La Vengeance Dans La Peau

Titre Original
The Bourne Ultimatum
Genre
Pays
USA (2007)
Date de sortie
mardi 25 mars 2008
Durée
110 Min
Réalisateur
Producteurs
Frank Marshall
Compositeur
John Powell
Format
Dvd 9
Critique Cinéma
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Oui
Oui
Non
Français
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Fabrice Navarro
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
110 min
Nb Dvd
1
Synopsis.
Après les épisodes tragiques de Moscou, Jason Bourne apprend qu’il est lié au programme Blackbriar, un programme de la CIA visant à créer une génération de tueurs supérieurement entraînés…

Tout sur la trilogie Bourne.

La Mémoire dans la peau (DVD)

La Mort dans la peau (cinéma)
La Mort dans la peau (DVD)

La Vengeance dans la peau (cinéma)
La Vengeance dans la peau (B.O.F)


Critique (cinéma) d'Arnaud Weil Lancry.

L’humain assassin…
Daniel Craig, Matt Damon, et dans une moindre mesure, Leonardo Di Caprio… Tous ces acteurs ont en commun d’être les symboles d’une nouvelle catégorie de héros. Des héros humains, vulnérables, des personnages principaux qui souffrent et pleurent, bref, des action men dorénavant dotés de sentiments. On est désormais bien éloignés des stéréotypes des décennies passées, ou bien increvables et débiles (Steven Seagal, Vin Diesel), ou bien inodores et incolores (Timothy Dalton, Pierce Brosnan). En 2002 avec La Mémoire dans la peau, le pari était pourtant bien loin d’être gagné. En effet, qui, à cette époque, aurait parié sur un Matt Damon avec sa gueule d’ange et son sourire en coin ? Personne, pas même un Jerry Bruckheimer, parmi les producteurs les plus inspirés, mais surtout, les plus prolifiques du gotta hollywoodien. Les résultats furent pourtant fulgurants : 121 millions de dollars de recettes aux Etats-Unis pour le 1er opus, 176 millions de dollars pour le second volet. Et un troisième film qui marche fièrement sur les traces de ses excellents prédécesseurs. Avec toujours la même recette à la clé : un savant mixage d’émotion, d’humanité, et d’action. Un peu comme si cette nouvelle génération de films renouait avec le cinéma d’un John McTiernan, l’époque de films bourrins qui permettaient à leur héros de souffrir et de crever sous les balles ennemies… Sauf qu’à la différence d’un Piège de Cristal qui transpirait le second degré, La Vengeance dans la peau poursuit l’esprit d’âpre dureté initiée par Paul Greengrass : on ne rigole plus, on combat pour survivre, on se déplace pour tuer… Des attitudes d’une noirceur sans concession, d’une parfaite adéquation avec la philosophie de la série.

Toujours parfait… Ou presque…
La réalisation technique de La Vengeance dans la peau est quasi-parfaite : un rythme mené tambour battant, un visuel impeccable, une très bonne partition de John Powell (toutefois très largement en dessous de son travail musical sur La Mort dans la peau), un scénario génialissime, des acteurs fabuleux (Matt Damon bien sûr, mais aussi la magnifique Joan Allen, désormais incontournable depuis Volte / Face en 1997). Car La Vengeance dans la peau regorge de ces petits détails qui font de lui une réussite exemplaire, ces petits quelques choses qui vous font en permanence vous dire putain de merde… On ne perd jamais en cohérence dans ce troisième volet, et il est inutile de préciser qu’il faut impérativement avoir vu (revu ?) les précédents opus pour bien comprendre de quoi il retourne, faute de quoi vous pourrez vous fracasser la tête contre les murs… Tant qu’à se farcir une bonne migraine, pour rassurer les épileptiques parmi vous, le montage de La Vengeance dans la peau est encore plus frénétique que le précédent volet. Le montage déjà furieusement saccadé de La Mort dans la peau a laissé la place à une nouvelle mouture encore plus excitée, de quoi vous exploser les mirettes. Etrangement, la pilule passe plutôt bien et l’habitude vient au bout de quelques instants…

Vraiment, on ne peut  pratiquement rien reprocher à ce dernier volet qui transfigure le cinéma d’action en cinéma de première catégorie. Une splendide leçon de cinéma qu’il ne faut absolument pas rater. Sous aucun prétexte !


Critique de  Fabrice Navarro.

Rarement une trilogie aura pu se vanter d'être aussi régulière et homogène dans chacun de ses épisodes tous aussi réussis les uns que les autres. Ici point de cascade hallucinante(Non, pas de Jason McClane qui combat un F16 sur l'autoroute...), tout est misé sur un froid réalisme aussi impressionnant que spectaculaire. Le scénario est réglé comme du papier à musique et vous emporte dès les premières minutes et quand on a compris où il veut vous emmener il est déjà trop tard... Autre point fort du film, le voyage, Jason parcours le monde à la recherche de son identité et chaque pays est filmé de l'intérieur sans tomber les habituels clichés, un vrai bonheur d'immersion ! C'est aussi la patte de cette franchise, le réalisme à tous les niveaux.

A noter que cette épisode explique  en fait ce qu'il se passe entre le moment où Jason quitte Moscou et se retrouve à New York à la fin du second épisode. D'où l'intéret de réviser ses classiques avant de savourer ce dernier volet.

Pour ceux qui hésitent encore à se lancer dans cette trilogie, regardez quelle orientation ont pris les respectivement excellent et plutôt bon, dernier James Bond et Die Hard pour redynamiser leur franchise. Ils n'ont fait que s'inspirer du style amené par la trilogie de Jason Bourne qui s'impose de manière efficace dans ce genre de cinéma comme une valeur sûre et novatrice.

Conclusion.

Ah c'est déjà fini les aventures de Jason Bourne ? Ouin !! j'en veux encore !

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Perfect.

Master irréprochable. Jason Bourne a beau courir, sauter et frapper dans tous les sens, la réalisation suit. Colorimétrie, contraste, compression : tout tient la route à merveille. Que dire de plus ?

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Anglais
5.1
Aux petits oignons.

Précis, pointu et je sais plus quoi comme disait un certain Eric Cantona au sujet d'écrans de télévision il fut un temps. Ici c'est pareil, chacune de vos enceintes va être sollicitée avec une précision diabolique pour vous immerger encore plus dans le réalisme de la franchise. Comme souvent la VO DD5.1 s'avère supérieure à son homologue française en matière de choix des voix de personnage et de mixage des dialogues par rapport au reste de la bande son de John Powell. Toutefois la VF tient la route sans problème.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
61 min
Boitier
Amaray
Menus : Basés sur le design graphique du générique final du film, ils sont d'une efficacité simple et redoutable.

Bonus : Quelques scènes supprimées assez intéressantes et beaucoup de documentaires instructifs sur le tournage du film. Un ensemble de bonne qualité qui sait ne pas tomber dans le "tout le monde a été génial" à outrance.

Scènes supprimées (12:02 - VOST) : Des scènes qui permettent comprendre encore mieux certains aspects des personnages, de leur relation et autres diverses subtilités ente eux.

Jason Bourne autour du monde ( 24:00 - VOST) : Trés bon bonus original qui retrace ville par ville ( Madrid, Paris, Tanger, Londres, Berlin) les conditions de tournage. Le monde vu par des américains plutôt ouverts et ravis de ces découvertes.

Course poursuite sur les toits (5:40 - VOST) : Making of et explications des techniques employées pour tourner les  scènes de poursuite sur les toits de la médina de la ville de Tanger au Maroc.

Scénes de combat ( 5:00 - VOST) :
Explications des techniques particulières de combat et chorégraphie orchestrée par un grand maître des arts de combat.

Ecole de conduite (3:24 - VOST) : Cours de conduite suivi par Matt  Damon pour assurer lui même certaines séquences de course poursuite.

Traque à New York (10:47 - VOST) : Making of et explications de toutes les cascades et course poursuites qui ont lieu dans la ville de New York et des difficultés à tourner dans cette ville.

Commentaire audio (VOST).

Conclusion : Une franchise qui ne paie pas de mine mais délivre des films de haute tenue. Un pur régal pour les amateurs du genre et même les autres. Gardant le même homogénéité des précédents épisodes ce dernier volet ravit les fans de la série et termine l'ensemble en beauté. Pour ne gâcher le DVD est techniquement impeccable et offre des bonus qui prolongent le plaisir du film.
Bravo.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
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Court Metrage