The monster squad

Titre Original
The monster squad
Genre
Pays
Etats-Unis (1987)
Date de sortie
mercredi 4 juillet 2007
Durée
78 Min
Réalisateur
Producteurs
Peter Hyams, Rob Cohen, Keith Barish
Scénaristes
Shane Black, Fred Dekker
Compositeur
Bruce Broughton
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Non
Non
Anglais
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
78 min
Nb Dvd
1

L’histoire :

Les enfants du club « Monster squad » vont devoir contrecarrer les projets diaboliques du comte Dracula.

Critique subjective :

La chose est connue, mélanger fantastique et humour au cinéma a tout d’une gageure. On ne compte d’ailleurs plus les longs-métrages qui s’y sont cassés les dents. Et l’entreprise de devenir encore plus périlleuse lorsque le cahier des charges impose que l’œuvre cinématographique en question devra, de surcroît, s’adresser au jeune public. Dès lors, ce sont le manque d’audace et la niaiserie qui guettent. C’est pourtant le pari (risqué donc) que se lance Fred Dekker en 1987 avec The monster squad.

Capitalisant sur son potentiel nostalgique supposé, The monster squad nous est aujourd’hui vendu comme une œuvre du niveau de Gremlins et Ghostbusters. Si l’on ne voit guère le rapport entre le film de Dekker et les deux titres mentionnés sur sa jaquette DVD, la différence majeure, elle, saute aux yeux : les œuvres de Joe Dante et d’Ivan Reitman ont infiniment mieux vieilli. Pourtant, au moment où le projet est lancé, The monster squad a de quoi faire (presque) aussi bien. Au générique, on retrouve des noms solides, tant au niveau de la production (Peter Hyams, Rob Cohen), que du scénario (Shane Black) ou des effets spéciaux (Stan Winston assure le design des monstres). Quant au réalisateur, il vient juste de réaliser La nuit des sangsues (Night of the creeps – 1986) et semble capable d’assurer une mise en scène honorable. A l’arrivée, il n’en est rien puisque le métrage n’arrive jamais à la cheville des Goonies (son influence la plus évidente) et ne parvient même pas à faire mieux que le Génération perdue de Joel Schumacher, un titre sorti sur les écrans américains quelques six semaines plus tôt et avec lequel il présente plusieurs similitudes.

Composé de jeunes geeks sevrés au fantastique, le Monster squad est un club qui devra contrer les plans de Dracula en personne (mais un Dracula d’opérette étant donné que l’acteur qui interprète le comte transylvanien joue comme une palourde …). Un malheur n’arrivant jamais seul, nos gamins de banlieue découvrent que le prince des ténèbres a pris soin de s’entourer d’autres créatures : la momie, le loup-garou, le monstre de Frankenstein (campé par le trop rare Tom Noonan) et l’étrange créature du lac noir. Bref, un all monsters cast qui puise dans le bestiaire de la Universal et précède de près de vingt ans le Van Helsing de Stephen Sommers. Si les personnages des enfants passent encore (du moins à peu près), le scénario s’avère pétri de clichés (Shane Black muselé par la production ?) et le film prévisible de A à Z. Autant dire que l’on s’ennuie ferme malgré les nombreuses péripéties et la courte durée du métrage (soixante-dix-huit minutes). Peu inspiré, Fred Dekker (dont la carrière de réalisateur ne décollera d’ailleurs jamais) ne relève pas le niveau avec sa mise en images d’une platitude confondante.

Verdict :

Pas attachant pour deux sous (tout le contraire des Goonies de Richard Donner), The monster squad n’est logiquement pas passé à la postérité. Le jeune public d’aujourd’hui n’y trouvera sans doute aucun intérêt et celui d’hier risque fort de déchanter.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1

Une image très soignée. Datant de 1987, le film surprend par la propreté et le contraste de son transfert DVD. La colorimétrie s’avère également de bien belle facture. Dommage que quelques petits artefacts compressifs ne viennent empêcher l’image d’atteindre un très haut niveau.


Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
1.0
Français
1.0

Un son moins convaincant que les visuels mais une qualité satisfaisante. En VO comme en VF, l’ensemble est assez vif et clair. La spatialisation est en revanche limitée (mono oblige) et le film manque logiquement d’ampleur.


Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray avec fourreau cartonné

Aucun supplément.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
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