Tous les domaines possèdent leur référence. Asassin’s Creed en est indéniablement une pour les jeux vidéos. Il aura fallu cinq mois à UBI SOFT pour adapter sur PC ce titre déjà majeur sur console. Y a-t-il des commentaires à ajouter, voyons !
A l’origine,
En février 2008 après de longues semaines d’attente, apparaissait sur nos consoles, LE JEU.
Mon confrère Pierre Dubarry eu la chance d’être parmi les premiers à en effectuer un test sur xbox 360 et nous en livra une critique dithyrambique.
Pour ma part c’est donc 5 mois plus tard que me revient le « privilège » de tester Assassin’s Creed sur PC. (Pour être honnête j’y ai également joué sur xbox 360.)
Critique subjective.
Ubi Soft Canada a misé très gros sur ce titre, et comme pour sa sortie sur console, c’est à grand renfort de publicité que le lancement sur PC a débuté. Il faut bien l’avouer, les affiches placardées dans le métro parisien sont une réelle invitation au voyage et à l’aventure nouée au mystère créé autour de cet assassin moyenâgeux d’une beauté sans égale.
Quand la beauté masque l’âme !
Ce jeu est simplement beau, pas de philosophie autour de la beauté, il n’y a qu’à constater. Une véritable claque, là-dessus, tout le monde est d’accord. Tout a été dis, je rajouterais humblement que : les graphismes soyeux noués à une musique et une sonorité léchée emmène le soleil oriental jusque dans votre salon…
Seulement la beauté cache l’âme, et l’âme pour un joueur, c’est le scénario, l’action… Alors pour le scénario, passe encore, et vous le découvrirez en parcourant le titre. Pour faire court, Altaïr (le magnifique) passe de la gloire à la déchéance et devra pour retrouver son rang parcourir le monde oriental et accomplir 9 missions… (Pour plus de précision je vous revois à l’article déjà paru sur xbox 360). Evidemment il y a un petit plus car c’est par l’intermédiaire de Desmond Miles, descendant direct d’Altaïr, mystérieusement enfermé dans un laboratoire, que commencent toutes les missions. Notons sur ce point que les passages dans le laboratoire sont totalement sans intérêt et d’une lenteur à mourir !
Toutes les missions, toujours les mêmes missions !
Et bien oui, le point faible de ce jeu, c’est la répétition. Pas de surprise, toujours les mêmes parcours, interroger, dérober, assassiner. Que c’est long et rébarbatif, bien sûr que les paysages sont beaux, mais les ballades à cheval entre les villes par exemple, sont interminables. Le jeu consiste, en somme, à découvrir la créativité graphique en se promenant dans un décor paradisiaque, même si l’action est déjà lente (en dehors des courses poursuites avec les gardes) il est conseillé de s’arrêter et d’admirer le travail remarquable fait par les studios canadiens d’Ubi Soft. Lorsqu’ Altaïr est suspendu, faites le tour du personnage : proche de la perfection. Au cours de votre périple d’autres « sous-missions » vous serons proposées comme ramasser des drapeaux, éliminer des chevaliers, croiser ou encore réussir les tests demandés par vos informateurs. Cela peut paraître énorme, simplement tout se fait au cours de la campagne et tout ces sous-objectifs n’ont en fait que peu d’impact sur le jeu.
Conclusion.
Un bijou graphique (voir le paragraphe idoine) d’une qualité incroyable, certains adhèrent au scénario de bout en bout d’autres s’y ennuient. Nous resterons cependant positifs sur ce titre tant il domine la catégorie « Aventure ».