Urban Reign

Genre
Pays
Australie (2006)
Date de sortie
mercredi 8 février 2006
Durée
999 Min
Plateforme
PS2
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Non
Non
Le Jeu
Critique de Cyril Lequy
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
999 min
Nb Dvd
1


 

 

Postulat

 

Le héros se prénomme Brad Hawk que tous les fans de Tekken connaissent très bien. Il a été engagé par une jolie jeune femme du nom de Shun Ying Lee, afin de la protéger et répondre à ses moindres besoins, enfin presque tous. Le postulat part donc de cet emploi : vous devez dessouder tous ceux que vous barreront le passage. Les règles sont claires : pas de règles, tous les coups sont permis. Il en va des coups basiques (pieds et poings) aux prises seul ou à plusieurs, à l’utilisation d’armes blanches. Mais les différentes possibilités apparaissent au compte goûte au fil de l’aventure. Et ce n’est pas pour déplaire au joueur, bien au contraire.

 

Le scénario

 

Brad se fait donc engager par cette jolie asiatique. Elle est accusée d’avoir enlevé un petit délinquant du nom de KG. Le problème est qu’elle n’est pas du tout mêlée à cela. Après avoir bastonné pendant plus d’une heure, Dwayne, le chef du gang qui a fait démarrer les hostilités, découvre que Karl et Shun Ying Lee n’ont rien à voir dans tout cela. Il s’en suit une multitude de missions où Brad va affronter un tas  de balaises aux yeux injectés de sang (il faut croire que toutes les brutes épaisses ont les yeux rouges pour Namco). Le scénario ne semble donc pas des plus recherchés. Une guerre de gang quoi.

 

Et le gameplay dans tout ça ??

 

L’aventure ne cesse d’évoluer au cours des missions. Ainsi, dès que Brad s’est occupé d’un gang, cela ne s’arrête pas, une nouvelle bande s’oppose à vous pour en découdre. L’enrichissement du gameplay va aussi dans ce sens. Ainsi Brad commence les premières missions par les coups basiques et des prises simples. A l’arrivée d’un nouveau gang s’en suit l’apprentissage d’une attaque spéciale dévastatrice permettant de faire le ménage autour de lui ainsi que l’apparition d’un coéquipier, etc. Jusqu’à la fin, Brad va apprendre de nouvelles techniques faisant étoffer ses capacités ainsi que ses possibilités d’action. Cette subtile progression permet au joueur d’éviter une certaine monotonie dans l’enchaînement des missions et de toujours découvrir de nouvelles aptitudes. Les choses deviennent vraiment intéressantes lorsque Karl est accompagné d’un acolyte, les combats se transforment alors en joutes où les prises à deux font très mal aux adversaires. Connaissant l’expérience des parents de ce beat’them all, nous pouvons affirmer que la jouabilité est de très bonne facture,et les coups s’enchaînent sans difficulté On peut faire tourner la caméra libre avec le stick droit et la recentrer en appuyant dessus. Si l'on veut être pointilleux, cette caméra est tout de même gênante à certains moments, il n’est pas évident de tourner la caméra et de se battre en même temps. De plus dans les modes défi et multijoueur, le joueur ne peut plus contrôler la caméra. Ainsi les angles ne sont pas toujours évidents mais cela reste néanmoins jouable. Après, tout c'est une histoire d’habitude et de temps d'adaptation ...

 

Les détails

 

A chaque fin de mission, le joueur peut attribuer des points à Karl pour parfaire ses capacités d’attaque, de défense, de prise, de robustesse, etc. C’est un côté intéressant que les développeurs ont instauré, mais ils ne l’ont pas suffisamment étoffé. Quelque soit les points attribués, arrivé à la fin du jeu, Karl a ses capacités au maximum et ce à tous les niveaux. Nous aurions pu en attendre un peu plus de stratégie cependant... En bref, les missions sont peu variées mais nombreuses (au nombre de 100). Le problème est que la difficulté est trop irrégulière : le joueur peut bloquer sur une mission, être confronté à de véritables adversaires et se balader sur les dix missions suivantes sans soucis en étalant sans problèmes tous les adversaires que Brad croisera. On sent que se titre aurait dû mériter plus d’attention car malgré les imperfections, le plaisir de jouer est présent. Certaines missions imposent une réelle pression au joueur en demandant d’affronter certains colosses dans un temps imparti. D’autres ne seront validées que si vous explosez certaines parties du corps comme les jambes ou les bras. Ces missions imposent un réel chalenge.

 

Les imperfections

 

Pour commencer, la caméra fait quelque fois des siennes. Lors des déplacements de la caméra, il arrive que le joueur se retrouve avec les trois-quarts de l’écran en noir : en plein combat, l’arène n’est pas gigantesque mais elle permet une certaine liberté de mouvement, les limitations sont données par des habitations, des murs, une bordure de toit, etc. Seulement, lorsque le joueur se retrouve collé au mur, la vue va quelque fois pivoter pour se retrouver de l’autre côté du mur, en somme là où il ne se trouve rien. On peut appeler ça un bug qui fait défaut. Ensuite, les missions ont le mérite d’être nombreuses mais la durée de vie du jeu en solo est de courte durée. La première moitié du jeu se fait en deux heures et demie et le reste en un peu plus de quatre heures. Certes c’est un beat’em all mais on en arrive vite au bout. Il faut donc se pencher sur les modes restants : le mode libre où le joueur peut refaire au loisir n’importe quelle mission de l’aventure, le mode défi que les adeptes appellent deathmatch et le multijoueur. Les niveaux ne sont pas assez nombreux, on se retrouve vite dans les mêmes endroits et cela renforce l’impression de…répétition. Car oui, ça ne s’arrête pas, le jeu est très répétitif bien que les développeurs aient proposé une certaine variété dans le gameplay. Ainsi, pour les novices en matière de jeu de ce genre, la lassitude s’installera rapidement.

Conclusion

Urban Reign pourrait être rangé dans la catégorie des jeux de combat car la barrière entre le beat’em all et le jeu de combat n’est pas suffisamment marqué, la limite entre les deux genres est donc très mince. Vous aurez donc compris que les amoureux de jeux de combat peuvent facilement se laisser tenter par ce nouveau bébé de Namco, mais il n'en devient pas indispensable. Il ne faut pas oublier que sa jouabilité pêchue et la fluidité des combats permettent au joueur de passer un très bon moment. Après, il semble que le multijoueur soit de mise car les joutes en deux contre deux promettent de vrais moments de délire malgré la confusion environnante.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.37:1
Les personnages sont bien modélisés et bougent sans problèmes mais il s’avère que les niveaux jouables n’ont rien d’extraordinaire. On pourrait penser que si les niveaux n’étaient pas très nombreux, un souci tout particulier aurait été concentré dans la qualité esthétique de ceux-ci, or il n’en est rien. Ils n’ont rien de renversant et ne proposent pas suffisamment d’idées intéressantes comme les différents éléments destructibles tels que les bancs ou les vitres des voitures. Ainsi l’attention des développeurs s’est focalisée sur les personnages, chacun possédant leurs caractéristiques propres (enfin disons que les protagonistes ont des techniques se rapprochant étrangement à celles des personnages de Tekken et Soulcalibur). Donc on peut dénoter une certaine irrégularité dans la réalisation.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Le dolby pro logic 2 est présent, ce qui permet aux joueurs d’utiliser à bon escient leur matériel approprié. Cependant, on ne peut pas dire que l’environnement sonore soit du plus bel effet. Certes l'impact des coups a de la pêche mais le reste n’est pas suffisamment abouti. Les musiques sont entraînantes mais elles ne donnent aucune personnalité au jeu. Elles se veulent agressives mais lorsque l’on est en pleine bataille, on ne fait même pas attention à elles.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray
La durée de vie en solo est certes courte mais lorsque la difficulté est au top niveau, les challenges deviennent vraiment intéressants. De nombreux personnages sont à débloquer dont certaines guest star de Tekken et le mode multijoueur promet de bons moments entre potes du moment que vous aimiez les joutes de testostérone.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
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Filmographies
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