Burger kill

Titre Original
Drive thru
Genre
Pays
Etats-Unis (2007)
Date de sortie
mardi 15 janvier 2008
Durée
85 Min
Réalisateur
Producteurs
Matt Milich
Scénaristes
Shane Kuhn, Brendan Cowles
Compositeur
Ralph Rieckermann
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
85 min
Nb Dvd
1

L’histoire :

Habillé comme la mascotte de la chaîne de fast-foods Hella Burger, un psychopathe trucide des adolescents, se vengeant ainsi d’un terrible évènement survenu quelques vingt ans plus tôt.

Critique subjective :

Le slasher ne meurt jamais. Apparu dans les années soixante-dix (avec Black christmas de Bob Clark et surtout Halloween de John Carpenter), ce sous-genre du cinéma d’horreur a connu des hauts et des bas. Exemple : tombé en désuétude à la fin des années quatre-vingt-dix, il aura bénéficié d’un retour fracassant avec la franchise Scream (l’une des pires choses qui soient arrivées au cinéma horrifique). Si la vague est à nouveau retombée, le slasher, tel un serpent de mer, refait toujours surface et charrie invariablement plusieurs dizaines de titres par an, parfois pour le meilleur (dernière réussite en date : le Halloween version Rob Zombie) mais souvent pour le pire (une tripotée de navets placé sous le signe de la série Z).

Les raisons de l’engouement des producteurs et réalisateurs pour le slasher, et donc de la vitalité du genre, sont simples : scénario balisé (un tueur décime des teenagers à l’arme blanche, je ramasse les copies dans quatre heures), budget réduit (le costume du psychopathe et les effets gore de rigueur ne nécessitent pas une montagne de billets verts) et tremplin potentiel vers de plus hautes sphères (rappelons que certaines pointures sont passées par la case slasher). En 2006, c’est le duo Shane Kuhn / Brendan Cowles qui s’essayait à l’exercice et accouchait d’un résultat médiocre intitulé Burger kill.

Slasher de base, Burger kill met en scène une galerie de personnages crispants. Côté victimes, une fois deux faux gangstas et leurs poulettes mis à mort (pré générique), nous suivrons une bande de lycéens quelconques issus de la upper middle class californienne (Dieu merci, ils ne dansent pas la tecktonik). Le tueur de service n’est guère plus réjouissant : il s’agit de la mascotte de la chaîne de fast-foods Hella Burger, un clown farceur qui s’apparente à une version trash de Ronald MacDonald. Cheap au possible, ce boogeyman flashy ressemble surtout à un fan de Slipknot à qui l’on aurait confié un budget costume de 12 dollars au magasin de farces et attrapes du coin. Autant dire que l’on a connu plus charismatique à l’écran …

Laborieux, le film de Kuhn et Cowles aligne les poncifs, tape vaguement sur la droite américaine (ne comptez cependant pas y trouver un réel sous texte politique) et ne se rattrape jamais au niveau visuel (la photographie est laide et les réalisateurs se contentent de marier montage haché et gros rock à chaque scène de meurtre), si ce n’est via quelques effets gores réussis.

Verdict :

Raté, Burger kill l’est en raison d’un manque patent d’originalité, même pour un slasher. Une certaine impression de visionner un produit horrifique sans saveur en provenance directe des eighties.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.77:1

Une qualité d’image convenable. S’il n’est doté que d’un budget serré, le film du duo Kuhn / Cowles connaît néanmoins les honneurs d’un pressage DVD plutôt soigné. Le rendu vidéo n’est pas exempt de tout défaut mais les visuels du métrage s’avèrent corrects et assurent des conditions honorables.


Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
2.0
Français
5.1

La VO du film (en Dolby Digital 2.0) possède des voix trop en retrait (souvent étouffées par les effets sonores et la musique) et la VF (5.1) affiche le travers inverse : des voix (doublages peu fameux) exagérément en avant par rapport aux autres composantes sonores. Pistes claires et dynamiques.


Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
7 min
Boitier
Amaray


- Bande annonce (3 minutes).

- Bêtisier (4 minutes).

Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage