Star Trek Deep Space Nine Saison 4

Pays
Usa (1994)
Date de sortie
samedi 8 septembre 2007
Durée
999 Min
Producteurs
Rick Berman, Michael Piller
Scénaristes
Katharyn powers, Gerald Stanford, Michael Piller...
Compositeur
Jay chattaway, denis McCarthy
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Allemand
Non
Non
Non
Anglais
Non
Non
Non
Français
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de José Evrard
Editeur
Edition
Coffret
Label
Zone
2
Durée Film
999 min
Nb Dvd
7

Paramount remet en avant les saisons de Start Trek, Deep Space Nine dans un nouveau packaging moins onéreux que l’ancien. Revue de la saison 4.


Synopsis

Deep Space Nine (DS9) est une station spatiale en orbite autour de la planète Bajor. La station était sous le contrôle des cardassiens. Au début de cette première saison, elle passe sous le contrôle de Starfleet. Le commandant Benjamin Sisko (Avery Brooks) est choisi pour remettre la station en état. A son arrivé, il trouve Ds9 dans un état lamentable. Dépourvue de tout armement, la place forte est précaire. En effet, en partant, les Cardassiens ont emmenés presque tout ce qui avait de la valeur. Ils laissent donc, derrière eux,  la station a l’abandon. Sisko rencontre alors les membres de l’équipe avec laquelle il doit rendre la station opérationnelle. Le command en second: le Major Kira Nerys, une femme Bajorane, son chef de la sécurité, Odo (Rene Auberjonois), un métamorphe et aussi l’ingénieur en chef Miles O'Brien (Colm Meaney) du vaisseau l’Entreprise (et aussi de la série "Star Trek: The Next Generation"). Pendant l’épisode pilote, un trou noir apparaît près de la station, créant un passage à travers l’espace et le temps pour une région éloignée de l’univers. La station se voit ainsi dotée d’un grand intérêt commercial et stratégique.

Critique Subjective de Alexandre Czaspki

Sujet, et hors sujet ?
Avec cette quatrième saison, Deep Space Nine (DS9) continue son long voyage immobile (oui, c’est une station spatiale, pour ceux qui ne le savent pas encore), à proximité du trou de vers, gouffre béant ouvert sur le cadran Gamma de la galaxie. Souvenez-vous : dans les critiques des saisons un et deux de la série nous avions mis en avant cet aspect de la série : « Dans DS9 (…), on serait tenté de dire que tout tourne autour de la station qui, elle-même, tourne autour de Bajor (…). A chaque épisode, se créent des répercussions qui restent ». Pourtant, et au risque de devoir jouer sur les mots, même si le voyage est immobile, il n’en reste pas moins persévérant. La série est fondée sur quelques principes simples qui sont bien évidemment appliqués ici. Parmi ces fondements, on trouve le fait de proposer essentiellement deux types d’épisodes. D’une part, ceux qui participent au dénouement des problèmes politiques complexes avec le Dominion, les Cardassiens, les Bajorans et désormais les Klingons. (On peut noter, au passage, qu’une autre caractéristique de la série est que ces problèmes ne peuvent qu’être de plus en plus compliqués). D’autre part, ceux qui nous permettent de mieux connaître les différents habitants de la station : ce sont en général des épisodes indépendants de la trame principale plus politique de la série.

The DS9 touch…
Pourtant, en regardant la série et plus particulièrement cette saison 4, on s’aperçoit que ces deux types d’épisodes, même s’il est possible de les distinguer facilement, sont parfaitement liés et intégrés à une trame plus globale. C’est la touche DS9 (The DS9 touch). Chaque saison est à envisager comme la partie d’un ensemble plus grand. La saison 4 se nourrit donc aussi bien de la saison précédente que de la richesse du monde imaginé initialement par Gene Rodenbury et développée, encore, ici…

Sur les chapeaux de roues…
La saison commence avec un double épisode grandiose : « La tradition du guerrier ». C’est ici la première bataille Starfleet-Klingons depuis des années. Les auteurs (et les producteurs) en profitent pour compliquer encore un peu la situation déjà difficile de la station avec un nouvel élément menaçant : l’empire Klingon. C’est aussi, pour eux, l’occasion de piquer l’intérêt des fans de l’univers de Star trek en introduisant dans la série l’une des races les plus vielles et les mieux développées de la sphère trekkienne. Enfin, pourquoi ne pas aussi attirer les fans de Star Trek The Next Generation en intégrant à DS9 l’un de ses personnages récurrents : le lieutenant commandant Worf.

Des épisodes indépendants ?
Après ce double épisode, dans lequel toute la puissance de feu du système défensif de la station peut enfin s’exprimer, on retrouve plusieurs de ces épisodes alternatifs à l’histoire principale et dont nous parlions plus haut. Malgré tout, ces épisodes nous distillent tout de même quelques compléments d’informations concernant l’histoire globale de la série. Ils nous permettent, dans l’épisode « indiscrétion », de connaître un peu mieux la situation politique et sociale des Cardassiens. On découvre aussi, dans « L’épée de Kahless », l’existence de troubles au sein même de l’empire Klingon. Enfin, on notera aussi l’épisode « Le serment d’hypocrate » qui nous permet d’en savoir un peu plus sur les Jem’Hadar et sur le Dominion.

Revisiter ses classiques…
D’autres épisodes secondaires, particulièrement divertissants, ont aussi retenu notre attention. Dans « Les petits hommes verts », on retrouve un type d’épisodes classique des séries Trekkiennes, à savoir un voyage dans le temps. Ce qui est original, ici, c’est que ce sont nos Ferengis préférés : Quark, Nog et Rom qui se retrouvent, tenez-vous bien… à Roswell ! De la même manière, « Notre homme Bashir » nous propose un épisode « holographique » comme certains de la série The Next Generation. Suite à une panne de téléporteur, le programme holographique personnel de Julian Bashir s’avère providentiel quand l’ordinateur a besoin de stocker les officiers supérieurs. Sisko, Worf et Dax se retrouvent ainsi acteurs dans une aventure d’espionnage des années 60.

La menace…
A partir du milieu de cette saison, on recommence à voir quelques épisodes plus directement concentrés sur les problèmes politiques qui fondent la base de la série. Les deux épisodes couplés « L'enfer sur Terre » et « Paradis perdu » nous mettent face à une menace directe du Dominion. En effet, une explosion lors d’une conférence diplomatique conduit Sisko au bureau du président de la fédération. Chargé de la sécurité de Starfleet sur Terre, Sisko est choqué d’apprendre que le Dominion semble avoir infiltré Starfleet command. Vers la fin de la saison, « Combat pour la mort » est un épisode qui met côte à côte les hommes de DS9 et des Jem’Hadar. Tandis qu’ils poursuivent un détachement de Jem’Hadar rebelles, Sisko et son équipage s’unissent à contre cœur à d’autres Jem’Hadar qui sont aussi à la poursuite des renégats. La fin de la saison est elle aussi fortement marquée par les histoires avec le Dominion : dans « Flux brisé » Odo est emmené par les siens à bord du Défiant… Sur la planète des Fondateurs, le Grand Flux juge Odo pour ses crimes passés ?

Un dernier mot…
C’est un superbe coffret… Les fans de la série peuvent sauter dessus...

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
4/3 couleur
Format Cinéma
1.33:1
La présence de  nombreuses pistes audio  ont obligés l’éditeur à revoir la compression des données visuelles ? Ce coffret  nous propose une image qui manque légèrement de définition. On à l’impression de découvrir la série au travers d’un léger voile grouillant. Pourtant, les couleurs sont bien rendues et les contrastes sont assez bons.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0
Anglais
5.1
Allemand
5.1
Deux pistes dolby digital 5.1 : la première est la version originale en Anglais, la seconde ? Une piste Allemande ! Pas de piste Dolby Digitale 5.1 Française ! Comme c’est dommage…

Du coup, on est tenté de mettre de coté cette Version Française stéréo qui manque, en plus, de dynamiques. La série sera regardée en Version originale, largement supérieure en termes de qualité. La musique est bien spatialisée sur toutes les enceintes et les dialogues parfaitement intégrés à l’ensemble. De plus, cette version anglaise se voit dotée d’une bonne dynamique. Le caisson est sollicité pour retranscrire les ambiances vrombissantes de la station, donner du poids aux vaisseaux ou aux portes blindées et ponctuer très justement la bande originale de la série. Quelques effets stéréo, et d’autres « avant arrière », ont été ajoutés à la version anglaise  initialement stéréo. Un tel traitement sur la piste Française aurait fait notre bonheur…

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
65 min
Boitier
Amaray
Interactivité

Les menus reprennent le dessin des ordinateurs présents dans la salle de commandes de la station. Les fans seront peut être amusés, d’autres ressentirons un petit pincement au cœur, à l’idée d’utiliser la même interface graphique que leurs héros. Pourtant, les choix offerts à la navigation sont asses limités : Réglages (pour le son et les nombreux sous titres), chapitres (chaque épisode est découpé en 8 chapitres) et puis lancer l’épisode. On aurait aimé y voir des pages avec le statut des cristaux de bi lithium, des plans de la station intégrés aux menus. C’est vrai que ça ne sert à rien. Mais c’est ce genre de petits bonus qui font les grands menus.

Les bonus

Chacun des Bonus de l’édition débute par l’affichage d’un titre reprenant l’interface graphique des menus. On y présente le titre et la date d’enregistrement de ce dernier.
 
Ds9 : un lancement époustouflant
Ce reportage s’avère être, de prime abord, une tentative complaisante d’expliquer le succès de la série. Heureusement, dans la deuxième partie du reportage, on découvre comment ont été conçu la station et les décors de la série. Les concepteurs nous présentent l’esthétique cardasssienne…

Les extraterrestres de Michael Westmore
Présentation des races extraterrestres présentes dans la station au travers des difficultés ou des obligations fixées par la production pour la réalisation des maquillages. Michael Westmore nous raconte quelques anecdotes sur la présence de ces races dans the next generation.

Dossier du personnel : Kira Nerys
Nana Visitor nous présente le personnage qu’elle interprète dans la série. De nombreuses anecdotes nous sont dévoilées (dont une grossesse cachée sur le tournage). Elle fait allusion aux autres saisons de la série, une sorte de présentation globale…

Les secrets du bar de quark
Penny juday, archiviste, nous propose de découvrir au travers de petites anecdotes, certains secrets du bar : la plupart des bouteilles dotées de formes bizarres proviennent de brocantes, les verres cassés au cours des bagarres sont en sucre… Chaque anecdote est accompagnée de l’extrait de la série dans lequel l’objet est mis en scène… Comment faire du futuriste avec du vieux ? La réponse se trouve ici.

Quelques Gadgets extraterrestres
Joe Longo, l’accessoiriste nous présente certains objets extraterrestres hors contexte. Peu d’informations nous sont proposées ici.

L’album de Deep Space Nine
Une présentation de la série (encore) mais plus centrée sur la saison un.

Croquis de Deep Space Nine
Du dessin à l’accessoire, les matériaux utilisés… L’un des reportages les plus intéressants de ces nombreux bonus.

Galerie de photos
Des photos du tournage, de la maquette de la station…

Bonus cachés

En parcourant, avec les flèches de la télécommande, le menu des bonus, vous constaterez que certaines parties de la station s’illuminent. En appuyant sur entrer, vous découvrirez l’un des dix bonus cachés du DVD. Ce sont souvent des présentations des personnages principaux ou les sentiments des acteurs concernant un aspect de la série. Sans doute des extraits des « dossier du personnel » que l’on trouvera dans les éditions des autres saisons de la série.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage