Le Film
Critique de Alexandre Czapski
Editeur
Edition
Simple
Label
Zone
2
Durée Film
113 min
Nb Dvd
1
Seoul. Le détective Cho (Han Suk-gyu) est sur la piste de l’un des plus terribles serial killer que le monde ai connu. Cet esprit malade tue ses victimes mais en plus les démembre avec une précision toute chirurgicale. Il abandonne ensuite des corps recomposés (le bras d’un tel, le tronc d’un autre) dans des sacs plastiques un peu partout dans la ville. Cho découvre que tous ces hommes mutilés ont tous en commun le fait d’être d’anciens petits amis d’une belle artiste mystérieuse : Chae Su-yeon (Shim Eun-ha). Sera-t-elle la prochaine à être découpée ?
Un film (de) genre …
C’est, à ce qu’il semble, un peu à la manière du tueur en série du film (qui recompose des corps) que le réalisateur de la 6ème victime, Chang Youn-hyun, à recomposé ce film en s’inspirant d’autres films américains appartenant au genre « Thriller avec un tueur en série psychopathe et calculateur ». En effet, les différents éléments de l’intrigue ne sont pas sans nous rappeler d’autres films. Le tueur, calculateur, intelligent n’est pas sans nous rappeler celui du silence des agneaux. Il a de solides connaissances en anatomie et en chirurgie comme l’éventreur érudit de from hell. Ses meurtres semblent être rituels comme le meurtrier de Seven. Et enfin, il semble vouloir recomposer un corps humain comme le boucher, fou de dieux, de résurrection.
Sang, pluie…
Le film dispose d’une violence contenue assez déroutante par rapport aux autres blockbusters dont nous parlions précédemment. Si certaines scènes disposent d’une violence « graphique » sanglante très prononcée, d’autres en revanche (la plus grande part du film d’ailleurs) sont très picturales. Il y a de longs plans sur des personnages, des images très belles d’une ville où la pluie ne cesse jamais de tomber (Tapeï est en apparence la ville où il pleut le plus sur terre). Sur le dos de la pochette on peut lire que « le réalisateur utilise l’alternance de rythmes ». Il faut tout de même préciser que ces variations, à deux ou trois exceptions près, sont très « subtiles ». Le film est composé de plusieurs plans de personnes au regard absent, la narration est très lente. Ceci a pour effet de déshumaniser les personnages du film et de limiter les sentiments (voir l’intérêt) que le spectateur pourrait éprouver envers eux.
Un dernier mot…
Un bon petit thriller Coréen à l’américaine, au goût de déjà vu.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
La qualité générale est très bonne, pas de défauts notables. Les scènes de pluie, la nuit, sont très belles les noirs bien profonds.
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Coréen
5.1
Les deux pistes dolby digital 5.1 sont bien équilibrées sans être trop démonstratives. La musique est bien spatialisée et rends hommage aux artistes choisis par la production :Placebo, Nick cave, Enya...
Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
30 min
Boitier
Amaray
Les menus sont composés de photos et d’images du film. Des taches de sang viennent recouvrir l’écran quand on change de menu. Le tout servis avec une musique électronique dotée de longues nappes de basses qui donnent à l’ensemble un coté « atmosphérique ». La qualité de l’image pour ces bonus n’est pas aussi bonne que celle du film (le contraire d’ailleurs aurait été une bonne surprise). Au format 4/3, la compression est très moyenne et les couleurs bien trop sombres. Le son est lui aussi trop compressé. Si l’on dispose d’une piste dolby digitale stéréo, celle-ci manque de « largeur » et gagnerais à être mieux équalisée.
Le making of
Il est composé de plusieurs petits reportages, non commentés et non sous titrés, dotés de noms évocateurs : Le découpage Barbare, L’ascenseur, L’accident, La poursuite, L’interview du réalisateur. On y découvre quelques astuces de production concernant la réalisation des effets « sanglants », une chute digne de vidéo gag d’un enfant tombant dans une mare de sang…
La galerie de photos
Un grand classique du genre : des photos, les touches de la télécommande, peu d’intérêt.
Des Bandes annonces
Celle de la 6e victime et d’autres dont nous ne parleront pas si ce n’est en disant que leur lecture se lance automatiquement au début de la lecture du dvd : Insupportable.
L’autopsie
Un petit jeu de cartes interactif : il faut retrouver la position des différentes parties du corps. Une sorte de « solitaire » sanglant. Si vous gagnez, vous découvrez, en bonus, une bande annonce du film.
Bonus

Livret

Bande annonce

Biographies

Making of

Documentaire

Interviews
Com. audio

Scènes sup

Fin alternative

Galerie de photos

Story board

Multi-angle

Liens internet

Interface Rom

Jeux intéractifs

Filmographies

Clips vidéo

Bêtisier

Bonus Cachés

Court Metrage