La Tribu Arc-en-Ciel

Titre Original
The Rainbow Tribe
Genre
Date de sortie
mardi 13 septembre 2011
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Non
Non
Anglais
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Simon Bitanga
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
0 min
Nb Dvd
1

Des petits trucs ne vont pas trop dans la vie de Morgan Roberts. Non pas d’un point de vue familial mais plus d’un point de vue personnel … Frisant la déprime, il retourne se ressourcer quelques temps au camp de vacances de son enfance où y travaille son ami de vieille date Sonny. Ce dernier lui propose, tant qu’il est là, de s’occuper d’une bande de bambins pour le moins turbulents : avec Calvin l'excité, Ryan la brute, Josh l’hypocondriaque-savant, Boo le discret, Sampson le costaud et Charles le Petit Lord, le repos ce sera pour une autre fois.

LES JOLIES COLONIES DE VACANCES

La jaquette peut laisser penser qu'on vend un film où des garnements vont faire vivre l'enfer à des monos qui n'en demandaient pas tant, avec un programme basé sur de la tarte à la crème qui vole, des pièges à rats qui se renferment violemment sur les orteils et autres moufettes assassines en animatronique. Pas tout à fait.

On parie alors sur un énième téléfilm mielleux et grand public dans le même délire que les productions Disney ? Pas vraiment. Mais quand même un peu.

Pas vraiment pour 2/3 raisons : le titre, rappelant assez ironiquement comment Joséphine Baker nommait l'ensemble de ses nombreux enfants adoptés, a pour connotation «vivre ensemble en harmonie alors qu'on est tous différents à tout point de vue, c’est possible». Sans partir pour une leçon de vie en communauté dès l’âge ingrat, l’esprit y est, le traitement également. Là on touche le gros point fort du film.

Comédie familiale typique, certes, mais ici on est plus permissif que d'habitude sur le langage fleuri : on appelle un chat «un chat» et sans pour autant tomber dans le (trop) graveleux, les propos sont conformes à ce que l'on peut attendre de petits garçons ayant passé l'age de regarder les Teletubbies. Du coup, certains gags sont un peu crus, soyez prévenus.

Au niveau de l'interprétation, les kids prennent du plaisir à jouer les canailles : comportements d'enfant gâté, un rien mal élevés, volontiers grossiers, souvent bagarreurs et naturellement allergiques à toute forme d'autorité … Ça agace ? C'est le but !! Ils ont l'air de s'être bien amusés sur le tournage, ce qui contamine agréablement le film.

Comédie familiale au ton un peu plus gras (souvent) et grave (par moments) que de coutume : l’animateur laisse femme et situation professionnelle derrière lui pour retourner un peu en enfance. Agissement qui peut le faire passer pour un immature égoïste mais agissement compréhensif au vu de circonstances atténuantes liées à sa détresse. Tout cela va le rapprocher des petits sacripants et créer avec eux un lien exclusif : il devient vis-à-vis d'eux non pas un adulte respecté mais limite uns des leurs, ce qui occasionne alors quelques moments d'émotion plutôt bien rendus à l'écran.

Mais quand même un peu parce que c’est effectivement une comédie familiale où les éléments sérieux du scénario, ainsi que leurs résolutions, sont simples, (trop) rapides et rassurantes. On n'a jamais cherché à développer de la complexité ni même de faire un exemple phare de cours d’éducation mais lier l'adulte et les enfants sur le terrain de l’insouciance pouvait laisser présager quelque chose de plus subtil. Tant pis, ce n'est pas plus mal. On va se contenter d'une narration claire, une mise en scène professionnelle mais sans surprise ; de thèmes musicaux que n'aurait pas renié des séries du genre 7 à la Maison ; tout le monde apprend au contact des autres, vit une expérience forte et règle ses problèmes dans la joie et les bêtises ; … On a connu de pires vacances. Et de pires films aussi.

Conclusion :

La Tribu Arc-en-ciel demeure un correct, carré, sympathique mais prévisible métrage, bien supérieur à la moyenne des productions de ce type. Il divertira et passera son petit message à la jeune audience sans pour autant les prendre pour des gros débiles. Éventuellement les parents peuvent accompagner la séance sans crainte et pourront même se sentir concernés, à condition de pouvoir se projeter quelques (dizaines d’) années en arrière.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.78:1

Le film se regarde dans d'excellentes conditions : les couleurs, les contrastes, la compression, … Nickel, net et sans mauvaises surprises, quelles que soient la nature des scènes. Rien à redire. 

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Anglais
5.1
Français
5.1

Du bon travail avec un Dolby Digital robuste et spatialisé comme il faut. Que ce soit pour les musiques ou les dialogues, tout est parfaitement audible et favorise un confort d'écoute optimal, bien qu'un peu plus de naturel pour la piste en VO.
Si vous êtes équipés, optez sans hésiter pour la très classe piste DTS (uniquement en VO), à la dynamique et profondeur plus importantes encore.

NB : les sous-titres ne correspondent pas toujours aux dialogues et semblent plus proches de la VF retranscrite telle quelle.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray


Le DVD propose comme seuls bonus un diaporama et les bande annonces de films dans le même camaïeu : Boat house Detectives (VF) ; Monster Mutt (VO) et Diamond Dog Caper (VO).

Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage