Ultimate X le film

Ce document présente quelques unes des plus belles épreuves des X-games 2001. Au programme : Skate, free style à moto ou en BMX, course de BMX ou de luge sur asphalte. Le tout est agrémenté de nombreuses interviews des sportifs (skate :Tony Hawk, luge :David rogers, moto : Travis Pastrana, BMX : Cory Natazio parmi beaucoup d’autres) ou de professionnels (médecin (!), organisateur, …) des sports extrêmes.

 

Critique artistique

Dans une interview, on entend dire que « ces sportifs sont les plus mal payés de la planète ».

Dans le cas présent, c’est sûrement exagéré. Les X-games, c’est un peu la Rolls Royce des sports extrêmes et certains sportifs tiennent plus du « boys band » ou du faux « dur à cuire ». Mais dans tous les cas, pour le sport ce n’est pas du « toc ». Les exploits sont bien réels et des moyens importants ont permis de bien les capturer pour les besoins de ce film.

Pour Ultimate X, la plupart des documents ont été filmés sur pellicule argentique. Des caméras embarquées ou sur bras panoramique permettent de suivre l’action sans aucun faux mouvement. Une réalisation dynamique enchaîne le tout. Le calme de la street luge fait place à la fureur des motos free style puis à un ballet de skate aérien. Les puristes qui regarderont le programme avant tout pour les techniques des sportifs seront sûrement déçus par trop d’effets spéciaux sur les images : accélérés, marche arrière, images saccadées qui transforment parfois le film en clip vidéo. Les autres admireront plus simplement une image léchée avec quelques plans fabuleux comme ce ballet aérien de motos sur fond de soleil couchant.

La bande sonore résolument rock accompagne les images : Pennywise, third Strike, … Elle colle parfaitement aux images et peu parfois sembler un peu trop présente au détriment de la furie des moteurs.

 

Un moment fort

La section des os cassés lorsque que Travis Pastrana et Matt Hoffman nous parlent de leur quelques 75 fractures et autres comas ! Les âmes sensibles sont prévenues !

 

Verdict

On en redemande ! Ce DVD est à consommer sans aucune modération et si les 36 minutes du film vous semblent courtes, allez donc jeter un œil sur la section bonus !

Le format est 4/3 comme tout film IMAX. A noter également, comme tout film IMAX, que le générique final est quasiment illisible même sur un écran de 82cm !

Sinon l’image est de bonne qualité. La pellicule est très légèrement tachée et présente un bon grain mais c’est pardonnable car filmé dans des conditions plutôt difficiles. Ici, on ne refait pas la prise à cause d’un manque de lumière. Sur le film, quelques passages proviennent de la vidéo comme l’exploit de Tony Hawk et la plus faible qualité de l’image tranche avec le reste du document.

La version zone 1 était estampillée THX, la zone 2 n’a hélas plus ce label.

 

Pour la section bonus, les documents vidéo sont plus nombreux mais toujours de bonne qualité.

Un son de grande qualité qui vous place tantôt au cœur de l’action, tantôt à la position de spectateur. Une dynamique exceptionnelle permet à la musique, aux moteurs ou aux réactions de la foule de vous mettre dans l’action. L’ensemble des enceintes est bien exploité sans excès dans la spatialisation.

La piste DTS présente une nette amélioration sur la piste dolby digital. La musique, très présente sur les enceintes arrières, est bien mieux définie en DTS.

Le doublage effectué par Disney est d’une grande qualité même si les voix utilisées sont trop connues.

Une mention spéciale pour la seconde séquence street luge qui allie une musique relaxante et la retranscription sans faille de l’ensemble des bruits de roulement.

 Pour la section bonus, les documents sont en stéréo non doublés et quelques interviews présentent un son saturé de moindre qualité.

Les menus sont tous animés et accompagnés par la BOF du film. Il y a à peu près 2 heures de bonus. Ceux-ci sont réalisés avec autant de soin que le film lui-même et permettent d’accéder à des portraits et interviews plus longues des sportifs, quelques figures de skate et de BMX, beaucoup de compilations de gamelles et os cassés (en bonus caché), un retour sur la veille école (le skate il y a 30 ans) , les filles des sports extrêmes, …

Des images de ski nautique sont également accessibles dans les bonus. Le sport n'étant pas représenté dans le film.

On peut également revoir plus longuement les exploits des médaillés. A noter que les images sont dépourvues de logos, chronomètres ou sponsors. 100% de l’image est attribuée au sportifs.

Une section mégamix permet également d’écouter tranquillement de la bonne musique rock sur des images de sports mais sans les bruitages.

La quasi majorité des bonus est accessible de 2 manières différentes :

-          par les menus

-          par la visualisation interactive du film

Dans la seconde version, le film nous présente régulièrement des icônes animés (optionnel) qui permettent d’approfondir une discipline. Par exemple pour la street luge, on peut voir l’intégralité de la course du film, visualiser le portrait du vainqueur ou voir un document historique de ce sport.

En terme d’interactivité, c’est un modèle du genre. L’utilisation des icônes est expliquée par une courte présentation et cette option n’empêche pas le sous-titrage du film (contrairement à beaucoup d’autres films).

 

 

L’utilisation abusive d’icônes dans les menus embrouille un peu la navigation mais au bout de quelques minutes, on s’y retrouve.

Autre mauvaise nouvelle, 2 bandes annonces sont affichées à chaque insertion du disque dans votre lecteur pour des « nanars » de l’éditeur.