Le Film
    Critique de Julien  Sabatier
    
    
    
        
            Editeur
            
            Edition
            
                Standard
            
            Label
            
                
            
            Zone
            
                2
            
            Durée Film
            
                88 min
            
            Nb Dvd
            
                1
            
         
     
    
 
                            
	
L’histoire
Invitant deux pauvres bougres pour les faire tourner en bourrique lors d’une soirée, des jeunes bourgeois vont se rendre compte avec horreur que ce sont deux dangereux personnages qu’ils ont conviés chez eux.
Critique subjective
Au sortir du tournage de Cannibal holocaust, Ruggero Deodato dispose encore d’un peu de budget et de pellicule. Le réalisateur y voit une opportunité à saisir et décide de faire un autre long-métrage dans la foulée, à partir de tout ce qu’il n’a pas consommé précédemment. Deodato tourne quelques plans nocturnes à New York (pas de comédien à l’image) et charge un scénariste de rédiger un script pouvant intégrer ces prises. Ce nouveau titre, le réalisateur italien le mettra en boîte en trois semaines, uniquement de nuit. Il s’agit de La maison au fond du parc, décalque raté du film quasi-éponyme de Wes Craven, La dernière maison sur la gauche.
Comme pour mieux faire le lien entre les deux métrages, on retrouve, outre un scénario très proche, la présence de l’acteur américain David Hess au générique de La casa sperduta nel parco. On se souvient que le film de Wes Craven abordait brillamment les thèmes de la bestialité de l’être humain et de la vengeance, sujets par ailleurs doublés d’une intéressante réflexion sur le medium cinématographique. Point de cela dans le film de Deodato, produit éminemment racoleur qui table uniquement sur son cocktail nauséeux de violence et de sexe. Et le métrage d’y aller franco en commençant par une scène de viol assez crue, une séquence représentative d’un titre qui se contente de montrer dans le seul but de choquer. Si les bourgeois se gaussent du bas peuple en invitant deux garagistes à leur petite soirée huppée (confrontation entre les classes ?) et que le surprenant rebondissement final apporte un soupçon de consistance à l’ensemble, le film, contrairement à celui de 1972, n’a tout compte fait rien à dire.
Mettant en scène des jeunes nantis séquestrés par Alex (le fiévreux David Hess) et Ricky (Giovanni Lombardo Radice, excellent second couteau du cinéma de genre italien), les deux maniaques qu’ils ont eu l’imprudence d’inviter, La maison au fond du parc prend la forme d’un (long) huis clos. Comme chez Craven, l’humiliation des victimes sous toutes ses formes (le sexe et le sang) sera de mise. Si l’on peut reconnaître une qualité à Ruggero Deodato sur ce film, c’est bien sa capacité à instaurer une ambiance étouffante et malsaine. Pour ce faire, il prolonge les scènes jusqu’à l’écoeurement et joue sur le contraste entre la violence de l’image et la douceur de la bande originale (Riz Ortolani).
Verdict
Démarquage vulgaire et creux de La dernière maison sur la gauche, La casa sperduta nel parco n’atteint donc à aucun moment la pertinence du film de Wes Craven.
                            
    
        L'image
    
    
    
    
        
            Couleurs
            
            Définition
            
            Compression
            
            Format Vidéo
            
                16/9 anamorphique couleur
            
            Format Cinéma
            
                1.85:1
						
            
         
     
    
 
                            
	Une image de bonne qualité qui n’accuse jamais le poids des années. Les visuels, propres et idéalement saturés, affichent aussi une bonne définition. Le travail du directeur de la photographie Sergio D’Offizi est donc restitué avec soin à l’écran. Seules demeurent de très légères imperfections compressives (au niveau de certains arrière-plans) qui ne sauraient toutefois gêner le visionnage du film.
                            
                            
    Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français                      
2.0
Italien                       
2.0
 
                            
	Si l’on peut regretter l’absence de version originale (le film a été tourné en langue anglaise), les deux pistes proposées (Dolby Digital 2.0 en italien et en français) s’avèrent des plus fréquentables pour leur âge. Le rendu est clair et les pistes possèdent une bonne énergie. On déplore seulement le fait que la musique soit parfois (volontairement ?) trop en avant par rapport aux voix et aux effets sonores. Doublages français un peu vieillots.
                            
                            
    
        Les Bonus
    
    
    
        
            Supléments
            
            Menus
            
                
            
            Sérigraphie
            
            Packaging
            
            Durée
            
                54 min
            
            Boitier
            
                Amaray avec fourreau cartonné
            
         
     
    
 
                            
	
 
- Introduction de Giovanni Lombardo Radice (1 minute) : Une très courte présentation malheureusement aussi sympathique que dénuée d’intérêt.
- Commentaire audio de Ruggero Deodato : Un commentaire complet puisque le réalisateur y évoque le fond, la forme et le tournage de son film, maintes anecdotes savoureuses à la clé.
- Sweet dreams in the dream house (53 minutes) : Ruggero Deodato (réalisateur), Sergio D’Offizi (directeur de la photographie) et Giovanni Lombardo Radice (acteur) abordent différents aspects du film dans ce bonus intéressant : sa genèse, les conditions du tournage, la distribution, etc. Exhaustif.
- Galerie photos.
- Fiche technique.
- Filmographies.
                            
Bonus
    
        
            
            Livret
 
        
            
            Bande annonce
 
        
            
            Biographies
 
     
    
        
            
            Making of
 
        
            
            Documentaire
 
        
            
            Interviews
 
     
    
        
            
            Com. audio
        
            
            Scènes sup
 
        
            
            Fin alternative
 
     
    
        
            
            Galerie de photos
 
        
            
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            Court Metrage
 
        
            
Fiche technique