Mulberry street

Titre Original
Mulberry street
Genre
Pays
Etats-Unis (2006)
Date de sortie
samedi 9 mai 2009
Durée
81 Min
Réalisateur
Producteurs
Victor Assante
Scénaristes
Jim Mickle, Nick Damici
Compositeur
Andreas Kapsalis
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
81 min
Nb Dvd
1

L’histoire :

Une étrange maladie qui enfante des créatures hargneuses (hybrides entre hommes et rats) se répand sur l’île de Manhattan.

Critique subjectif :

Ecrit, réalisé et monté par Jim Mickle, Mulberry street (2006) est le premier long-métrage de son géniteur, habitué jusqu’alors à occuper d’autres fonctions (électricien, accessoiriste, storyboardeur) sur diverses productions.

Bien accueilli dans les festivals (il fut notamment primé à Toronto, Amsterdam et au Fantasia film festival), sélectionné dans l’anthologie Horrorfest « 8 films to die for » (cuvée 2007) et nanti d’une bonne réputation, Mulberry street est paradoxalement d’un abord décevant. Rendu DV baveux (couleurs verdâtres et image granuleuse à souhait), usage abusif des gros plans, montage saccadé et démarrage faiblard (présentation laborieuse des personnages), on ne peut pas dire que le film débute en faisant forte impression. Imputables à des choix artistiques peu pertinents, ces défauts découlent aussi de contraintes lourdes (18 jours de tournage, budget très serré).

Fort heureusement, ces éléments apparaîtront moins gênants au fur et à mesure que le film rentrera dans le vif du sujet. Quel sujet d’ailleurs ? Une histoire de rats qui, lors d’une journée de canicule à New York, deviennent extrêmement agressifs. Pis encore, les citadins qui ont eu le malheur de se faire mordre vont se changer en rongeurs humanoïdes assoiffés de sang. Les occupants d’un vieil immeuble de Mulberry street, promis à la démolition, seront aux premières loges de cette terrible épidémie.
Zombie movie déguisé dans lequel des créatures bestiales remplacent les habituels morts-vivants (les hommes-rats frénétiques renvoient aux contaminés de 28 jours plus tard), Mulberry street prend parfois des allures de fable « romerienne » sur le caractère aliénant d’une urbanisation outrancière (on pense parfois à Zombie) et une gestion de crise qui s’opère sans prendre des pincettes (on songe à The crazies, du même George Romero). Même si les visuels demeurent bancals et que l’émotion ne fait que poindre là où elle aurait du exploser (les dernières scènes), le film se révèle plus efficace dans sa seconde partie et dispense quelques séquences enfin dignes d’intérêt (l’ancien boxeur se frayant un chemin avec ses poings).

Verdict :

Loin d’être une franche réussite (même si l’on ne sombre jamais dans l’écueil du gros nanar façon Les rats de Manhattan), Mulberry street mérite éventuellement que l’on y jette un œil.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1

Rendu baveux, grain très prononcé, couleurs verdâtres … autant d’éléments qui tiennent au support employé (format DV crasseux) et à des choix artistiques hasardeux plutôt qu’à une quelconque négligence de l’éditeur. A l’arrivée, si l’esthétique n’est pas des plus agréables à l’œil, on ne saurait donc en blâmer l’éditeur, qui réalise un travail tout à fait convenable (encodage très correct notamment) à partir du matériau de base.


Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
2.0
Français
2.0

Des pistes stéréo de facture moyenne. Que ce soit au niveau de la clarté, de la dynamique ou du mixage, le rendu sonore ne fait jamais d’étincelles. Des pistes sans panache particulier, mais qui assurent toutefois une qualité audio acceptable.


Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
21 min
Boitier
Amaray

- Scènes coupées (2 minutes) : Deux scènes coupées sans intérêt narratif majeur.

- Tests maquillage (3 minutes) : Essais des maquillages prosthétiques utilisés pour les créatures.

- Croquis (2 minutes) : Design des personnages.

- Tournage avec les rats (2 minutes) : Making of des quelques scènes faisant intervenir de véritables rats.

- Tests effets spéciaux (1 minute) : Retour sur les plans impliquant des trucages numériques.

- Storyboards (9 minutes) : Comparatifs story-boards / film.

- Bande annonce (2 minutes).

Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage