Prisonniers du passé

Titre Original
Random Harvest
Pays
USA (1942)
Date de sortie
mercredi 6 décembre 2006
Durée
122 Min
Réalisateur
Producteurs
Sidney Franklin
Scénaristes
Claudine West, George Froeschel, Arthur Wimperis
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Non
Non
Non
Français
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Guillaume Patard Legendre
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
122 min
Nb Dvd
1


Le film

1918, la fin de la guerre plonge l’Angleterre dans une joie indescriptible mais laisse également de côté un certain nombre de « gueules cassées »… Pensionnaire d’un asile, John (Greer Garson) est de ceux-là. Totalement amnésique suite à un séjour à Verdun trop prolongé, l’officier décide de fuir l’hôpital où il est interné et part à la recherche de son passé. L’amour sera bien entendu sur son chemin…

Nominé à sept reprises aux Oscars en 1942, Prisonnier du passé a également remporté un immense succès au box-office et s’offre au spectateur d’aujourd’hui comme un étendard parfait de ce qu’il convient d’appeler « l'âge d’or Hollywoodien». Mis en scène par le trop oublié Mervyn Leroy, le film nous présente un homme piégé par sa propre mémoire, victime d’un passé qui refait surface bien trop tard. Prisonnier du passé fait partie de ces films au charme indéniable, que le poids des années semble rendre encore plus attachant… Si l’histoire en elle-même ne présente rien de très innovant, la construction du récit va permettre au film de gagner en richesse et va donner un second souffle à l’intrigue.

En découpant son film en deux parties bien distinctes, Leroy établit une sorte de narration en écho où chaque péripétie de la première partie va trouver son corollaire dans la seconde. En ce sens, la force du film va très rapidement résider dans la capacité pour les acteurs de camper deux facettes d’un même personnage, l’une ignorant l’existence de l’autre… La furtive histoire d’amour entre le riche entrepreneur et la jeune Kitty, en faisant directement écho à la rencontre de l’officier et de sa femme se révèle d'ailleurs particulièrement éprouvante pour les nerfs du spectateur, ce dernier étant le seul au courant de toute la situation.

Rendre le spectateur complice

En effet, si Charles Rainier ignore jusqu’à l’existence de son alter ego John Smith et de sa femme, le spectateur lui n’ignore rien des deux années fraîchement oubliées du riche industriel et devient en quelque sorte le gardien de cette mémoire perdue. C’est véritablement grâce à cette dimension ludique de l’intrigue que Prisonnier du passé ne sombre pas dans une mièvrerie trop souvent fatale à ce genre de film et se laisse découvrir avec plaisir. En confiant au spectateur un rôle des plus valorisant (celui qui en connaît plus que les personnages), le film met en place une relation particulière entre l’intrigue et le spectateur, gardant ce dernier en haleine jusqu’à la reconstitution inévitable du couple perdu.

 

Romance hollywoodienne symptomatique de son époque, Prisonnier du passé se révèle un témoin magistral de ce qu’était l’entertainment il y a un demi siècle : un savant mélange d’enjeux commerciaux et velléités artistiques. A voir pour ne pas perdre de vue une donnée qui s’efface malheureusement de plus en plus…
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
4/3 n&b
Format Cinéma
1.33:1


Un beau master pour un film de cette époque, pas de problèmes de compression. Rien de bien transcendant non plus…

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
1.0
Anglais
1.0


Les deux pistes sont en mono. Il est préférable de privilégier la version originale, le doublage français étant particulièrement calamiteux.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray avec fourreau cartonné


Rien à l’horizon.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage