurs les paris que vous ferez qui vous permettront de gagner l’argent nécessaire pour vous acheter armes, munitions, armures ou pour payer des mercenaires pour vous prêter main forte. Pire que ça, même les sauvegardes vous coûteront de l’argent… BoS, le FPS au goût de capitalisme ?

Un petit goût de Gladiator…

Si les paris sont l’unique espoir pour le peuple de sortir de la misère, de l’autre côté de l’échelle sociale, les ‘Héros’ de BoS sont de véritables stars richissimes qui peuvent se permettre tous les excès… même assassiner froidement une pauvre femme. C’est d’ailleurs là la trame scénaristique de BoS. Comme dans le Gladiator de Ridley Scott, votre héros, Nolan de son prénom, rentre dans l’arène pour venger l’assassinat sauvage (comme tous les assassinats) de sa femme. Celle-ci a en effet été tuée par des stars du BoS. Alors voici donc Nolan parti s’entraîner jour et nuit auprès des meilleurs pour gravir un par un les échelons du BoS. Par contre, à l’inverse du film de Ridley Scott, le scénario de BoS ne va pas plus loin… dommage, on aurait aimé vibrer un peu plus avec le scénario. Mais au moins, on sait pourquoi Nolan est là, et on comprend pourquoi il a banni le terme de pitié de son vocabulaire.

Un FPS traditionnel

A part le fait que dans BoS tout se monnaie et que la gestion de son porte monnaie revêt une importance primordiale, le jeu reste très classique. On se bat de niveau en niveau en tuant divers soldats et, plus difficilement mais aussi plus lucrativement, quelques champions. Pour se faire, on choisit ses armes, allant du pistolet au lance-flammes en passant par le fusil de sniper ou le fusil à pompe. On notera une petite originalité dans la possibilité de gérer des mercenaires, même si au final les interactions avec ces mercenaires seront très limitées. Par contre, là où les originalités de certains jeux (F.E.A.R., pour ne pas le citer) se transposent assez mal au mode multi-joueur, la gestion monétaire imaginée pour BoS fait partie des rares bonnes idées qui enrichissent autant le mode solo que le mode multi. Au final, BoS est un FPS qui n’arrivera pas à faire la moindre ombre aux ténors du genre, mais qui saura satisfaire les fans en manque de nouveauté… à condition de pouvoir faire tourner le jeu (voir notes techniques).
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
4/3 couleur
Format Cinéma
1.33:1


BoS profite du moteur 3D intégralement créé par le studio Kylotonn. Ce fait est assez rare pour être mentionné puisque les jeux reprennent souvent les moteurs d’autres jeux (Quake, Unreal etc…) et au final le nombre de moteur 3D présents sur le marché est assez faible. Il faut d’ailleurs noter que même si on est assez loin de l’excellente qualité de F.E.A.R., BoS présente une modélisation correcte, des explosions bien rendues etc… le jeu présente parfois quelques bugs de collision, quelques ralentissements se font parfois sentir et la configuration nécessaire pour jouer avec une bonne qualité est un peu grosse à mon goût. Mais le problème n’est pas là… Le problème est que le jeu rencontre de sérieux problèmes de compatibilité avec les cartes graphique ATI. Ni le dernier patch (1.2) ni les derniers drivers ATI (5.12) ne résolvent ce problème. Pire que ça, il semblerait que la seule solution pour éviter des plantages intempestifs du jeu serait de downgrader les drivers ATI. Il va sans dire que ceci est inacceptable et que, comme aucun correctif ne semble prévu, le jeu ne peut avoir la note qu’il aurait mérité (à savoir 3/5).

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1


Rien d’inoubliable dans l’ambiance sonore, on est dans la moyenne. On notera tout de même le doublage en Français des dialogues.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
500 min
Boitier
Amaray


On dispose d’un mode solo pas mauvais et d’un mode multi qui profite vraiment bien du concept du jeu. Le minimum syndical en somme...

On aurait sans doute apprécié des petits bonus comme un éditeur de niveaux par exemple…
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage