GLYNDEBOURNE FESTIVAL OPERA - Simon Boccanegra

Genre
Pays
Grande Bretagne (1998)
Date de sortie
mardi 25 janvier 2005
Durée
143 Min
Réalisateur
Scénaristes
Francesco Maria Piave et Arrigo Boito
Compositeur
Guiseppe Verdi
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Italien
Non
Non
Non
Allemand
Oui
Non
Non
Anglais
Oui
Non
Non
Espagnol
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Jean-Luc Richter
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
143 min
Nb Dvd
1


L’histoire

A Gènes, en Italien, au 14ème siècle, les représentants du peuple doivent élire leur nouveau Doge. Paolo (Peter Sidhom) et Pietro (Daniel Borowski) complotent pour faire élire le corsaire Simon Boccanegra (Giancarlo Pasquetto). Paolo souhaite que le nouveau Doge lui donne la main d’Amelia (Elena Prokina), une belle femme de 25 ans, qui a été élevée par Fiesco (Alastair Miles), le plus grand ennemi de Boccanegra. Or Fiesco a disparut et tout le monde le pense mort.

De son côté, Maria est amoureuse de Gabriel Adorno. Lorsque Boccanegra apprend que Maria est sa fille qu’il avait perdue de vue depuis des années, il refuse de donner à Paolo la permission de l’épouser. Ce dernier entreprend alors de préparer sa vengeance…

Guiseppe Verdi

Le compositeur est né en 1813 près de Parme. Doué pour le clavier, il devient organiste de son village à l’âge de onze ans. Il est remarqué par Antonio Barezzi qui lui paye ses études musicales à Milan. En 1833 il devient organiste de la cathédrale de Busetto. En 1835 il épouse la fille de son protecteur, mais elle meurt en 1840 avec ses deux enfants.

Verdi se consacre alors entièrement à la musique. Dés 1839 il avait commencé à composer son premier opéra « Oberto » qui lui permis d’obtenir une commande d’une série d’opéras de la part de son impresario, Merelli. Après plusieurs opéras ‘classiques’, Verdi renforce son style propre et composera trois de ses œuvres majeures : « Rigoletto » (1851), « Il Trovatore » (1853) et « La Traviata » (1853). En 1857 il compose « Simon Boccanegra » dont le livret est écrit par Maria Piave et Arrigo Boito, ce dernier étant l’auteur de la plupart des livrets de Verdi.

Après cette série de succès, Verdi aura un passage à vide jusqu’en 1870 où le vice-roi d’Egypte lui commande « Aïda » qui doit être présenté à l’occasion de l’ouverture du canal de Suez. Ce sera son œuvre la plus connue. Avec l’âge, Verdi ne composera plus que deux opéras : « Otello » et « Falstaff ». Il meurt en 1901.

Critique subjective

Le Glyndeboune Festival Opéra nous offre à nouveau un spectacle de qualité, avec un orchestre Philharmonique de Londres admirablement dirigé par Mark Elder. L’équilibre entre la musique et le chant est bien dosé et les voix sont de toutes beautés. La voix grave de Peter Sidhom et la remarquable tessiture d’Elena Prokina enchanteront les amateurs. Il est d’ailleurs important de noter que dans cet opéra le livret est très dense, on entend rarement la musique seule, d’où l’importance de la symbiose entre les instruments et les voix.

La mise en scène manque toutefois de panache et les décors sont très pauvres, une marque de fabrique que l’on retrouve dans beaucoup de mises en scènes des années 90 qui se veulent « épurées ». Il n’est pas certain que cette austérité aurait été appréciée par Verdi et il est heureux que les costument soient plus riches que les décors.

« Simon Boccanegra » est un bel opéra qui séduira tous les amateurs de ce genre de spectacles. On regrettera tout de même le manque d’effort de l’éditeur pour rendre l’œuvre accessible au public français en ne proposant aucun sous-titre dans notre langue.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
4/3 couleur
Format Cinéma
1.33:1


Le DVD n’est proposé qu’au format NTSC. Il faut donc disposer d’un diffuseur qui supportera ce format. En dehors de ce problème de compatibilité, la qualité générale est correcte, avec une colorimétrie agréable mais un léger manque de définition. Les décors sont très sobres et manquent parfois d’éclat. Heureusement que les très beaux costument parviennent à en faire le contrepoids.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Italien
2.0


Une seule piste sonore est proposée en Dolby Digital 2.0 Italienne, la version originale de l’opéra. La dynamique est satisfaisante. La spatialisation est bonne et met en valeur la musique. La partie sous-titre est plus décevante, seul l’anglais, l’allemand et l’espagnol sont proposés ! Pourquoi l’éditeur n’as-t-il pas mis de français ! Ce manque est particulièrement gênant sur un support qui serait pourtant parfaitement adapté à amener le public vers l’opéra en lui proposant de comprendre plus facilement ce qui est chanté. Un oubli qui gâche vraiment ce DVD.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray


Mis à part un chapitrage, Warner Vision ne propose aucun autre supplément sur ce DVD. Il faut noter également que la jaquette est proposée uniquement en anglais !
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage