Covert affairs : Saison 1

Jeune et jolie recrue de la CIA, Annie Walker, fait ses premiers pas dans le monde de l’espionnage. Dès son arrivée à Langley, elle se trouve un allié en la personne d’Auggie, un agent contraint de superviser les opérations de son bureau, des suites d’un accident en Irak qui lui a fait perdre la vue. Toutefois, Annie doit faire face aux nombreux dangers de ses missions, tout en cachant à sa famille son métier.

Nouvelle venue dans les séries d’espionnage, « Covert Affairs » suit les aventures d’une jeune femme dont le métier la contraint à cacher à ses proches son métier et à affronter l’ombre de l‘amour de sa vie. Loin de révolutionner le genre, la série se suit sans beaucoup d’entrain, mais sans trop d’ennuie non plus. Avec une réalisation oscillant entre « High Tech » et « Old School », la série ne révolutionne pas du tout le genre. Notamment par la faute d’intrigues, parfois caricaturales et parfois sans grande originalité, « Covert affairs », ne sait pas encore où se situer, mais parait bien décidé à s’imposer en utilisant des clés toujours efficaces, comme les filatures, les fausses pistes et le rythme si chère aux séries d’espionnage. Mais elle utilise aussi ses principales faiblesses avec notamment des effets spéciaux que l’on croirait sorti d’un épisode de Derrick, comme lors du troisième épisode, où les scènes en voitures semblent venir des temps anciens.

Pourtant l’idée est bonne, avec des personnages qui parcours le monde au fil des missions, les services secrets de tout pays qui viennent prêter mains fortes et ainsi de suite. Chaque épisode est un dépaysement, mais la mise en scène et certainement le scénario d’ailleurs ne parvient jamais à totalement nous captiver, même en utilisant la vie privée des héros. Cette première saison se suit sans totalement nous embarquer. Un peu comme un programme d’après-midi idéal pour démarrer une sieste, ce qui est un comble pour une série d’espionnage pleine de courses poursuites, de coups de feux et autre hauts faits à la James Bond.

Et la distribution ne vient pas rassurer sur ce terrain là, car si l’actrice Piper Perabo tente sans retenue de rendre crédible son personnage, elle se prend les pieds dans le tapis par trop d’incohérences, comme le fait de courir un 100 mètres avec des talons aiguilles. Mais le pire reste le jeune acteur Christopher Gorham qui ne parvient jamais à être totalement crédible en aveugle, notamment dans les plans serrés, il n’est d’ailleurs pas rare de s’interroger sur le devenir du personnage, en espérant que le calvaire de l’acteur qui se force, non sans mal, à faire croire à sa cécité, ne soit enfin soulager par je ne sais quel miracle de la technologie qui lui permettrait dans les prochaines saison de retrouver sa vue.

En conclusion, idéal pour démarrer une sieste, « Covert affairs » ne parvient pas à totalement captiver son auditoire. Avec des intrigues intéressantes, mais une mise en scène fragile et un scénario faisant appel à beaucoup trop d’incohérences.

Une image soignée avec des couleurs particulièrement bien tenues. Les contrastes donnent une véritable profondeur à l’ensemble Le support est d’une grande efficacité pour donner un véritable volume aux ambiances, et tout son sens à la série, notamment lors de l’utilisation des effets spéciaux.

Une piste Stéréo, qui tient ses promesses, mais qui souffre d’un léger surgonflage en basse, particulièrement lors des scènes explosives. Pour le reste la spatialisation reste cohérente, même si les dialogues sont parfois un peu en retrait. Une piste 5.1 auarit été un peu plus cohérente, espérons simplement que la deuxième saison se rattrapera.

Des scènes coupées et un making of dicéminé sur chaque dvd, les bonus restent honnête sans trop d’originalité.