Les Soldats du Désert

Titre Original
Home Of the Brave
Genre
Pays
USA (2008)
Date de sortie
mardi 4 novembre 2008
Durée
112 Min
Réalisateur
Producteurs
Irwin Winkler et Rob Cowan
Scénaristes
Mark Friedman
Compositeur
Stephen Endelman
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
112 min
Nb Dvd
1

Trois soldats ayant combattu en Irak, reviennent dans leur pays natal, mais le retour à la vie normale ne se déroule pas sans heurts.

Réalisé par Irwin Winkler à qui l’on doit notamment « La maison sur l’Océan » ou encore « De-Lovely » en tant que réalisateur, mais surtout la série des « Rocky » en tant que producteur, « Les soldats du désert » est un film qui traite du douloureux sujet du retour des soldats ayant combattu en Irak, mais avec beaucoup moins de finesse que « Dans la vallée d’Elah » de Paul Haggis. Ici, il est question effectivement de cette difficulté à assumer les horreurs du conflit, il est question de la stupidité de cette guerre, il est question de ce que font les américains là-bas, mais surtout il est question d’un réalisateur qui ne parvient pas à assumer ses idées bien au contraire.

Le réalisateur aimerait bien dénoncer ce conflit absurde et sanguinaire et il le fait dire à un de ses personnages, mais aussitôt ensuite il surenchérit en portant le choix de ce conflit comme la libération d’un peuple. Il aimerait bien dire que la guerre est une absurdité et il le fait dire à l’un de ses personnages, mais il fait dire immédiatement à un autre que son pays lutte pour la liberté et la justice. Il aimerait bien dire que ces jeunes soldats qui sont jetés sur le front d’une guerre dont ils ne savent finalement rien, en reviennent meurtris à jamais, déconnectés entre le bien et le mal, et il le montre en effet au détour du destin de l’un de ses personnages, mais il nous offre une happy end particulièrement pataude qui, finalement, affadit complètement son personnage. Irwin Winkler semble avoir trouvé un sujet qu’il n’arrive pas à assumer et tente de sauver son film du naufrage en rendant le tout typiquement américain. Il ne parvient qu’à une seule chose, le rendre totalement insipide et dénué de tout intérêt, le film de Paul Haggis ayant 100 fois plus d’intérêt.

Même les comédiens ne semblent pas réellement persuadés du discours qu’ils tiennent. Ainsi Samuel L. Jackson (Pulp Fiction) s'ennuie pour finalement agacer le spectateur par un jeu surfait comme dans la scène d’ivresse qui sent le plastique à plein nez. Même chose pour Jessica Biel (Massacre à la tronçonneuse) qui malgré quelques moments de bravoure ne parvient jamais à vraiment atteindre l’émotivité du spectateur. L’ensemble est totalement dénué d’intérêt et les comédiens nous le font sentir.

Même le distributeur semble avoir compris que son film ne répondait pas réellement aux attentes de son public et nous offre une jaquette particulièrement racoleuse et trompeuse sur la marchandise, qui ferait penser que « Les soldats du désert » est un film d’action, il n’en n’est rien, c’est simplement un film raté, dont le sujet méritait un peu plus de panache et d’intelligence dans son traitement.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
Forcément une belle image, avec des couleurs resplendissantes, et des contrastes parfaitement tenus qui donnent un joli relief à l’ensemble. Les explosions sont impressionnantes de vérité.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1
Ce serait un comble que la piste 5.1 soit désastreuse, mais on craignait quand même une sorte de décalage entre les effets sonores et les dialogues. C’est donc une bonne surprise de voir que la spatialisation est de très bonne qualité à l’identique de la dynamique.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
30 min
Boitier
Amaray
Un making of qui parle d’un réalisateur travaillant sur son film, de la chaleur au Maroc et de l’unité qui régnait au sein de l’équipe. On prend bien soin de ne pas parler du sujet du film et de la tristesse de son traitement. Des scènes coupées, qui effectivement méritaient de ne pas se retrouver dans le film et les bandes annonces de l’éditeur. Voilà, voila, rien de mieux !
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage