L'homme qui n'a pas d'étoile

Titre Original
The Man without a star
Genre
Pays
Etats-Unis (1955)
Date de sortie
mardi 20 mars 2007
Durée
85 Min
Réalisateur
Producteurs
Aaron Rosenberg
Scénaristes
Borden Chase, D.D. Beauchamp d'après l'oeuvre de Dee Linford
Compositeur
Joseph Gershenson
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Non
Non
Non
Français
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Philippe Jallet
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
85 min
Nb Dvd
1
L'histoire :

Un cow-boy arrive par le train dans une ville de l'ouest américain. Là bas, il trouve du travail dans le ranch d'une riche héritière.

La critique :

Attention, l’homme qui n’a pas d’étoile est un titre trompeur. Car non, il ne s’agit pas d’une étoile de shérif. De quoi s’agit-il alors ? Vous aurez le plaisir de le découvrir pendant le film, il est hors de question que je vous révèle cette subtilité.

Kirk Douglas dans un western, forcément ça ne fait pas très jeune, mais cela éveille notre fibre nostalgique, l’époque de la dernière séance de ce cher Eddy. Tous les ingrédients du bon western sont ici regroupés : des acteurs charismatiques, des paysages magnifiques, de l’héroïsme, des femmes fatales…

Du côté des acteurs, tous les regards s’orientent vers Kirk Douglas. Un charisme et une prestance hors du commun en font un héros parfait. Tantôt sûr de lui, tantôt dévoré par les démons du passé, il campe son personnage à la perfection. A ses côtés, les seconds rôles sont moins effacés qu’on n’aurait pu le craindre, et lui offrent des réparties savoureuses.

Le scénario allie avec subtilité les moments humoristiques (très réussis) avec des séquences intimistes ou encore des moments de bravoure, forcément indispensables. La violence de l’époque est retracée de manière à bien nous faire sentir que l’on tue pour n’importe quelle raison dans l’ouest. Et l’orgueil y tient une place prépondérante dans le cœur de ces hommes. Les thèmes comme l’avancée de la modernité, la fuite des démons, sont également évoqués avec réussite.

La lutte contre la modernité, symbolisée par les barbelés et par une étonnante salle de bains sont au coeur du film. Le personnage campé par Kirk Douglas recherche surtout la liberté, l'ouest sauvage, les "open range"...  Un sujet beaucoup plus sérieux au coeur d'un western qui aurait pu parraître léger, à la vue des premières séquences.

Au cœur de ces hommes… et dans leur cœur aussi, parfois… on retrouve une femme. Jean Crain et Kirk Douglas se cherchent avec délice, et leur première rencontre est de tout premier ordre. A l'opposée de la patronne dangereuse, venant de l'est, on retrouve la prostituée. Et ce n'est pas toujours la femme qu'on croit qui a le plus de morale...

Avec sa réalisation soignée, King Vidor donne un rythme soutenu durant la petite heure et demie que dure le film.

L’homme qui n’a pas d’étoile est un western de qualité, empreint de nostalgie et de la composition représentative d’une époque.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Une compression excellente, les grains sont extrêmement rares, et l'image se révèle très nette. Ce qui est fort appréciable, tant les grands espaces de l'ouest américain sont présents à l'image. Petite nuance par contre concernant la couleur, un peu fade. Mais l'âge du film y est pour beaucoup, le travail de restauration est déjà très bon.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0
Anglais
2.0
Un son correct, mais sans génie. Parfois les notes aigües ont du mal à bien passer, et se font stridentes. La musique en particulier a des difficultés à convaincre.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
47 min
Boitier
Amaray
Les menus sont sobrement animés et sonoriés, et la navigation est très agréable.

Du côté des bonus, 2 documentaires très intéressants.

Entretien avec Bertrand Tavernier (24 min) : Le réalisateur est remarquable par sa culture et par sa faculté à faire partager sa passion avec son auditoire. Les éléments rapportés ici sont souvent très intéressants, même les anecdotes sont savoureuses. Même si le bonus s'appelle "présentation", il est cependant conseillé de le visionner après le film, car des éléments du récits sont ici rapportés.

Documentaire (25 min) : en fait, une succession d'interventions de différentes personnes  journalistes / producteur / historien du cinéma, agrémenté d'extraits du film. Mais qu'on ne s'y trompe pas, ce document est très intéressant ! Les intervenants alternent les simples anecdotes avec des explications plus profondes avec une capacité à garder notre attention remarquablement. Chaque évocation d'un film est appuyée d'un sous titre nous indiquant son année de sortie et son nom en VF et en VO. Chaque acteur évoqué est agrémenté du sous titre de son nom avec ses dates de naissance et de décès le cas échéant. Des petits riens qui donnent beaucoup de plaisir. Et les extraits sont toujours bien choisis.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage