Il ne s’est écoulé qu’une semaine depuis la fin de la saison 3 et pourtant les nouveautés sont déjà effectives : Jérémie et Aelita ont bien réceptionné le mail de Franz Hopper, l’ont décrypté et ont exploité son contenu : Il s’agit de données visant à les aider à recréer Lyokô.
Série d’animation phare de la télévision, « Code Lyoko » mélange les genres et les styles pour mieux se rapprocher de la tranche d’age visée par ses concepteurs, à savoir les 5-10 ans. Le ton y est résolument contemporain, la mièvrerie de certaines séries d’animations asiatiques absentes, et l’animation mêle habilement le traditionnel et le 3D.
Fort d’un nom qui rappelle étrangement un dessert laitier pour enfant, la série « Code Lyoko » est en fait un véritable concentré d’action, où les personnages de gentils bambins particulièrement débrouillards, passent d’un monde à un autre grâce à une ordinateur perfectionné. Outre l’attrait évident sur les petits téléspectateurs, Code Lyoko n’en demeure pas moins une série d’animation de qualité que des dialogues parfois savoureux viennent renforcer. Sorte de Matrix, pour les petits, il entraîne nos enfants dans les méandres d’une histoire complexe qui se dévoile petit à petit. Les héros sont de jeunes adolescent qui doivent combattre une force virtuelle créée bien des années auparavant par un programme militaire et qui ne souhaite qu’une chose : détruire la terre ! Confronté à leur propres problèmes existentiels, jeremi, Ulrich, Yumi, Odd et Aelita, doivent lutter pour sauver notre monde. Pour cela, comme Néro dans Matrix, ils doivent se faire numériser et ainsi pénétrer dans l’univers virtuel pour y combattre Xana.
La première bonne idée vient d’ailleurs du fait, de ne pas cibler une catégorie particulière, la série se veut mixte, et pour cela les personnages sont autant de garçons que de filles et sont confrontés aux mêmes problèmes existentiels que tout un chacun : La vie en collectivité, le rapport avec les adultes, les sentiments naissants autant qu’innocents. Tout y est ! Les obstacles se succèdent et entraînent aussi les sentiments de nos jeunes héros. Même les méchants sont intelligemment traités puisque toujours dans un monde parallèle et donc jamais en contact direct avec notre monde. Ce qui permet ainsi d’aider nos chères têtes blondes à faire une différence entre leur réalité et l’imaginaire. Dans la série les monstres ne sont pas dans le placard, mais plutôt dans un autre monde.
Enfin dans les bonnes nouvelles, on peut aussi noter ce choix surprenant et pourtant tellement évident de différencier les mondes par deux styles d’animations, l’un en 2D pour les aventures terriennes, en 3D pour les aventures virtuelle.
Cette nouvelle saison est donc l’occasion de retrouver nos héros dans leurs aventures virtuelles. Une saison 4 qui commence, seulement une semaine après la saison 3, et qui sonne comme une tentative de renouveau. Nos héros ne vont plus combattre pour détruire, ils vont tenter de combattre pour rebâtir et ainsi anéantir les méchants. Une trame supplémentaire est ajoutée, visant à retrouver le Lyoko-Guerrier disparu. On le comprendra aisément cette quatrième saison vise à renouveler la série et emmène nos héros dans une intrigue beaucoup moins répétitive que la précédente. En cela c’est une réussite car effectivement, l’on craignait une quatrième saison à l’identique de la troisième. A savoir sensiblement répétitive, et il n’en n’ai rien, les enfants se passionnent vite pour nos héros. Une véritable réussite donc !
En conclusion, une quatrième saison en forme de renaissance, qui confirme que les auteurs ont aussi souffert de la baisse de régime de la saison précédente. Une bonne surprise donc !