La maison au fond du parc

Titre Original
La czsa sperduta nel parco
Genre
Pays
Italie (1980)
Date de sortie
lundi 16 octobre 2006
Durée
88 Min
Réalisateur
Producteurs
Franco Di Nunzio
Scénaristes
Gianfranco Clerici
Compositeur
Riz Ortolani
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Italien
Non
Non
Non
Français
Oui
Oui
Oui
Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
88 min
Nb Dvd
1


L’histoire

Invitant deux pauvres bougres pour les faire tourner en bourrique lors d’une soirée, des jeunes bourgeois vont se rendre compte avec horreur que ce sont deux dangereux personnages qu’ils ont conviés chez eux.

Critique subjective

Au sortir du tournage de Cannibal holocaust, Ruggero Deodato dispose encore d’un peu de budget et de pellicule. Le réalisateur y voit une opportunité à saisir et décide de faire un autre long-métrage dans la foulée, à partir de tout ce qu’il n’a pas consommé précédemment. Deodato tourne quelques plans nocturnes à New York (pas de comédien à l’image) et charge un scénariste de rédiger un script pouvant intégrer ces prises. Ce nouveau titre, le réalisateur italien le mettra en boîte en trois semaines, uniquement de nuit. Il s’agit de La maison au fond du parc, décalque raté du film quasi-éponyme de Wes Craven, La dernière maison sur la gauche.

Comme pour mieux faire le lien entre les deux métrages, on retrouve, outre un scénario très proche, la présence de l’acteur américain David Hess au générique de La casa sperduta nel parco. On se souvient que le film de Wes Craven abordait brillamment les thèmes de la bestialité de l’être humain et de la vengeance, sujets par ailleurs doublés d’une intéressante réflexion sur le medium cinématographique. Point de cela dans le film de Deodato, produit éminemment racoleur qui table uniquement sur son cocktail nauséeux de violence et de sexe. Et le métrage d’y aller franco en commençant par une scène de viol assez crue, une séquence représentative d’un titre qui se contente de montrer dans le seul but de choquer. Si les bourgeois se gaussent du bas peuple en invitant deux garagistes à leur petite soirée huppée (confrontation entre les classes ?) et que le surprenant rebondissement final apporte un soupçon de consistance à l’ensemble, le film, contrairement à celui de 1972, n’a tout compte fait rien à dire.

Mettant en scène des jeunes nantis séquestrés par Alex (le fiévreux David Hess) et Ricky (Giovanni Lombardo Radice, excellent second couteau du cinéma de genre italien), les deux maniaques qu’ils ont eu l’imprudence d’inviter, La maison au fond du parc prend la forme d’un (long) huis clos. Comme chez Craven, l’humiliation des victimes sous toutes ses formes (le sexe et le sang) sera de mise. Si l’on peut reconnaître une qualité à Ruggero Deodato sur ce film, c’est bien sa capacité à instaurer une ambiance étouffante et malsaine. Pour ce faire, il prolonge les scènes jusqu’à l’écoeurement et joue sur le contraste entre la violence de l’image et la douceur de la bande originale (Riz Ortolani).

Verdict

Démarquage vulgaire et creux de La dernière maison sur la gauche, La casa sperduta nel parco n’atteint donc à aucun moment la pertinence du film de Wes Craven.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Une image de bonne qualité qui n’accuse jamais le poids des années. Les visuels, propres et idéalement saturés, affichent aussi une bonne définition. Le travail du directeur de la photographie Sergio D’Offizi est donc restitué avec soin à l’écran. Seules demeurent de très légères imperfections compressives (au niveau de certains arrière-plans) qui ne sauraient toutefois gêner le visionnage du film.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0
Italien
2.0
Si l’on peut regretter l’absence de version originale (le film a été tourné en langue anglaise), les deux pistes proposées (Dolby Digital 2.0 en italien et en français) s’avèrent des plus fréquentables pour leur âge. Le rendu est clair et les pistes possèdent une bonne énergie. On déplore seulement le fait que la musique soit parfois (volontairement ?) trop en avant par rapport aux voix et aux effets sonores. Doublages français un peu vieillots.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
54 min
Boitier
Amaray avec fourreau cartonné


 

- Introduction de Giovanni Lombardo Radice (1 minute) : Une très courte présentation malheureusement aussi sympathique que dénuée d’intérêt.

- Commentaire audio de Ruggero Deodato : Un commentaire complet puisque le réalisateur y évoque le fond, la forme et le tournage de son film, maintes anecdotes savoureuses à la clé.

- Sweet dreams in the dream house (53 minutes) : Ruggero Deodato (réalisateur), Sergio D’Offizi (directeur de la photographie) et Giovanni Lombardo Radice (acteur) abordent différents aspects du film dans ce bonus intéressant : sa genèse, les conditions du tournage, la distribution, etc. Exhaustif.

- Galerie photos.

- Fiche technique.

- Filmographies.
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