Le Jeu
Critique de Frédéric Beaufrere
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
999 min
Nb Dvd
1
Alors qu’on ne compte plus les titres sur consoles inspirés de la seconde guerre mondiale et de ses batailles terrestres ou aériennes, voici qu’Ubisoft propose Blazing Angels sur Xbox 360, premier shoot'em up aérien qui propose de revivre l’expérience des plus célèbres batailles de l’histoire de la seconde guerre mondiale. Mission accomplie pour Ubisoft qui nous propose un jeu au scénario mouvementé et baigné d’authenticité qui, malgré une réalisation moyenne, offre une immersion réussie dans une époque qui retrace l’épopée d’un escadron depuis la bataille d’Angleterre jusqu’aux affrontements meurtriers dans le Pacifique.
L’escadrille infernale
Très orienté arcade, Blazing Angels se joue uniquement en vue extérieure. Le pilotage de tout l’arsenal volant disponible est cependant facilité par un gameplay simple et intuitif qui facilite les initiatives sans tomber dans la simulation. En quelques combats le pilote débutant prend ses repères et peut progresser rapidement. Lors des combats aériens qui s’apparentent souvent à de la haute voltige pour échapper au feu de l’adversaire, quelques aides précieuses sont disponibles, comme le recours à l’intervention d’un as de l’escadron, la demande de couverture ou d’attaque de vos coéquipiers mais aussi le recours à une réparation en plein vol.
Une quarantaine d’avions son accessibles tant en mode solo que multijoueur du célèbre P51 Mustang nord américain au très anglo-saxon Spitfire en passant par le Messerschmitt de la Luftwaffe, le Zero Japonais ou encore le B-17, fameuse forteresse volante. Certains modèles ne peuvent être débloqués qu’au fur et à mesure de votre progression en mode campagne.
Il en résulte un mode campagne ardu ou s’enchaînent les missions de reconnaissance, de destruction au sol ou d’élimination d’escadrons ennemis dont les vagues se succèdent d’un décor à l’autre. Quoiqu’en disent les briefings, on est ici en présence d’un shoot’em up aérien ou presque tout ce qui n’est pas dans votre camp doit être détruit.
Les combats sur le Xbox Live permettent à 16 joueurs de s’affronter soit en mode coopératif soit en affrontement direct. Ceci s’effectue dans des cartes ou les escadrons peuvent mettre en pratique leur tactiques de combat les plus évoluées et comme toujours avec un jeu au gameplay réussi, les sessions se transforment en règlements de comptes et chasses à l’homme volant, communicator enfoncé dans la gorge pour mieux brailler l’imminence de votre rafale dans les oreilles de vos adversaires humains.
Au final, les prise de clichés, atterrissage sur un porte avion, bombardement d’objectifs terrestres, élimination d’une colonne de char, pilonnage d’un destroyer, reposent sur le même principe de base quel que soit le mode de jeu : solo (campagne, mini campagne, arcade et duel d’as) ou multijoueur (écran partagé, liaison multiconsole ou Xbox Live). Mais grâce à un gameplay simple mêlé à une trame historique traitée avec humour, Blazing Angels apporte détente et culture aux joueurs, un cocktail aérien divertissant.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.78:1
La hotte des finitions
Visuellement très rétro, le jeu est habillé de couleurs d’époque. La haute définition aurait pu apporter à Blazing Angels une finesse sans précédent, mais force est de constater que la réalisation graphique reste en deçà de ce qu’on peut attendre d’un jeu Next Gen. La modélisation sommaire des avions ainsi que des décors sabote un peu le coté «grand spectacle» que les développeurs ont voulu insuffler au titre. La puissance de la console mérite sans doute davantage d’efforts. Il faut dire que les zones survolées, sans aucun chargement intermédiaire, sont plutôt vastes et contiennent parfois plusieurs milliers de bâtiments et d'éléments naturels avec des régions entières qui sot restituées avec leurs villages alentours.
C’est au niveau de l’ambiance qu’un effort supplémentaire a été apporté. La gestion intelligente et dosée de la lumière, le rendu impressionnant de réalisme des ciels, fumées, explosions et des nuages retranscrit formidablement bien l’atmosphère des environnements de combats de l’époque. Les décors, les convois ennemis au sol, sur mer et dans les airs donnent l’impression d’être plongé au coeur d’un film historique.
Il en résulte un univers où la variété des cieux et de leurs dégradés sont le plus souvent très sombre et où les nuages se mêlent aux fumées qui mangent le ciel et dans lequel le repérage des cibles est parfois difficile mais n’était-ce pas là le lot des fiers combattants de l’époque ?
L’interface graphique fait bon usage de photos en noir et blanc, de vidéos tournant en boucle en arrière plan et de schémas sur papier vieilli. Une atmosphère qui sent la poudre, le métal chaud et le cambouis, mais qui n’est pas pour déplaire.
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Däs Grosseu Rigoladde
Les dialogues en version originale ne méritent pas l’oscar du meilleur acteur, mais présentent le mérite de donner le ton. Dans un Anglais très british ou dans un américain machouillé, les échanges parfois un peu sur-joués. On s'amuse également à rire de l'accent japonais ou allemand caricatural des interventions ennemies, toujours en totale harmonie avec l’aspect rétro de Blazing Angels. Il ne manque plus que Pappy Boyington pour se croire dans un épisode des têtes brulées.
La bande son aux sonorités dramatiques des épopées guerrières est de bonne facture ne laisse pas de souvenir impérissable. Elle souligne malgré tout l’action comme dans un bon film de guerre et reste en accord avec la philosophie de Blazing Angels en restant discrète, sans jamais prendre la tête.
Quant aux effets sonores qui ponctuent les bombardements, les vrombissements des moteurs à hélice ou les explosions, ils permettent, grâce à une gestion 5.1 des mitraillages en tous genres, de localiser l’action à 360° pour mieux préparer une manœuvre de parade ou de riposte. Les râtés des moteurs, le sifflement des bombes ainsi que l’impact sourd d’un crash au sol sont autant de sonorités qui viennent secouer les oreilles du joueur qui ne peut rien manquer de la bataille au sein de laquelle il est plongé. L’immersion sonore est totale.
Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
999 min
Boitier
Amaray
Tout au long du mode campagne, le joueur aura pour tâche de mériter ses galons mais aussi ses avions. Toutes les machines de guerre n’étant pas disponibles dès le début du jeu, il faudra faire preuve de rapidité et de précision pour pouvoir débloquer les avions du garage qui restent inaccessibles. En outre, une fois le mode campagne achevé, un nouveau mode solo baptisé «mini campagne» permet de prolonger le plaisir en relevant des challenges particuliers. Le joueur peut aussi s’essayer seul au mode «arcade» pour prolonger le plaisir ou pourquoi pas au mode «Duel d’as» qui confronte le joueur à la crème de l’aviation ennemie pour des duels aériens des plus disputés.
Bonus

Livret

Bande annonce

Biographies

Making of

Documentaire

Interviews
Com. audio

Scènes sup

Fin alternative

Galerie de photos

Story board

Multi-angle

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Clips vidéo

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Bonus Cachés

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