Desperate Housewives saison 2

Genre
Pays
USA (2007)
Date de sortie
vendredi 28 septembre 2007
Durée
999 Min
Réalisateur
Producteurs
Charles Pratt et Marc Cherry
Scénaristes
Marc Cherry, Jenna Bans et Kevin Murphy
Compositeur
Danny Elfman
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Oui
Oui
Non
Français
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
999 min
Nb Dvd
7
Résumé

Bree doit faire son deuil après la mort de Rex et tenter de contrôler Andrew, réellement décidé à la punir. Suzanne court toujours après Mike, Gabrielle et Carlos tentent vainement de mettre fin à leurs querelles, Paul Young à disparu tandis que Zach apprend une nouvelle incongrue, Lynette et Tom apprennent à vivre autrement maintenant que ce dernier a décidé de rester à la maison et surtout une nouvelle famille vient d’emménager à Wisteria Lane.

Critique artistique

Autant le dire tout de suite, la saison 1 avait déjà particulièrement jalonnée l’arrivée de cette nouvelle saison qui se veut plus centré sur les rapports qu’entretiennent les personnages entre eux, plutôt que sur une intrigue dont on connaît déjà les grandes lignes. La saison 2 nous entraîne donc un peu plus dans la déchéance d’une Bree particulièrement névrosée, ou encore d’une Lynette castratrice en pleine dualité avec Tom, etc, etc…

Sans en dire de trop, cette nouvelle année de Desperate Housewives est une occasion que les auteurs ont saisi de beaucoup plus approfondir les personnages et d’ainsi mettre beaucoup plus en valeur les fêlures de chacune, voir même de chacun. Ainsi Bree laisse apparaître son véritable côté sombre et il n’est pas superflu de dire que son personnage mène toute cette nouvelle saison. Elle évolue à chaque épisode tout en s’enfonçant un peu plus vers un abysse dont elle ne pourra que s’en sortir grandie. Marcia Cross illumine son personnage et impose sa silhouette à un personnage aussi raide dans ses gestes que dans ses actions, une femme prisonnière de ses certitudes à l’image d’une société certaine de représenter le bien de la planète, en oubliant parfois ses voisins et amis.

Mais il ne faut, bien sur, pas oublier l’incroyable talent de la belle Eva Longoria qui impose un jeu d’actrice particulièrement émouvant et surtout parfaitement juste, oscillant constamment entre férocité, égoïsme et tendresse. Teri Hatcher, elle, continue inlassablement de jouer son personnage de foldingue amoureuse, partagée entre l’amour qu’elle éprouve pour Mike, même si ce dernier est un peu malmené par les gaffes de la jeune femme. Même si son jeu n’est pas aussi remarquable que les deux premières, fautes de scènes réellement percutantes, elle n’en demeure pas moins particulièrement juste. Quand à Felicity Huffman, elle a la particularité d’être subitement la seule Desperate à ne plus être Housewives. Ce qui lui permet d’obtenir des scènes externe à Wisteria Lane, particulièrement savoureuses.

Mais cette deuxième saison est aussi l’occasion de découvrir un peu plus les hommes qui gravitent autour de ces femmes aussi névrosées qu’attendrissante. Comme Carl (Richard Burgi) qui va permettre au personnage d’Edie Britt de prendre un peu plus de place au cœur de ce quartier où elle fait figure d’extra terrestre.

Mais la vraie surprise réside principalement dans les nouveaux venus. Comme la Famille Applewhite et ses terribles secrets. Une famille qui sera peut être le point faible de la saison puisque, particulièrement décalée par rapport aux personnages et insuffisamment traitée. Ce qui offre une conclusion hâtive et sans vraiment beaucoup de consistance.

En conclusion

Une saison 2 beaucoup plus centrée sur les personnages que sur une intrigue. Laissant libre court au talent des comédiens et comédiennes. Une année où Marcia Cross rayonne à chaque plan. On regrettera seulement un intrigue un peu fade concernant la famille Applewhite. En tout cas pas de quoi parler de désastre.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.78:1
Une image particulièrement mauvaise. Ultra saturée en rouge, l’ensemble est de très mauvaise qualité, gâchant d’un coup le plaisir que l’on pouvait avoir de visionner les épisodes de cette série. Les contrastes sont noyés par la distorsion rougeoyante de l’image. Ainsi Bree voit sa couleur de cheveux ternir son visage et le menu d’accueil est particulièrement agressif de rouge. Damned !

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Anglais
5.1
Particulièrement efficace lors du générique, le son 5.1 manque parfois de dynamisme. Si la diffusion sur M6 mettait en évidence un décalage sonore parfois judiciable, le DVD met en évidence un décalage entre la musique et les dialogues. Donc un vrai dynamisme sur le générique une vrai faiblesse sur les dialogues. Re-damned !

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
90 min
Boitier
Digipack
N’ayant pas reçu le dvd de bonus, je ne peux malheureusement pas jugé de son contenu. Peut-être que les 11 scènes coupées valaient le coup d’être vues, peut-être que les dialogues inédits de Susan et de Lynette était particulièrement savoureux, que dire encore de ce qui semble être la genèse de la série appelé Marc et sa maman, ou encore ce qui semble être le making of qui se cache sous le titre La réalisation. Que dire encore du « peut-être » documentaire: « Les modèles de ces dames » sur l’inspiration des autres femmes aux foyers dans les séries américaines. Et enfin peut-être que nous partageons le même goût que le créateur Marc Cherry sur ses scènes préféréesPeut-être une bonne note qui sait ?
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage