En explorant les ruines d’un royaume chinois enterré depuis des siècles, le milliardaire Tony Stark déchaîne une ancienne prophétie qui prédit la résurrection du mandarin, l’empereur de la dynastie chinoise la plus violente et la plus sombre que la terre ait jamais connu. Pour contrer cette force destructrice, le richissime inventeur met au point une armure de combat truffée d’armes de pointe. Sous le nom d’Iron Man, Tony Stark n’a alors de cesse de parcourir la planète pour lutter contre les guerriers maléfiques du Mandarin qui préparent le retour de leur maître.
Ce film d’animation peut s’avérer déstabilisant pour le néophyte, qui ne connaît d’Iron man que la version cinéma. Car cette nouvelle version sur l’origine d’Iron Man se trouve être un combat entre les forces maléfiques du « Mandarin ». La confusion que provoque ce long métrage d’animation est dû essentiellement au fait que le générique d’ouverture reprend les images du film, une maladresse qui pousse le spectateur a se poser bon nombre de questions, sur les véritables débuts du héros.
Côté scénario, on joue définitivement la carte du film d’animation proche des adaptations cinéma, en évitant les ficelles un peu trop naïves et en ne se fixant aucune limite dans la gestion des scènes d’actions, pour coller au plus prêt de l’adaptation cinéma d’Iron Man. Ainsi, il n’est pas surprenant d’assister à une exécution, certes rapide, mais surprenante dans un tel programme. Les scénaristes ont opté pour un ton plus proche d’une adaptation tous publics que pour un film d’animation directement adressé aux jeunes publics. Un choix discutable qui peut aisément relancer le débat sur la banalisation d’une certaine violence qu’avait déjà soulevé en son temps la série « Dragonball Z ». Car l’ensemble ne manque pas d’intérêt, mais surprend par des scènes à la violence parfois trop visible et aux discours quelquefois discutables.
Côté animation, on est servi par un véritable souci de qualité et de cohérence. Les graphismes sont fluides, les couleurs surprenantes et l’ensemble est d’une très grande cohérence. On apprécie d’ores et déjà le travail des dessinateurs, qui nous donne une vision très proche de la BD, tout en ne faisant pas l’impasse sur la fluidité. On est très proche des grands films d’animation traditionnelle de Disney.
En conclusion, « Iron Man » est un long métrage d’animation au graphisme soigné, mais aux choix scénaristiques parfois douteux, même si proches de la BD originale.