Outpost

Titre Original
Outpost
Genre
Pays
Angleterre (2008)
Date de sortie
lundi 14 janvier 2008
Durée
87 Min
Réalisateur
Producteurs
Graham Begg
Scénaristes
Rae Brunton, Steve Barker
Compositeur
James Seymour Brett
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
87 min
Nb Dvd
1

L’histoire :

Engagés par un ingénieur, des mercenaires l’escortent jusqu’à un ancien bunker, situé dans une zone d’Europe de l’Est ravagée par la guerre. Etrange, le lieu renferme un terrible secret.

Critique subjective :

Premier long-métrage du britannique Steve Barker, Outpost (2008) débarque dans notre contrée sous forme de direct to DVD.

Mélangeant guerre (en toile de fond), orientation fantastico-horrifique et construction en huis clos, Outpost évoque irrémédiablement certains métrages bâtis à partir des mêmes composantes. On songe ainsi à deux autres séries B anglaises, The bunker (Rob Green – 2001) et La tranchée (Michael J. Bassett – 2002), et, de l’autre côté de l’atlantique, à Abîmes (2002) de l’Américain David Twohy. Mais la comparaison s’arrête au niveau du concept global dans la mesure où Steve Barker, non content de faire aussi bien avec un budget moindre, va parvenir à imprégner une tonalité propre à sa première réalisation.

Cosigné par Barker, le script de Outpost est du genre carré et peu bavard. Si l’intrigue va à l’essentiel, les personnages, une bande de mercenaires couillus menés par D.C. (Ray « Rome » Stevenson, une sacrée présence à l’écran), bénéficient toutefois d’un espace pour exister. C’est donc avec un intérêt maintenu que l’on les suivra lors de leur dernière mission en Europe de l’Est (une zone de guerre dans les Balkans), mission diligentée par un ingénieur et qui les conduira jusqu’à un étrange bunker. Sur place, ils découvriront une machine jadis élaborée par les savants nazis et permettant de tordre l’espace et le temps (bien amenée, la dimension scientifique du métrage n’est jamais plombante). C’est alors qu’ils se retrouveront confrontés à de super soldats SS évoluant dans une autre dimension. Mêlant fantastique (voire science-fiction) et action (le film ménage d’excellentes scènes où les mercenaires font parler la poudre), le script de Outpost nous offre un crescendo narratif rondement mené.

Tourné en 35 millimètres, doté d’une photographie travaillée (visuels joliment désaturés tirant vers le gris vert), de décors de qualité (l’intérieur du bunker respire l’authenticité), Outpost affiche des visuels de qualité qui contribuent à instaurer une ambiance mystérieuse (et menaçante) des plus réussies, renforcée par un design sonore redoutable (bande son riche d’une multitude de détails). Repoussant sans cesse les limites de son budget, Steve Barker signe une mise en scène classieuse et peu avare en plans marquants : cadavres nus et entassés évoquant les meilleurs moments de la saga Silent Hill, silhouettes de combattants fantomatiques apparaissant dans la brume au milieu d’arbres tortueux. Une imagerie parfaitement maîtrisée.

Verdict :

Si Outpost ne révolutionne pas le genre, il fait mouche à chaque instant, s’imposant ainsi comme une série B ambitieuse et particulièrement efficace. Surveillons de près ce Steve Barker, ce pourrait bien être le prochain Neil Marshall.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1

Une image d’une qualité exemplaire. Les visuels du métrage sont parfaitement restitués. Piqué impressionnant, colorimétrie respectée à la lettre, master impeccable et encodage invisible. Des conditions de visionnage parfaites (même dans les passages particulièrement obscurs), absolument rien à redire.


Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
2.0
Anglais
5.1
Français
2.0
Français
5.1

Quatre pistes audio (VO et VF en 2.0 et 5.1) de haute volée. Déjà de très bonne facture, les deux pistes en 2.0 sont largement surclassées par un format 5.1 poussé dans ses derniers retranchements. Puissance stupéfiante, dynamique d’exception, spatialisation optimale, précision diabolique, basses profondes. Le meilleur à tous les niveaux. Un rendu sonore idéal pour sonder son home cinéma.


Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
55 min
Boitier
Amaray

- Scènes alternatives (13 minutes) : Huit scènes coupées au montage, dont une fin alternative inférieure à la conclusion retenue. On ne pourra qu’approuver ce dégraissage qui a expurgé le cut final d’intrigues secondaires et autres développements de personnages qui auraient nuit au bon équilibre de l’ensemble.

- Interviews (33 minutes) : Retour sur les ambitions du film, les personnages et le tournage en compagnie du réalisateur, de la décoratrice et des principaux comédiens. Un supplément conventionnel n’offrant pas grand-chose à se mettre sous la dent.

- Coulisses du tournage (7 minutes) : Images du tournage prises sur le vif. Un bonus sans grand intérêt.

- Bande annonce (2 minutes).

Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage