Le Jeu
Critique de Pierre Dubarry
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
800 min
Nb Dvd
1
La série Splinter Cell depuis quelques années s’est imposée comme une référence du jeu d’infiltration. Splinter Cell, Pandora Tomorrow et pour finir Chaos Theory se sont écoulés à plusieurs millions d’exemplaires , une réussite totale pour Ubi Soft. Mais ce qu’attendaient les fans pour cette nouvelle mouture , c’était une refonte de la série, explorer de nouveaux horizons , et ne pas faire face à une version réchauffée. Sans vous gâcher complètement le suspens , sachez que Splinter Cell : Double Agent, prend un virage à 360° et s’impose d'ores et déjà comme un incontournable. Attention grand jeu !
Sam rejoint le côté obscur
Une organisation terroriste fait appel à ses services. Sam va devoir intervenir sur tous les points chauds du globe , de l’Asie à l’Afrique jusqu’au cœur même des États-Unis : il vit et travaille parmi les terroristes les plus recherchés de la planète dans leur QG américain. Sam va devoir faire face à la mission la plus difficile de sa vie.
Sam Fisher frappe fort
La première mission à laquelle le joueur aura à faire, est plus assimilable à une sorte de tutoriel , permettant de se rendre compte des nouveautés présentes dans ce nouvel opus, une véritable évolution pour une série qui commençait à se reposer sur ses lauriers. Tout d’abord le premier constat , est que Sam n’a plus de jauge à l’écran pour signaler sa visibilité , pour rendre le challenge plus difficile et plus immersive, les développeurs ont décidé de placer un boîtier sur l’épaule gauche de Sam, celle-ci affiche trois signaux de couleurs différents destinés à aider : le premier est de couleur verte, dans ce cas Sam est invisible aux yeux de ses ennemis, la deuxième de couleur jaune signale qu’un ennemi à des chances de le repérer car il est en exposition moyenne, et enfin une lumière clignotante jaune/rouge signale le fait qu'il est visible et repéré, donc que les choses vont sérieusement se corser pour vous. Depuis quelque temps, nous pouvons voir avec différents jeux , que les barres de vies et autres systèmes d’aides sont progressivement retirés pour plonger le joueur au cœur même de l’aventure ; inutile de vous dire que même pour les habitués de la série , un temps d’adaptation est nécessaire, mais une fois le système assimilé plus aucun souci , et on prends cette intégration comme un véritable « plus », qui aide sensiblement à l’immersion du joueur. Mais la grosse nouveauté de cet opus , et qui marque un pas majeur au sein du jeu d’infiltration , c’est le système de choix. Ici, les développeurs ne voulaient plus d’un joueur qui déplace simplement son personnage , qui se cache et abat des ennemis , mais un joueur s’identifiant lui-même au héros, par des choix qu’il aura à faire tout au long de l’aventure.
Ceux-ci sont très difficiles, croyez-moi , certains changeront l’issue du scénario, d'autres feront appel à vos principes moraux, et à vrai dire jamais ce genre de jeu n’avait permis cela auparavant, le concept manette en main est sacrément efficace. Le système de choix commence par le choix de vos objectifs en pleine mission, pour cela deux jauges se trouvent en bas à gauche de l’écran, l’une pour la NSA, l’autre pour la JBA, le but du joueur est d’essayer de tenir un équilibre entre ces deux jauges pour ne pas voir la confiance d’une des deux tomber à zéro, et ainsi engendrer un game over inévitable. Préférerez-vous abattre un homme pour la JBA, ou partir à la recherche de documents indispensables à la NSA ? Mais le système de choix ne s’arrête pas là, l’implication du joueur est placée à son paroxysme, lorsqu’une vue FPS vous propose de tirer ou pas sur un homme que vous ne connaissez absolument pas, pour exemple, lors de la première fois ou le joueur doit faire face à ce système ; tirez et la JBA vous accordera pleine confiance , hésitez et vos employeurs commencerons dès lors à avoir des doutes sur vous…Simple ? Pas tellement, surtout lorsque ce système de choix , vous placera cette fois face à un protagoniste qui accompagne chaque mission depuis le premier Splinter Cell, j’ai nommé votre boss, Lambert, personnage à qui l’on s’attache insidieusement, et croyez-moi que vous hésiterez ! Ces choix-là ont une répercussion significative sur le reste de votre mission, en sachant qu'il existe deux fins disponibles. D’autres choix de ce type sans incidence aucune, parsèment le jeu , ici pas de répercussion directe ou indirecte, mais on fait appel aux principes moraux du joueur , laissera-t-il des civils, femmes, hommes et enfants se faire sauvagement exécuter devant ses yeux, ou interviendra-t-il ? Aucune incidence sur le parcours du joueur, mais une incidence directe sur votre façon d’être et de penser.
Volte/Face
Sam tout au long de sa mission va parcourir les quatre coins de la planète , là ou les développeurs nous avaient habitué à concevoir la série seulement dans des endroits sombres , sachez tout simplement qu’ici Sam ne pourra pas toujours agi dans l’ombre…En effet, l’une des nouveautés que nous trouvons encore ici, est que Sam outre des missions ou il devra se fondre dans l’obscurité , et qui sont beaucoup moins nombreuses qu‘auparavant, va devoir agir de jour, comme lors d’une mission absolument splendide et haletante se déroulant à Kinshasa, mais encore bien d‘autres , nous vous laissons le plaisir de la découverte. Inutile de chercher la panoplie lunettes infrarouge, détecteur de chaleur, etc. Sam en est dépourvu lors de ces missions de jours, et devra faire attention à chacun de ses mouvements, et éviter de foncer bêtement dans le tas , car rappelons que Splinter Cell est avant tout un jeu d’infiltration , et que se faire repérer à une incidence directe sur la jauge de confiance des factions pour lesquelles le joueur agit. Arborant un look ravageur, digne d’un mercenaire, lunettes noires façon « méchant très méchant », on aime ce nouveau Sam, bien que sa tenue de soirée moulante lui va également à ravir ! Le joueur lors de son périple qui dure en moyenne une douzaine d’heures, sera emmené à rencontrer des personnages aux personnalités et motivations totalement différentes , c’est ainsi que l’on rencontre Carson Moss véritable brute épaisse , chef de la sécurité de la John Brown’ s Army, Enrica Villablanca une femme fatale ayant plus d’un argument pour elle , Émile Dusfraine chef de la JBA, véritable psychopathe dérangé, soutenu par son dévoué confrère Jamie Washington. Lors de sa première mission d’Agent Double, Sam est incarcéré au pénitentiaire fédéral de Ellsworth, étape fondamentale pour infiltrer sournoisement les rangs de la JBA, en aidant l’un de ses principaux chefs , Jamie Washington. Une mission passionnante , permettant de prendre en main un tout nouveau Sam Fisher, qui se met dans une position délicate d'agent double suite à la mort de sa fille.
Splinter Cell : Double Sam avec portion de frites
Outre ce changement de direction de la série , Sam se retrouve avec de nouveaux mouvements, outre les fameuses descentes en rappel -à ce sujet celle de Shangai est inoubliable - , grand écart entre deux murs, prise par derrière , Sam se voit ajouter deux nouveaux mouvements , c’est ainsi que dorénavant le joueur, en s’adossant au recoin d’un mur peut attraper un ennemi passant juste à coté de lui , mais encore lors de certains niveaux , Sam se retrouvant en « eaux profondes » , peut briser la glace pour sortir de l’eau , ou bien encore attraper un ennemi se trouvant à proximité d’un de ces trous dans la glace et de le noyer. Celui-ci a également la possibilité de passer sous des véhicules, de s’y accrocher et d’effectuer une roulade de côté pour s’en extraire. Loin d’être révolutionnaire, mais c’est ce genre de mouvements qui contribuent à l’immersion totale du joueur au sein de cette grande aventure. Sam se retrouve également avec la faculté de crocheter des serrures comme auparavant , puis ensuite d’ouvrir normalement la porte ou de l’ouvrir manuellement soi-même petit à petit pour bien se rendre compte qu’il n’y a pas de danger à l’horizon. En plus de ceci, il peut hacker des fichiers , ou toute autre chose , une série de chiffres s’affiche avec un compte à rebours de 20 secondes, 4 colonnes comportant une série de chiffres variables qui se bloqueront lorsque le bon chiffre a été trouvé dans chacunes de celles-ci, mais dans certains cas au lieu de rester passif, il faudra soi-même essayer toutes les solutions , inutile de vous dire que dans ces cas-là le compte à rebours se bloque à peine 1 ou 2 secondes avant l’alarme fatale.
Splinter Cell : La Renaissance
Dvdcritiques acceuille ce titre comme une évolution supplémentaire au sein du jeu vidéo, celui-ci se rapprochant encore plus d'un cinéma intéractif, que les développeurs commencent à approcher de très près. Véritable bijoux, le jeu avec ce système de choix, et le fait d'incorporer le joueur au sein de son aventure, apporte du sang neuf à une série qui commençait à perdre en rythme. Doté de nouveaux mouvements, gadgets et mettant cette fois-ci en place un scénario digne de ce nom, et digne d'un bon blockbuster, il va sans dire que Splinter Cell : Double Agent est l'un des jeux de cette fin d'année. Enfilez-votre tenue d'espion, et infiltrez-vous chez votre revendeur le plus proche !
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
1.85:1
Textures impressionnante, modélisation des personnages ahurissante et photoréalistes, level design recherché et somptueux lors de certains niveaux, comme ceux de Shangai et Kinshasa, graphiquement c'est une claque hallucinante, et une preuve de plus du savoir faire des équipes de Ubi Soft. Cependant nous regretterons certaines textures parfois douteuses, et un niveau se déroulant sur un paquebot assez semblables dans son architecture, à celle de Chaos Theory.
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Du lourd, ici aussi on sent le savoir faire de Ubi Soft, comme à chaucne de ses sorties soigne se s bandes-sons. La bande originale de Splinter Cell est une merveille, encore plus réussie que celle de Chaos Theory composée par Amon Tobin. Niveaux doublages, la qualité est toujours là, et le doubleur officiel de Schwarzy (Michael Ironside en VO!) reprends le doublage de Sam une fois de plus. Un bonheur de chaque instant, soutenus par un mixage offrant une merveille multicanale si vous possédez un ensemble, explosion, effets multidirectionnels lors des mouvements de caméra et cinématiques, c'est un véritable bonheur pour les oreilles! Nous regrettons cependant que Ubi Soft n'est prévu de sortir une bande originale de Splinter Cell...
Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
999 min
Boitier
Amaray
Le mode multijoueur risque de vous scotcher pendant très longtemps permettant d'incarner soit un espion et de pirater ainsi des serveurs informatiques, ou un mercenaire, le but étant là d'abattre les espions pour éviter que les serveurs soient atteint. Le rythme est soutenu, le challenge souvent corsé, les cartes disponibles variées, un vrai bonheur sur le Live.
Bonus

Livret

Bande annonce

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