Stake Land

Titre Original
Stake Land
Genre
Pays
Etats-Unis (2010)
Date de sortie
mardi 4 octobre 2011
Durée
97 Min
Réalisateur
Producteurs
Larry Fessenden
Scénaristes
Jim Mickle, Nick Damici
Compositeur
Jeff Grace
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
97 min
Nb Dvd
1

L’histoire :

Dans un futur dévasté où sévissent les vampires, un jeune homme (Martin) et un vieux dur (Mister) sillonnent les routes des Etats-Unis.

Critique subjective :

Dernier opus de Jim Mickle et Nick Damici, Stake Land a d’abord été pensé comme une série destinée à Internet (cf. les webisodes disponibles dans les bonus du DVD). Le projet prendra ensuite une toute autre dimension grâce à l’engouement de Larry Fessenden qui, via sa société Glass Eye Pix, permettra à Stake Land de devenir un long-métrage, une œuvre qui nous parvient aujourd’hui sous forme d’inédit vidéo.

Film post-apocalyptique, bande horrifique peuplée de vampires, western, road movie … Stake Land est tout cela à la fois. Aussi copieux soit-il, le mélange des genres n’en reste pas moins étonnamment digeste, l’univers développé affichant une cohérence rare. Hybridation réussie, le film séduit d’emblée par sa qualité plastique. La mise en scène au cordeau, la superbe photographie et le background délabré produisent leur effet. L’atmosphère de désolation et de désespoir (vision parfois très pessimiste de l’humanité) est palpable. Le côté fantastique est également plutôt bien ficelé. Si le métrage ne révolutionne pas le mythe du vampire, il apporte toutefois sa pierre à l’édifice avec des suceurs de sang puissants et bestiaux qui traversent plusieurs phases d’évolution (les plus vieux ayant l’épiderme quasi-blindé). Au-delà des éléments précités, ce sont surtout des plages contemplatives et une mélancolie évoquant le cinéma de Terrence Malick qui confèrent à Stake Land son identité bien particulière.

Malgré de menus défauts (structure narrative un peu décousue, émotion limitée et bad guy caricatural), Stake Land constitue un bond de géant dans les filmographies de Jim Mickle (scénario, réalisation et montage) et Nick Damici (scénario et interprétation). Inspiré, le premier affine ici sa mise en scène (style carré qui magnifie le côté western) tandis que son compère améliore son jeu, allant même jusqu’à s’imposer comme le nouveau Kris Kristofferson. Qu’il paraît loin le temps de Mulberry Street (leur premier long), une œuvre fantastique fauchée et peu convaincante. Plus ambitieux, plus original, plus beau (impressionnant rendu pour la caméra Red-one), mieux joué, Stake Land se hisse vers d’autres sphères. Un cap a été franchi et vu la hausse qualitative constatée, il va sans dire que l’on attend de pied ferme une troisième collaboration entre les deux hommes.

Verdict :

Une série B honorable.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1

Une restitution d’image optimale. Le master numérique (le film a été tourné avec la caméra Red-one) affiche un piqué assez impressionnant, la colorimétrie impeccable sublime la photographie et la compression joue sa partition en sourdine (à quelques infimes exceptions près). D’excellentes conditions de visionnage.


Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
2.0
Français
5.1

Trois pistes au choix avec une version originale en 2.0 et 5.1 et une version française en 5.1. Si chacune des pistes se montre tout à fait efficace (clarté et énergie sont au rendez-vous), la VO 5.1 décroche la palme avec un rendu plus immersif. Médiocres, les doublages français plombent quelque peu le visionnage. On optera donc, de préférence, pour la VO.


Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
51 min
Boitier
Amaray

- Sept webisodes de Stake Land (33 minutes) : Des petits épisodes (six minutes maximum) qui nous éclairent sur le passé des différents personnages. Des séquences qui n’ont parfois rien à envier à celles du film. Très plaisant à découvrir.

- Le journal de bord de Jim Mickle en pré-production (14 minutes) : Plongée sans fard dans la préparation du métrage. Captivant.

- Stake Land les effets spéciaux (2 minutes) : Quelques passages en mode avant / après. Un bonus qui permet surtout d’apprécier l’impressionnant travail d’étalonnage.

- Bande annonce (2 minutes).

Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Webisodes