Five across the eyes

Titre Original
Five across the eyes - Claques sanglantes
Genre
Pays
Etats-Unis (2006)
Date de sortie
lundi 6 octobre 2008
Durée
94 Min
Réalisateur
Producteurs
Greg Swinson, Ryan Thiessen, Rick Stroud
Scénaristes
Marshall Hicks, Greg Swinson
Compositeur
Shannon McDowell, David Risdahl
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
94 min
Nb Dvd
1

L’histoire :

Des jeunes filles voyageant dans un van vont être poursuivies par une femme démente dont le coffre de voiture est rempli de cadavres.

Critique subjective :

Five across the eyes, alias Claques sanglantes (à quand Croche-pieds mortels et Doigts d’honneur maudits ?), est le premier (et le seul, Dieu merci) long-métrage de Greg Swinson et Ryan Thiessen. A noter que le duo occupe un nombre assez considérable de postes : écriture, production, réalisation, montage, photographie, effets visuels, maquillages, costumes. Un tel cumul peut, en général, signifier deux choses : soit il s’agit d’un film de Robert Rodriguez (perdu), soit nous sommes en présence d’une série Z dont les géniteurs ont endossé, sans en avoir les compétences, de nombreuses fonctions, dans un souci d’économie (bingo).

Tout le monde en voiture, ou plutôt en van puisque c’est dans un véhicule de ce type que se situe toute l’action du métrage, sorte de survival routier en huis clos. Etat des lieux. Un scénario basique (une folle poursuit des jeunes filles en voiture car elles lui ont malencontreusement cassé un phare !) et répétitif (la psychopathe finit toujours par rattraper les adolescentes, qui parviennent à s’enfuir, et ainsi de suite). Des personnages agaçants au possible : une poignée de gourdasses hystériques et pleurnichardes (elles passent leur temps à hurler et à vomir) qui ne montrent aucune résistance lorsqu’elles sont face à leur poursuivante. Des interprétations calamiteuses à vous faire passer Lambert Wilson pour Robert DeNiro. Un rendu DV hideux : couleurs baveuses, définition myope et grain numérique à la pelle. Une réalisation désastreuse affectionnant les recadrages brutaux (c’est tellement mal filmé qu’il est très difficile de déterminer le nombre de poulettes présentes dans le van !) et autres zooms vomitifs (prévoyez vos cachets contre le mal de mer). Une bande originale catastrophique : de la techno bien beauf pour club discothèque corrézien et du gros métal bien raffiné pour illustrer la scène finale, quand les proies se révoltent enfin. Du lourd.

Emballé avec le budget Ricard d’un épisode de Plus belle la vie, et surtout sans une once de talent, Five across the eyes est donc un ratage total, une bande ultra Z certifiée navet pur jus. Pour preuve, il est même fort probable que le visionnage de la chose au second degré soit une expérience amusante. On touche le fond. Horripilant, Claques sanglantes (pourquoi ce sous-titre français d’ailleurs ?) est un éreintant festival d’images tremblantes et de cris suraigus pendant plus d’une heure trente. On serre les dents, ça pique les yeux et ça fait mal aux oreilles. Bonus non mentionnés sur la jaquette du DVD : une tumeur au cerveau et des acouphènes.

Verdict :

Five across the eyes : un métrage à ne surtout pas visionner à proximité d’une capsule de cyanure, d’un objet tranchant ou d’une fenêtre. A bon entendeur.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.78:1

Une image dont la qualité déplorable est liée au support employé sur le tournage (une caméra DV acheté treize euros à GiFi ?) et non pas à un travail bâclé de la part de l’éditeur (qui a « juste » commis l’erreur de sélectionner ce titre dans sa collection). Rendu granuleux, parfois un peu flou et toujours baveux au possible. Dégueulasse, mais fidèle.


Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
2.0
Français
2.0

Un son dont la piètre qualité est encore imputable aux conditions de tournage et non pas à l’éditeur. Dolby Digital 2.0 limité et nasillard. Les doublages français rendent le film encore un peu plus mauvais, c’est dire.


Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
26 min
Boitier
Amaray

- Bandes annonces (14 minutes) : Breathing room, BTK, Five across the eyes, Ghost game, Small town folk, The living and the dead, The zombie diaries, Vanguard.

- Scènes supprimées (12 minutes): Quatre scènes coupées, pour prolonger le plaisir.

Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage