Mary Stuart - English National Opéra

Genre
Pays
Grande Bretagne (1982)
Date de sortie
mercredi 22 juin 2005
Durée
135 Min
Réalisateur
Producteurs
John Copley
Scénaristes
Guiseppe Bardari et Tom Hammond
Compositeur
Gaetano Donizetti
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Oui
Non
Non
Français
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Jean-Luc Richter
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
135 min
Nb Dvd
1


L’histoire

Elisabeth Ière se voit proposer un mariage avec le Duc d’Anjou. Cette alliance politique renforcerait les liens entre le royaume d’Angleterre et celui de France. Elle ne parvient toutefois pas à se résoudre à répondre car elle aime secrètement le Comte de Leicester. Alors qu’elle hésite, George Talbot, Comte de Shrewsbury vient plaider pour la libération de Mary Stuart, reine d’Ecosse. Mais les conseillers de la reine lui demandent de la laisser en prison car Mary cherchait à s’emparer du trône d’Angleterre. Finalement, Elisabeth accepte le mariage avec le Duc d’Anjou, espérant que cela provoquera une réaction de la part de Leicester, en vain.

Après le départ de la reine, Talbot confie à Leicester un portrait de Mary et une lettre de sa main lui demandant son aide. Leicester accepte d’aider Mary lorsqu’Elisabeth revient et soupçonne qu’il se passe quelque chose…

A propos de l’opéra

« Maria Stuarda » est à l’origine un opéra italien composé par Gaetano Donizetti en 1834, alors que ce dernier était au firmament de sa carrière. Avec « Anna Bolena » et « Roberto Devereux », il constitue la trilogie des Tudors. Le thème de l’opéra a été proposé à Donizetti par Giuseppe Bardari, un jeune écrivain de 17 ans. Inspiré de Shiller et de romans populaires, son livret ne se préoccupait pas beaucoup de la vérité historique. L’action fut simplifiée pour l’opéra afin de revenir au trio ‘traditionnel’ avec un homme déchiré entre deux femmes (alors qu’à l’époque c’était plutôt une femme et deux hommes). Cette originalité suscita la méfiance et le compositeur se retrouva pris de court par l’hostilité très forte entre ses deux interprètes principales : Giuseppina Ronzi de Begnis et Anna del Sere, qui prenaient leur rôle tellement à cœur qu’elles finirent par s’identifier totalement aux personnages.

Au cours d’une répétition il y eu même un véritable pugilat entre les deux femmes qui fit les gros titres de la presse de l’époque. Donizetti n’était pas au bout de ses peines puisque le roi Ferdinando fit interdire la première représentation pour faire plaisir à la reine Maria Cristina. Le compositeur dut revoir sa partition et tenta même d’en changer le titre. La première représentation au Théâtro de la Scala de Milan n’eut lieu qu’en fin 1835 mais la pièce, choquante à l’époque, fut rapidement interdite. Il fallu attendre le milieu du XXème siècle pour que l’opéra soit redécouvert.

Il est ici interprété dans une version traduite en anglais par Tom Hammond qui a fait quelques ajustements au livret pour le rendre plus authentique, sans en ôter la scène de la confrontation entre les deux reines qui est le pilier du spectacle. La présente représentation a été donnée en 1982 à l’English National Opera de Londres.

Critique subjective

Cet opéra laisse une impression assez mitigée. Les acteurs sont convainquants et se donnent à fond sur la scène. Janet Baker (Mary Stuart) et Rosalind Plowright (Elisabeth I)  sont particulièrement crédibles dans leur rôle antagoniste, parvenant à faire passer une belle palette d’émotions par leurs expressions et leur voix. Pour Janet Baker, brillante mezzo-soprano et contralto, c’est aussi le dernier opéra d’une carrière commencé en 1956. Malheureusement, la mise en scène un peu trop sobre et les costumes trop sophistiqués, combinés avec la longueur excessive de certaines scènes rendent l’ensemble lourd et parfois un peu indigeste. On retiendra le côté historique assez intéressant (même s’il n’est pas totalement fidèle à la vérité) mais cet opéra est tout de même conseillé aux adeptes du genre et doit être déconseillé à ceux qui envisagent de s’initier à l’art lyrique !
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
4/3 couleur
Format Cinéma
1.33:1


L’image du DVD est très décevante. Elle manque cruellement de définition et les couleurs ternes renforcent le côté sombre et lugubre des décors trop sobres. Les teintes sont tellement délavées que l’on a l’impression que les robes (sûrement belles dans la réalité) sont sales et usées !

Attention : l’image est encodée en NTSC et nécessite un diffuseur supportant ce format !

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
2.0


Le DVD ne propose qu’une seule piste sonore en LPCM stéréo anglaise. La qualité de cette piste est très satisfaisante et permet d’apprécier pleinement la tessiture des chanteurs. La spatialisation est correcte et la dynamique restitue bien l’ensemble du spectre. Des sous-titres français permettent de bien suivre l’histoire sans être obligé de se plonger sans cesse dans le résumé du livret situé sur la jaquette.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray


L’éditeur Warner Music Vision nous propose le strict minimum au niveau de la présentation, avec une jaquette en anglais, un menu assez sobre et un simple chapitrage.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
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