Turandot : Stade de France 2005

Genre
Pays
France-Chine (2005)
Date de sortie
jeudi 8 décembre 2005
Durée
160 Min
Réalisateur
Compositeur
Puccini
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Simon Volant
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
160 min
Nb Dvd
1


Résumé


Acte 1

Turandot sera la femme de quiconque, de sang noble, donnera la réponse à 3 énigmes. Dans le cas contraire, le prétendant sera décapité. Parmi la foule assistant à la présentation du prochain condamné, on trouve Timur, roi tartare déchu accompagné par Liù jeune esclave fidèle. Timur retrouve son fils qui tombe amoureux de Turandot.; il décide de tenter les 3 épreuves.


Acte 2

Les ministres préparent l'éventuel mariage et le probable enterrement du nouveau prétendant. Pourtant, le prince résout les 3 énigmes. Il pose à son tour une énigme à la princesse Turandot : si elle découvre le nom du prince, il renonce à la vie, dans le cas contraire, elle et son peuple reconnaissent le nouvel empereur.


Acte 3

Liù perd la vie pour protéger le véritable nom du prince (qu'elle connaît) mais le prince révèle le terrible secret à la princesse Turandot. Possédant le véritable nom du prince, Turandot tient sa vie entre ses mains. Mais, amoureuse de lui, elle préfère perdre l'énigme et l'accepter comme époux.



Turandot est un drame lyrique de Puccini en 3 actes et 5 tableaux. C'est une oeuvre inachevée du compositeur italien qui fut finalisée par l'un de ses élèves 2 ans après la mort du maître. Pour cette représentation, c'est le metteur en scène chinois Zhang Yimou qui se réapproprie le plus oriental des opéras occidentaux.


Après Aïda, Carmen ou le requiem de Verdi, le stade de France ose encore proposer à un large public un spectacle qui n'est pas ou plus franchement populaire aujourd'hui. Et pourtant, le succès est au rendez-vous avec 40 000 spectateurs ravis pour cette production hors-norme. Cette fois, la scène n'est pas centrale, mais disposée de manière classique, frontale.


Les chiffres parlent d'eux-mêmes avec une scène de 175 mètres de long sur 71 mètres de profondeur et avec une hauteur de 35 mètres. La musique reproduite par 80 musiciens soutenus par 120 choristes. Sur scène, en plus des 9 ténors, on trouve 100 danseurs/acrobates et 150 figurants. Tout ce petit monde ne se partage pas moins d'un milliers de costumes importés du pays du soleil levant. Autant le dire, tout le long du spectacle, c'est un festival de couleurs éclatantes et de décors riches en détail.


Le spectacle a été rodé en Chine avant de débarquer dans le stade de France. C'est le Zhang Yimou que l'on connaît pour « Epouses et concubines », « Vivre », « Héro » ou « Le secret des poignards volant » qui relève le défi de donner vie à la gigantesque scène. Pour cela, il mise à la fois sur la démesure et le détail. D'un côté la taille des décors, mobile et changeant et le détail des costumes authentiques. D'un autre, il utilise les danseurs et figurants pour remplir régulièrement la scène.


Il sait également prendre le temps d'instaurer une ambiance plus intime sur la scène lors des échanges importants entre les protagonistes. L'interprétation est sans faille et la musique superbement interprétée.


La mise en image pour la vidéo de Tarandot donne la priorité aux plans serrés au détriment des plans d'ensemble. Le réalisateur essaie surtout de ne pas casser la magie de l'histoire avec les détails techniques. Du coup, on ne voit que rarement les micros, caméras, écrans géants et le public. L'action reste prioritaire avec les ténors.

On regrettera juste la sensation que parfois la réalisation vidéo subit le spectacle. Les changements de plans suivent un peu trop l'action au lieu de la précéder. De plus, le choix de privilégier les plans serrés ne convient pas tout le temps. Par exemple, au lieu de voir l'action synchronisée de l'ensemble des figurants, on se focalise trop souvent sur quelques acteurs. Quel dommage, l'impact du jeu d'ensemble qui remplit la scène en est d'autant réduit de par cette vision légèrement étriquée.


Verdict


Un opéra éternel et une mise en scène majestueuse. On regrettera juste une mise en image qui restreint légèrement la taille de la scène.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.78:1
 Des couleurs saturées et un piqué d'image de très bonne qualité. Malheureusement, la compression MPEG2 est d'une qualité assez moyenne. Sur de nombreux plans, on peut facilement distinguer les images initiales sous forme d'un rafraîchissement de l'image toutes les deux secondes.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0
Français
5.1
En stéréo, la qualité est bonne (pour du son compressé).

En Dolby Digital 5.1 (448 kbit/s), la scène est frontale. Les voix restent sur la centrale et les deux choeurs à gauche et droit de la scène utilise les enceintes avant respectives. Les enceintes arrière servent pour les applaudissements du public. La qualité du spectacle aurait mérité un encodage DTS.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
30 min
Boitier
Amaray


Le reportage, d'une vingtaine de minutes, assez complet sur la mise en place de Turandot au Stade de France constitue le bonus principal. Les différents intervenant s'y expriment de manière sincère comme le chef d'orchestre qui explique frachement son ressenti à propos de la version proposée de la pièce (en 3 actes).


A côté de ce reportage, nous trouvons quelques fiches informative sur l'évênement et une galerie photo sur les coulisses de l'évènement.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage