Ghost Recon: Advanced WarFighter

Nul doute que Tom Clancy’s Ghost Recon Advanced WarFighter fut le jeu le plus attendu sur Xbox 360. Après des bandes-annonces étourdissantes, dont nous doutions quelque peu de la qualité finale, le voilà enfin débarquer sur la console nouvelle génération de Microsoft. L’attente orchestrée autour de ce titre en valait-elle réellement la peine ? La réponse est largement OUI, et le jeu s’impose dores et déjà comme un indispensable pour tout possesseur de la console. Encore plus convaincant qu’une simple démonstration technique, Ghost Recon Advanced Warfighter vous fait entrer de plein pied dans la nouvelle génération.

 

 

 The story takes place...

 

 

La guerre a changé. Les lignes ennemies sont devenues floues, il n’y a plus d’adversaire clairement déclaré. De nouveaux ennemis et de nouvelles menaces impliquent des techniques de combat inédites et donc un nouveau type de soldat. Rejoignez l’unité d’élite des Ghosts.
En 2013, l’armée américaine introduira l’IWS (Integrated Warfighter System), permettant au soldat du 21ième siècle de devenir une réalité. L’IWS combine un armement à la pointe, un dispositif de communication satellite et un système de survie auto régénérant, le tout totalement intégré dans la combinaison de combat. Le programme IWS a été développé pour répondre à l’exigence de toutes les nouvelles menaces. Il peut maintenant être testé sur le champ de bataille.
En réaction à un putsch insurrectionnel dans Mexico, l’élite des forces spéciales de l’armée américaine est déployée au cœur du conflit pour reprendre le contrôle de la ville. En infériorité numérique mais bénéficiant de l’IWS, cette équipe est la première et dernière ligne de défense sur le champ de bataille. Ce sont les professionnels de l’ombre. Ce sont les Ghosts.

 

 

Une guerre futuriste, mais une guerre avant tout...

 

 

Ghost Recon Advanced Warfighter (GRAW pour les intimes), fut sans conteste aux côtés de Gears of War le titre ayant marqué les esprits durant la dernière édition de l’E3. Dévoilant un potentiel énorme, la sortie du jeu fut programmée pour le jour de la sortie de la Xbox 360, puis retardé jusqu’au 9 Mars 2006. Il s’est incontestablement fait attendre par des millions de joueurs soucieux d’apporter un jeu méritant amplement la dénomination « Next-Gen » et utilisant de par-la même pour la première fois, les trois processeurs de la console. L’éditeur français a visiblement mit les moyens pour offrir à son dernier bijou un succès incontestable auprès du public, et force est de constater qu’il ne s’est pas trompé du tout, le titre étant déjà à l’heure actuelle un best-seller !

Mais outre l’aspect graphique sur lequel nous reviendrons plus tard, GRAW apporte-t-il autant de plaisir ludique, que visuel ? Les développeurs ont bien comprit qu’un jeu ne se doit pas seulement d’être réussit graphiquement mais doit également comporter un remaniement complet concernant son gameplay, l’interactivité etc. Ghost Recon 2 fut un titre des plus mitigés, visuellement réussit, mais beaucoup trop aisée et axée grand public que son prédécesseur qui s’avérait d’une technicité hors pair,ce qui en a d’ailleurs fait le succès auprès de millions de joueurs.

GRAW met en scène l’unité     Ghost du futur, arborant un look ravageur, et un équipement futuriste, le jeu se devant de représenter à quoi ressembleront ces unités là dans les dix prochaines années. A la pointe de la technologie militaire, ces unités ont un équipement de précision avant tout, n’ouvrant le feu qu’au moment opportun, la règle d’or dans le jeu étant :une balle, un mort (l’armée économiserait-elle sur son budget ?). Le jouer peut utiliser le Cross-Com (outil de communication lié au réseau satellite militaire d’une précision et d’une aide vitale). Cet outil est relié au monocle du soldat, et celui-ci fournit une évaluation complète de la zone de combat et permet une prise de décision instinctive et rapide: le joueur peut donner des ordres à son équipe via un système de touche très ergonomique, mais aussi aux forces alliées de soutien, aux drones balayant une zone et signalant la présence d’ennemis au mètre près, ou bien diriger l’artillerie, le soutien aérien (uniquement en cas de situation critique) et les frappes aériennes préalablement marquée au laser.      

 

 

 « Mexico, Mexico... Sous ton soleil qui chante »

 

 

Le jeu prend pour lieu de combat la ville de Mexico, étant sous le coup d’une guérilla violente, et une démonstration probante de ce qu’elles seront d’ici quelques années. Les unités Ghost sont alors dépêchés pour démêler la situation et calmer les ardeurs de ce conflits (les américains sont en position de sauveurs, le contraire aurait été étonnant venant de l’écrivain Tom Clancy). Le jeu commence par un didacticiel très complet, habituant le joueur aux manipulations de son soldats et de son équipe, dans cette mission le but est de familiariser le joueur de manière progressive à ce qu’il l’attend au cours des prochaines missions, et à apprendre à mener une escouade de soldat à la perfection, la mort de ceux-ci causant inéluctablement la fin très prévisible d’une partie. Une mauvaise gestion de son escouade, un mauvais placement ou de mauvais ordres données sont des risques qu’il vaut mieux éviter de prendre ; la connaissance et la « reconnaissance du terrain sont deux éléments primordiaux au contrôle de certaines situations pour le moins cauchemardesques.

L’équipement de votre escouade (basé sur les recherches actuelles de l’armée américaine en matière d’armement) est composé des classiques fusils sniper, AK-47, M60, LMV, pistolet, lance roquette, grenades explosives, à fragmentation,fumigènes etc. Sans oublier la vision nocturne indispensable dans certaines missions, les drones de reconnaissances, le soutien aériens et bien d’autres permettant de mettre un terme à votre mission de manière optimale tout en évitant la perte d’un de ses hommes, car dans la série n’oublions pas que la localisation des dégâts est d’une grande précision, et significativement améliorée une fois de plus dans ce nouvel opus. Une balle dans la jambe ralentit la vitesse d’un soldat, une autre dans le bras diminue la précision d’un tir et une dans la tête amène incontestablement au Game Over. Repérer ses ennemis étant parfois très difficile, courir tête baissé dans les rues de Mexico en tirant sur tout ce qui bouge est absolument inutile, on ne peut tenir plus d’une minute ainsi.

 

 

We have a Black Haw Down!

 

 

Concernant l’intelligence artificielle de vos assaillants (IA), celle-ci est d’une qualité évidente, même si lors de certaines missions le comportement de ceux-ci à plutôt tendance à varier mais ce sont des cas isolés il faut le signaler. Plus généralement les ennemis sont assez malins, et n’hésiteront pas à contourner votre position tout en vous leurrant avec quelques ennemis se tenant face à vous, autrement dit vos yeux doivent être partout et surveiller chaque position potentiel pour vos ennemis. Les déplacements sont assez lents (venant d’un jeu tactique rien d’étonnant), et la plupart du temps le joueur avance d’à peine de quelques mètres pour trouver une position plus optimale, et éviter tout soupçon, la moindre balle inutile, est un moyen d’être repéré très rapidement et un comportement  par conséquent à éviter. Concernant l’IA de vos hommes celle-ci est de bonne qualité, cependant nous attendions quelque chose de plus convaincant, ceux-ci ayant tendance à se comporter de manière plutôt désordonné, ayant parfois même tendance à tirer d’une position rêvé pour les ennemis et entraînant ainsi leur mort (la possibilité des les soigner est bien-là mais il faut être très rapide, et réussir à se sortir d’un guet-apens). En cas de guet-apens d’ailleurs, le jeu propose outre les habituelles position accroupis et allonger, d’agir de manière beaucoup plus instinctive et rapide, en réalisant directement une glissade en cas d’attaques insoupçonnés ou d’embuscade, ce qui renforce l’immersion d’une manière assez subtile. Concernant la durée de vie, celle-ci oscille entre 10 heures pour les habitués du genre et de la série, à 15 pour les joueurs occasionnels ou néophytes, nous sommes donc dans la moyenne « malheureuse » des jeux actuels, mais GRAW étant d’une intensité incroyable nous lui pardonnerons aisément ce défaut, par le rythme qu’il maintient durant ce temps de jeu.

 

 

Le jeu incontesté de la Xbox 360

 

Bénéficiant d’une jouabilité instinctive, d’une refonte honorable en matière de gameplay et d’interactivité, ainsi qu’un aventure palpitante bénéficiant d’un rythme soutenu, le titre aurait dores et déjà bénéficié de la note maximale en laissant l’aspect technique de côté. Mais rajoutons à ceci une claque graphique mémorable, et une gestion multicanale du son incroyable, GRAW est incontestablement une « démonstration » ludique, visuelle et sonore de ce qu’est réellement un jeu nouvelle génération. Au final, Ghost Recon Advanced Warfighter est un jeu indispensable dans toute ludothèque se respectant.

Une claque comme celle-ci, de mémoire de joueur cela fait des années que nous n'en avions pas vues. Gestion des éclairages magnifique, effets pyrotechniques d'une puissances visuelles jamais rencontré,modélisation des personnages et level-design à la pointe de la technologie font de ce Ghost Recon une démonstration technique de ce que doit être réellement un jeu dit "Next-Gen". C'est bien simple à la vue des vidéos disponilbes avant la sortie du titre nous avions peine à croire que ceci reflétait la qualité finale du jeu, et le constat est que ces vidéos sont encores moins réussies que ce que nous avons le paisir de voir sur nos écrans. Compatibles avec les TV Haute-Définition, le jeu est un bon moyen de se convaincre de l'utilité de genre d'écran, améliorant d'une manière drastique la finesse et l'énormité du travail apporté sur GRAW.

Condemned fut le premier jeu à mettre nos oreilles à cran, mais ce n'était rien comparé à ce que nous propose Ghost Recon Advanced Warfighter. Relié à un ampli multicanal, nous nous retrouvons inconstestablement face à une diaphonie cohérante et sublime. Allons encore plus loin, le mixage réalisé sur le jeu, est facilement assimilable à ce qu'il se fait sur les long-métrages. Avec une 7 ème enceintes place à l'arrière de son installation (DD EX), les effets sont saisissants (passage d'une hélicoptère sur la surround back, les arrières pour terminer par l'avant!), la gestion des graves d'une profondeur impressionnantes; seuls les aigus sont légèrement en retrait mais sincèrement nous ne pouvons demander encore plus que ce qu'il nous ait donné d'entendre, le travail réalisé étant un pur chef-d'oeuvre dans le milieu vidéoludique.

Le mode multijoueur fait dores et déjà partis des plus joué sur le Xbox Live. Proposant des modes aussi complets que le deathmatch,coopération, mais le réel intérêt de ce mode multi réside dans le mode objectif mettant la tacticité des joueurs à rude épreuve, et ceci pour notre plus grand plaisir.