The loved ones

Titre Original
The loved ones
Genre
Pays
Australie (2009)
Date de sortie
mardi 11 octobre 2011
Durée
81 Min
Réalisateur
Producteurs
Christopher Mapp
Scénaristes
Sean Byrne
Compositeur
Ollie Olsen
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
81 min
Nb Dvd
1

L’histoire :

Le soir du bal de fin d’année, un jeune homme est séquestré par la fille dont il a refusé d’être le cavalier.

Critique subjective :

Premier long-métrage écrit et réalisé par l’australien Sean Byrne, The loved ones nous parvient sous forme d’inédit vidéo, précédé d’échos flatteurs et auréolé d’un prix du jury au Festival du film fantastique de Gérardmer.

The loved ones débute comme une comédie adolescente particulièrement réussie. Petite bourgade isolée, vie paisible. Les jeunes du coin traînent leur spleen. Fin des cours, début des vacances d’été. L’incontournable bal de fin d’année se profile. Les cœurs s’emballent, les hormones s’affolent. Cette ambiance particulière, un brin mélancolique, est parfaitement capturée à l’écran. Devant la caméra de Sean Byrne, l’alchimie fonctionne, la magie opère. On profite ainsi d’une belle galerie de petits moments de grâce oscillant entre drôlerie et mal être.

Relayant cet aspect au second plan (via une amusante romance entre un garçon timide et une adolescente à fleur de peau), la suite du métrage emprunte le chemin plus cahoteux de l’horreur. Parce qu’il a refusé de l’accompagner au bal, Brent est kidnappé par Lola et son père. Le calvaire peut commencer. Séquestré, humilié, blessé dans sa chair, le jeune homme devient la marionnette de Lola, surnommée Princess. Un rôle ambivalent tenu par l’excellente Robin McLeavy, une comédienne qui crève l’écran. Les deux facettes du personnage (effacée et craintive au lycée, tyrannique et violente à domicile) sont parfaitement incarnées. Aussi convaincante que soit l’interprétation, cette partie horrifique du métrage n’en reste pas moins beaucoup moins probante que la précédente. En basculant dans l’épouvante, le film de Sean Byrne se fait plus convenu, sans grande surprise. Nettement moins réussi. On sent que les influences (Massacre à la tronçonneuse en tête) n’ont pas été complètement digérées. Dès lors, on est assez gêné face aux propos d’un réalisateur qui prétend que The loved ones « tord les conventions du film d’horreur et renouvelle le genre ». Restent le jeu intéressant sur une forme douce (couleurs acidulées, musique paisible) et deux passages marquants (l’éprouvante tentative de lobotomie maison et la fosse aux anciens « prétendants »), seuls éléments à emporter pleinement l’adhésion dans cette seconde partie. On appréciera aussi le fait que le film ait eu le bon goût de ne pas se vautrer dans la facilité du torture porn (du moins à peu de choses près) en ces temps où pullulent les ersatz de Saw.

Verdict :

Intéressant mais trop bancal pour convaincre pleinement, The loved ones révèle néanmoins un réalisateur prometteur. S’il y a bien une chose à retenir, c’est que Sean Byrne est à suivre de près.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1

Une qualité d’image bonne mais pas parfaite. Les visuels doux et colorés sont savamment retranscrits à l’écran (le jeu chromatique prend toute sa dimension). Le master s’avère propre et présente un joli piqué. Seule la compression vient quelque peu refreiner notre enthousiasme. On déplore en effet un phénomène de pixellisation au niveau de certains plans (les plus sombres surtout). Pas de quoi vous ruiner la séance mais le défaut est suffisamment prononcé pour être remarqué.


Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Anglais
2.0
Français
5.1
Français
2.0

Des pistes sonores de belle facture. Le 2.0 (VO et VF) s’avère tout à fait correct quoiqu’un peu limité, surtout en comparaison avec les pistes 5.1 (VO et VF également). Beaucoup plus enveloppantes, ces dernières nous permettent aussi de mieux profiter de la sympathique BO du film (dont la chanson Love hurts est le joyau). Du bon.


Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
39 min
Boitier
Amaray

- Interviews (37 minutes) : Entretiens avec le réalisateur, les principaux acteurs, le superviseur des effets spéciaux de maquillage et le directeur artistique. En fonction de l’intervenant, on alterne entre l’intéressant (l’interview de Sean Byrne étant la plus riche) et l’anecdotique. On glane néanmoins de substantielles informations sur le métrage.

- Film annonce (2 minutes).

Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
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