Le Film
Critique de Alexandre Czapski
Editeur
Edition
Simple
Label
Zone
2
Durée Film
97 min
Nb Dvd
1
Synopsis :
L’équipage de l’USS Palomino, voyageant à travers le cosmos, découvre la présence d’une station spatiale disparue depuis des années à proximité d’un trou noir : l'USS Cygnus. Cette station, désertée en apparence par l’équipage, n’est habitée que par le Docteur Hans Reinhardt. Les cosmonautes découvrent que ce dernier, savant génial mais fou, a pour projet de voyager dans, ou plutôt à travers, le trou noir voisin, sorte d’abîme duquel personne ne peut s'échapper. Reinhardt, entouré d’une armée de robots, décide de capturer l'équipage du palomino, après s'être rendu compte qu'ils pouvaient l'aider à atteindre ses buts. Ils doivent maintenant trouver un moyen de se sauver… Avant qu'il ne soit trop tard…
Critique subjective :
La campagne de publicité de cette production de près de 17 millions de dollars, annonçait que le premier film pour adultes de Disney disposerait d’une histoire aux nombreuses références métaphysique qui pourraient mettre le film au niveau d'un 2001, l’Odyssée de l’espace. En fait les intentions des studios Disney étaient de proposer un produit qui pourrait satisfaire les fans de science fiction à une période ou les producteurs rêvaient d’arriver au niveau de Starwars. En effet, après la sortie du fameux film de Georges Lucas, il y eut une véritable explosion des films de science fiction : Galactica, Alien : le huitième passager, Star trek : le film. Malheureusement, une fois le tournage et la production (qui dura plusieurs années) terminé, le résultat ne fut pas au niveau des attentes du public excité par les promesses monumentales des producteurs et déjà émerveillé par d’autres film comme Alien qui disposaient d’une ambiance plus sombre que les « Space Opéras » dont nous parlions plus haut.
Technologie, espace, métaphysique, ce sont autant d’ingrédients qui sont censés entrer dans la composition d’un film de science fiction. Si Gary Nelson, réalisateur du trou noir, a bien fait figurer ces éléments dans le film, leur niveau de traitement est bien insuffisant. Les trous noirs recèlent une singularité spatio-temporelle en leur centre : les lois de physique, telles que nous les connaissons s’effondrent. On aurait aimé que le film traite de certains concepts comme la dilatation et la suspension du temps. Que se passe t il donc dans ce trou noir ? La réponse donnée dans le film est bien insuffisante : les méchants brûlent dans le trou noir tandis que les gentils passent à travers ce tunnel et avancent vers la lumière… (Avouez que l’on est loin de la métaphysique du film de Kubrik…) Après cette dernière remarque, vous êtes tenté de dire que c’est niais ? Vous n’imaginez pas à quel point vous êtes proches de la réalité. Vincent, le petit robot qui parle, est une sorte de mélange entre C6PO et R2D2. De forme cylindrique, il vole et dispose de gros yeux qui lui donnent l’allure d’un personnage de bande dessinée. Les méchants robots du docteur ont vraiment l’air méchant avec leur démarche militaire. Maximilien, le bras droit du Docteur Hans Reinhardt a l’allure d’un diable rouge (je ne pense pas qu’il s’agisse là d’un clin d’œil à une équipe de foot belge).
Et pourtant, malgré tous ses mauvais cotés, le film dispose d’un intérêt certain. Tout d’abord Gary Nelson fait quelques tentatives symboliques d'exactitude scientifique. Il dépeint l’apesanteur assez justement et fait quelques allusions à l’horizon événementiel des trous noirs. Ensuite, une fois l’aspect kitch des décors et des tenues digéré, force est de constater que les effets spéciaux sont assez bien réussis. Le vaisseau de Reinhardt, le Cygnus, est grandiose. C’est une sorte d’énorme structure mêlant le verre et l’acier. Les salles de commande sont immenses et les impressions de grandeur des pièces et couloirs particulièrement bien rendues. Finalement, le Trou noir est un film au scénario sombre et angoissant (si l’on met de coté les quelques fausses notes évoquées plus haut) qui a marqué de nombreux fans de Science-fiction qui l’ont vu au cinéma à l’époque de sa sortie en salle. Ce sera donc avec beaucoup de bonheur que ces derniers feront l’acquisition du dvd (à la condition qu’ils soient satisfaits par cette édition plutôt moyenne proposée par Walt Disney).
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
C’est une agréable surprise car la qualité est au rendez-vous. Malgré un master qui semble avoir vieilli avec un étalonnage des couleurs qui tendent vers l’orangé, la compression est de bonne facture. Les noirs sont profonds et la définition est satisfaisante : on en arrive a deviner certains défauts des effets spéciaux comme ces fils qui simulent l’apesanteur à l’intérieur du Palomino ou encore ce petit halo de lumière bleutée qui dévoile que l’acteur a dû tourner certaines scènes devant un écran monochrome.
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1
La musique de John Barry est bien spatialisée puisque le film stéréo d’origine a disposé d’un re-mixage en dolby digital 5.1. Avec beaucoup de surprise, les surrounds retranscrivent les ambiances et la taille des pièces gigantesques du Cygnus. Quelques effets viennent ponctuer les scènes d’action. Même le caisson est utilisé avec beaucoup de justesse.
Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray
Aucun, c’est le trou noir. Une petite note pour l’interactivité qui est plutôt moche même si elle reprend vaguement l’esthétique du film. Autre point négatif : la jaquette, pas belle du tout, rappelle trop qu’il s’agit d’une édition à faible prix. Dommage que plus de soin n’y ait été apporté.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage