Fable 2

Genre
Pays
Etats-unis (2008)
Date de sortie
vendredi 24 octobre 2008
Durée
600 Min
Producteurs
Microsoft game studio
Plateforme
Xbox360
Informations
Complémentaires
PEGI info 16+
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Non
Non
Non
Le Jeu
Critique de Vincent Devulder
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
all
Durée Film
600 min
Nb Dvd
1

Fable est tellement connu que le prochain épisode devrait s’appeler Légende ! Il faut pourtant s’interroger sur les raisons de ce succès. Fable 2 vient renforcer cette impression de titre incontournable pourtant quelques détails devraient tempérer nos ardeurs, explication.

L’histoire.

Dans un décor moyenâgeux où se côtoient, bourgeois aisés, marchands de légumes, gardes de la cité, pauvres en guenilles et viles fripouilles, notre jeune héro « petit moineau » entame sa vie.
Dans les ruelles obscures de la « basse ville », accompagné par sa sœur, il cherche à grandir avec le rêve, un jour, de pouvoir dormir dans les magnifiques lits du château de Fairfax. Arrêtés par les bruits d’une foule en extase devant un bonimenteur, ils se laissent attirer et séduire par les arguments de celui-ci, mais surtout par les dires d’une mystérieuse diseuse de bonne aventure. Une boîte magique doit leur permettre de réaliser un vœu, encore faut-il trouver 5 pièces d’or pour l’acheter. C’est ainsi que commence le long périple de « petit moineau ».

Rêve ou cauchemar ?

Après Fable rien ne sera comme avant, tellement révolutionnaire qu’il relèguera tous les autres RPG au placard. Voilà en somme l’argument de vente du jeu, ses concepteurs, développeurs (Lionhead studios et microsoft game studios) et notamment Peter Molineux (le créateur) ne tarissent pas d’éloges devant ce titre et ils sont reliés par une presse spécialisée éblouie par des démos et pré jeu spectaculaires. Seulement comme pour beaucoup de titres, les annonces ne reflètent pas toujours la réalité et plus l’attente est aiguisée plus la déception est grande. Il n’est pas question ici de « démolir » Fable 2, mais de faire le point sur ce qu’il est vraiment, sur ses points forts mais aussi ses points faibles.

Qu’est-ce que le bien si l’on ne connaît pas le mal ?

A l’origine, Fable 2 (comme le 1) est présenté comme un jeu dans lequel le monde qui vous entoure, mais aussi votre propre personnage, évoluera  en fonction de vos actions. Faire le « BIEN » ou le « MAL » influera donc directement sur vous et votre environnement et toute action sera irréversible ! La promesse donc qu’aucun d’entre nous ne terminera ce jeu avec le même personnage ni les mêmes décors, car l’action sera tellement libre qu’il sera impossible de la reproduire deux fois ! Voici qui est bien alléchant…Le rêve.
Dans les faits le personnage va effectivement se modifier en fonction de ses faits mais rien n’est vraiment cohérent. Si vous mangez de la viande, vous grossissez ! Mais si vous effectuez 20km à pied, vous ne maigrissez pas ! Vous courez pendant des heures et pas de fatigue, vous pouvez combattre avec la même ardeur qu’après une nuit de repos. Pour ce qui est de la reconnaissance de votre personnage même reproche. Tuez un passant, assassinez à tour de bras, le peuple va être très mécontent (vous risquez même de vous faire arrêter, mais quelques pièces d’or suffiront à votre liberté !) puis achetez des maisons et louez-les et le peuple vous acclamera de nouveau, on oublie vite en Albion ... Nous pourrions continuer ainsi la liste des invraisemblances de ce jeu  mais à quoi bon ?

Autre côté négatif du soft : La linéarité. Aucune liberté, c’est un peu exagéré certes mais tout de même, votre chemin est tout tracé et c’est peu de le dire. Un fil d’or vous amène directement où vous devez vous rendre, même pas besoin de chercher. Bien sur vous pouvez essayer de flâner ici ou là à la recherche de clef, gargouille et autre trésor, aidé de votre indicible toutou mais là encore vous n’irez pas bien loin, bloqué par des murs invisibles ; n’essayez même pas de monter sur un rocher c’est impossible. En fait tout est scripté et vous ne risquez pas de vous perdre.

Dernier exemple de la faiblesse de Fable2, les pièces d’or. Pour vous équiper vous devez acheter vos armes, potions et nourriture auprès de marchands mais il vous faut de l’or. Plusieurs solutions s’offrent à vous : travailler, louer des biens, trouver des trésors ou même jouer (type casino), il parait même qu’à un certain niveau, tuer des adversaire en combat vous donne de l’or mais je n’ai pas pu le vérifier. Voilà qui est bien, de la diversité, chacun fait comme bon lui semble. Seulement le concept n’est pas poussé assez loin, ce qui donne l’anomalie suivante : achetez dès que vous pouvez des biens immobiliers même petits (n’ayez jamais d’or sur vous, investissez !), planquez-vous dans un coin, laissez votre console allumée et « allez faire vos courses ou devoirs » à votre retour vous serez riche, et pour peu que vous recommenciez cette opération plusieurs fois vous serez millionnaire avant même d’avoir commencé les quêtes ! L’anomalie ici est qu’il n’y a pas de véritable marché immobilier, je ne donne pas plus d’explication mais tout cela était évitable.

Et la liberté de choix dans tout cela ?

Eh bien là encore c’est bien pauvre, lors de certaines quêtes il vous faudra choisir entre donner ou ne pas donner un parchemin ou autre chose à une personne, la mettant ainsi dans l’embarras ou non. Nourrir ou ne pas nourrir des esclaves. Laissez les mourir et vous serez mauvais, faites les vivre et vous serez bon, quel manichéisme. L’idée est bonne bien sûr, quoique je m’interroge sur les notions de bien ou de mal, mais pourquoi pas. Une fois de plus c’est une déception car les choix ne sont pas constants  et parfois, et même trop souvent aucun choix ne s’offre à vous et vous devrez suivre bêtement le script du scénario.

Conclusion.

Fable2 est un jeu d’enfant, au sens propre comme au figuré, mais il est déconseillé aux moins de 16 ans (on peut en rire). Donc c’est un jeu pour adultes, ou tout du moins grands enfants et là, vu les insuffisances du concept, eh bien cela est décevant. 10h pour faire la quête principale, et une trentaine pour faire le tour de la question. C’est faible. Alors le jeu a des aspects positifs : graphisme, son, doublage et dialogues mais sur le thème principal il est bien en dessous de ce qu’on nous a annoncé (vendu) avec comme cerise sur le gâteau, le méchant est vaincu à la fin de l’histoire, mais pas par vous… déception.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
HD 720p
Format Cinéma
Sans objet

Haut en couleur.

Il faut bien l'avouer fable 2 reste très séduisant malgrè ses défauts, celà est certainement due à des graphismes et une annimation hauts en couleur, les personnages ainsi que les environements sont de très bonne qualités et l'aspect physique est très bien rendu à l'instar des pouvoirs magiques de volonté qui explosent véritablement l'écran. l'annimation est fluide et l'impression de vitesse attenu les moments de transition entre les différents lieux de ce monde.


Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Emprisonné dans une cage de sons.

Véritablement un des points forts du titre, vous êtes enseveli dans le monde d'albion et son histoire grâce à un son d'un très haute qualité. Tout est travaillé et l'environement 5.1 vous enveloppe de craquements et de ruisselements. Le doublage de la version française est parfait et la qualité des dialogues est de très bon niveau, avec notamment beaucoup d'humour. 

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
300 min
Boitier
Amaray
Peut être devrait on penser à un MMORPG car si il est possible d'y jouer en coopération de manière restrictive, rien d'autre à l'horizon. Possibilité de télécharger de nouveaux contenus mais payants cela va de soi... cela est un peu juste pour un jeu à peine sorti et dont la quête principale est relativement sommaire.
 
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage