Stardust le mystère de l'étoile

Genre
Pays
USA (2007)
Date de sortie
jeudi 24 avril 2008
Durée
140 Min
Réalisateur
Producteurs
Matthew Vaughn, Michael Dreyer, Neil Gaiman et Lorenzo Di Bonaventura
Scénaristes
Matthew Vaughn et Jane Goldman
Compositeur
Ilan Eshkeri
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Oui
Oui
Non
Français
Oui
Oui
Non
Néérlandais
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
140 min
Nb Dvd
1

Il était une fois un village anglais si tranquille qu’on aurait pu le croire endormi. Niché au creux d’une vallée, il devait son nom inhabituel « Wall », au mur d’enceinte qui depuis des siècles dissuadait ses habitants de s’aventurer dans le royaume voisin, peuplé de lutins, sorcières, pirates volants et autres engeances malfaisantes. Un jour un candide jeune homme Tristan, qui convoitait la plus jolie fille du village, s’engagea à lui rapporter en gage de son amour… une étoile tombée du ciel. Pour honorer sa promesse, il fit ce que personne n’avait encore osé, il franchit le mur interdit et pénétra dans le royaume magique de Stormhold.

Injustement boudé par le public, « Stardust » est la plus belle surprise que le cinéma américain de genre « Héroic Fantasy » nous ait présentée depuis plusieurs années, et cela en bien des points.

Du point de vue scénaristique tout d’abord, car si la trame de l’histoire est semble-t-il très convenue, les scénaristes ont eu la bonne idée de mâtiner l’ensemble d’humour, d’y mettre des fausses pistes, et surtout de respecter avant tout l’imaginaire des jeunes spectateurs et de leurs parents. Car il faut bien le reconnaître, la trame principale est particulièrement évidente et ne laisse que très peu de surprises aux spectateurs. Pourtant le cheminement choisit par les scénaristes n’en demeure pas moins intéressant, car dans ce film les méchants ne sont pas systématiquement ce que l’on croit, les gentils aussi, les créatures se mélangent, mais ne se ressemblent pas et surtout on se passionne très vite pour l’ensemble. Les méandres scénaristiques choisis ne sombrant jamais dans la surenchère, les personnages deviennent très vite attachants et l’on adhère totalement, de la sorcière qui souhaite retrouver son éclat de jeunesse, au capitaine des pirates très précieux et adepte du travesti, ou encore de cette jeune étoile qui veut avoir les réponses à ses questions.

Le tout auréolé d’un casting hors pair et totalement en contre-emploi, à l’image de Robert De Niro (Raging Bull, Les affranchis) particulièrement désopilant dans le rôle de ce capitaine pirates hors du commun. L’acteur s’amuse et cela se voit tellement que l’on s’attache tout de suite à son personnage. Idem pour la superbe Michelle Pfeiffer (Batman, Esprit Rebelle) qui n’hésite pas à grimacer et à prendre le pli de la vieillesse pour mieux ironiser son personnage de sorcière. Le reste de la distribution n’est pas en reste, puisqu’il est bon de saluer l’impeccable prestation de Claire Danes (Romeo + Juliette, L’idéaliste) et Charlie Cox (Attraction fatale, Casanova) qui illumine littéralement l’écran d’une prestation sans caricature d’une étoile et d’un homme candide et vertueux.

Enfin il est bon aussi de saluer la réalisation de Matthew Vaughn, qui après le très réussi "Layer Cake", signe là un film merveilleux film à l’ambiance très épuré qui n’est pas sans rappeler les anciennes séries de notre enfance comme « Silas » ou « Zora la rousse », avec une teinte de magie en plus. L’ensemble ne fait jamais dans la caricature et les créatures qui parcourent le monde de Stormhold, ne sont jamais trop ridicules ou trop enfantines pour ne pas être crédible. Loin de l’idéologie biblique de « Narnia » ou de l’univers sombre du « Seigneur des anneaux », « Stardust » est un bon compromis pour trembler, rire, s’émerveiller et s’émouvoir en famille.

En conclusion, un film parfaitement réussit, qui réconcilie toute la famille avec les univers de « L’heroïc Fantasy ». Doté d’une distribution particulièrement inspirée, « Stardust » est un film à voir et à revoir sans modération.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.40:1
A l’identique du film, le film est d’une grande qualité. Les couleurs vives et sombres qui parcourent le film sont d’une grande beauté. Les contrastes sont saisissants et l’on prend un véritable plaisir à visionner cette aventure.  Quelques grains sont toutefois à noter lors de certaines scènes aux couleurs incertaines, comme la création de l’auberge fictive. Mais pas de quoi en faire un drame !

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Anglais
5.1
Même chose, avec pourtant une toute petite nuance, le son reste encore un peu inégal lors de scènes dépourvues d’effets sonores. Les dialogues peuvent vite s’affaiblir. L’ensemble reste pourtant de très grande qualité et votre installation ne manquera pas de vibrer au rythme de l’histoire.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
40 min
Boitier
Amaray
Un making of très instructif sur les dessous de ce film magique. Partant de la conception de la nouvelle puis de la BD qui inspirèrent le film, puis en passant par les différentes difficultés techniques (paysages,  choix artistiques…) l’ensemble ne fait pas toujours dans l’autopromotion et cela est une véritable bonne nouvelle en soit. Puis les scènes coupées avec explication à la clé, sans être exceptionnelles, elles ont le mérite de prolonger le plaisir. Un bêtisier très amusant  sans être exceptionnel, et enfin la bande annonce. Complet sans être extraordinaire, c’est finalement ce que l’on attend le plus souvent de bonus.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
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Multi-angle
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Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage