Le Film
    Critique de Guillaume  Patard Legendre
    
    
    
        
            Editeur
            
            Edition
            
                Standard
            
            Label
            
                
            
            Zone
            
                2
            
            Durée Film
            
                122 min
            
            Nb Dvd
            
                1
            
         
     
    
 
                            
	
Le film
1918, la fin de la guerre plonge l’Angleterre dans une joie indescriptible mais laisse également de côté un certain nombre de « gueules cassées »… Pensionnaire d’un asile, John (Greer Garson) est de ceux-là. Totalement amnésique suite à un séjour à Verdun trop prolongé, l’officier décide de fuir l’hôpital où il est interné et part à la recherche de son passé. L’amour sera bien entendu sur son chemin…
Nominé à sept reprises aux Oscars en 1942, Prisonnier du passé a également remporté un immense succès au box-office et s’offre au spectateur d’aujourd’hui comme un étendard parfait de ce qu’il convient d’appeler « l'âge d’or Hollywoodien». Mis en scène par le trop oublié Mervyn Leroy, le film nous présente un homme piégé par sa propre mémoire, victime d’un passé qui refait surface bien trop tard. Prisonnier du passé fait partie de ces films au charme indéniable, que le poids des années semble rendre encore plus attachant… Si l’histoire en elle-même ne présente rien de très innovant, la construction du récit va permettre au film de gagner en richesse et va donner un second souffle à l’intrigue. 
En découpant son film en deux parties bien distinctes, Leroy établit une sorte de narration en écho où chaque péripétie de la première partie va trouver son corollaire dans la seconde. En ce sens, la force du film va très rapidement résider dans la capacité pour les acteurs de camper deux facettes d’un même personnage, l’une ignorant l’existence de l’autre… La furtive histoire d’amour entre le riche entrepreneur et la jeune Kitty, en faisant directement écho à la rencontre de l’officier et de sa femme se révèle d'ailleurs particulièrement éprouvante pour les nerfs du spectateur, ce dernier étant le seul au courant de toute la situation.
Rendre le spectateur complice
En effet, si Charles Rainier ignore jusqu’à l’existence de son alter ego John Smith et de sa femme, le spectateur lui n’ignore rien des deux années fraîchement oubliées du riche industriel et devient en quelque sorte le gardien de cette mémoire perdue. C’est véritablement grâce à cette dimension ludique de l’intrigue que Prisonnier du passé ne sombre pas dans une mièvrerie trop souvent fatale à ce genre de film et se laisse découvrir avec plaisir. En confiant au spectateur un rôle des plus valorisant (celui qui en connaît plus que les personnages), le film met en place une relation particulière entre l’intrigue et le spectateur, gardant ce dernier en haleine jusqu’à la reconstitution inévitable du couple perdu.
 
Romance hollywoodienne symptomatique de son époque, Prisonnier du passé se révèle un témoin magistral de ce qu’était l’entertainment il y a un demi siècle : un savant mélange d’enjeux commerciaux et velléités artistiques. A voir pour ne pas perdre de vue une donnée qui s’efface malheureusement de plus en plus… 
                            
    
        L'image
    
    
    
    
        
            Couleurs
            
            Définition
            
            Compression
            
            Format Vidéo
            
                4/3 n&b
            
            Format Cinéma
            
                1.33:1
						
            
         
     
    
 
                            
	
Un beau master pour un film de cette époque, pas de problèmes de compression. Rien de bien transcendant non plus…
                            
                            
    Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français                      
1.0
Anglais                       
1.0
 
                            
	
Les deux pistes sont en mono. Il est préférable de privilégier la version originale, le doublage français étant particulièrement calamiteux.
                            
                            
    
        Les Bonus
    
    
    
        
            Supléments
            
            Menus
            
                
            
            Sérigraphie
            
            Packaging
            
            Durée
            
                0 min
            
            Boitier
            
                Amaray avec fourreau cartonné
            
         
     
    
 
                            
	
Rien à l’horizon. 
                            
Bonus
    
        
            
            Livret
 
        
            
            Bande annonce
 
        
            
            Biographies
 
     
    
        
            
            Making of
 
        
            
            Documentaire
 
        
            
            Interviews
 
     
    
        
            
            Com. audio
        
            
            Scènes sup
 
        
            
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