Everybody's fine

Genre
Pays
USA (2010)
Date de sortie
mercredi 25 août 2010
Durée
99 Min
Réalisateur
Producteurs
Gianni Nunnari, Ted Field et Vittorio Cecchi Gori
Scénaristes
Kirk Jones
Compositeur
Dario Marianelli
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
99 min
Nb Dvd
1

Robert De Niro attend ses enfants pour un repas de famille. Lorsque ces derniers se décommandent à la dernière minute, il décide de leur faire une surprise et de traverser les Etats-Unis pour leur rendre visite.

Le sujet de la rédemption, n’est pas nouveau et le scénario Kirk Jones revient dessus sans beaucoup d’originalité. Pour être Franc et clair dès le début, avec ce type de sujet, il vaut mieux voir  « Mr Smith » avec Jack Nicholson. Car le voyage initiatique du héros prend beaucoup plus d’ampleur avec les capacités dramatiques de l’acteur. Car il faut bien le dire Robert DeNiro (Angel Heart) est un très grand acteur, mais sa prestation ne parvient pas à sortir du nombre de celles déjà souvent utilisées. L’acteur ne parvient pas à faire oublier ses précédentes compositions et notamment celle de « Mon beau-père et moi ». Jamais complètement juste, même dans les scènes fortes en émotion, l’acteur joue beaucoup trop en retrait et ne parvient jamais à totalement nous embarquer. Semblant compter beaucoup trop sur son charisme que sur ses capacités à offrir une nouvelle composition, la star donne dans le minimum syndical et le reste de la distribution en fait autant, à commencer par Drew Barrimore (ET) qui, à l’image de son personnage ne sait pas comment se situer par rapport au jeu de son illustre partenaire.

Et la réalisation de Kirk Jones (Nanny McPhee) n’arrange rien. Le réalisateur donne à son sujet une impulsion particulièrement lente de son histoire et, ce qui se devait d'être un voyage initiatique et une sorte de rédemption, devient d’un coup très ennuyeux et le spectateur ne se sent ainsi jamais totalement impliqué dans le processus. Le réalisateur se pose en témoin de sa trame et sa mise en scène en pâtit d’ailleurs tout autant,  les comédiens  ne savent pas où se placer et l’on perd très vite l’intérêt de ce film. Car l’idée de départ était pourtant bonne, celle d’un père de famille qui décide de partir à la rencontre de ses enfants pour échapper à la solitude et pour leur dire à quel point il les aime. Seulement au fil de son voyage, il découvre que sa famille l’a longtemps mis à l’écart des vérités de la vie.

Privilégiant les grands plans larges et silencieux au détriment d’un rythme qui devient d’un coup un peu trop lent, le réalisateur fait le choix surprenant d’alourdir son propos par une mise en scène très en retrait, et ne parvient pas à en faire jaillir les bonnes idées. Car ce qui fonctionnait dans le film « Mr Smith » n’arrive pas à donner une impulsion nouvelle à celui de Kirk Jones.

Et le scénario d’ailleurs  n’aide pas à la bonne marche du film. En effet, le scénariste accumule les clichés pour mieux faire ressortir les failles de ses personnages mais manque terriblement de finesse et du coup manque de peu son effet de surprise qui aurait put offrir à Robert DeNiro une possibilité de sauver sa prestation en plongeant corps et âmes dans une scène mélodramatique de haut vol. Et le comédien se prend d’ailleurs les pieds dans le tapis en n’assurant pas du tout sur le plan émotionnel. Les scénaristes ne parviennent   jamais à trouver le petit plus qui pourrait éventuellement sauver leur trame du naufrage original de leur histoire. Car finalement le personnage de Mr Smith qu’interprétait en son temps Jack Nicholson fut hautement meilleur et l’histoire traitée avec beaucoup plus de finesse et d’intelligence.

En conclusion « Everybody’s fine » rate de peu son but, par la faute d’une mise en scène très en retrait de comédiens pas réellement concernés par le sujet et d’un scénario qui accumule un peu trop les clichés sans jamais en donner la contre partie. Dommage !

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Une image soignée avec des couleurs particulièrement bien tenues. Les  contrastes donnent une véritable profondeur à l’ensemble  Le support est d’une grande efficacité pour donner un véritable volume aux ambiances.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1
Une piste 5.1 qui se veut tendre et discrète lorsque nécessaire. La dynamique fait dans la douceur pour coller au plus prêt du film et ne pas alourdir plus que nécessaire l‘expérience du spectateur. La spatialisation est minutieuse et les effets sonores ne viennent pas empiéter sur les dialogues.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
45 min
Boitier
Amaray
Les commentaires audio complets de l’équipe du film, et un making of à voir de préférence après le film. Un peu léger tout de même, mais pas honteux.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
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Multi-angle
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