Electronic Arts reprends les mêmes recettes proposées par les Sims 2. La bascule Sims 3 est dorénavant complétée par l’extension (PC) Animaux et Cie, qui prend la forme d’un jeu complet à part sur plateformes NDS/PS3 ou XBOX360. C’est la version XBOX 360 Kinect que nous avons testé.
Rappelons que la licence Sims est le vecteur de dizaines d’éditions sous trois générations de jeu. Au total ce sont 125 millions d’exemplaire de cette licence qui ont été vendues à travers 60 pays depuis le début, traduit en 22 langues.
L’éditeur ne cache pas que dans les multiples enquêtes qu’il mène pour peaufiner l’intérêt des extensions au jeu principal, la gestion d’animaux arrive en tête. Il n’y a d’ailleurs qu’à observer dans le monde Nintendo le fort succès des jeux de gestion d’animaux.
Gestion animale
Les Sims 3 animaux et Cie proposent, outre la gestion d’une famille humaine, de gérer des animaux, à l’identique des humains, c’est en fait un membre à part de votre famille. A savoir, dans ce jeu une famille est limitée à 6 humains et 5 animaux. A vous également d’organiser l’interaction entre animaux et surtout avec votre famille.
Il est bien évidemment prévu de personnaliser totalement l’apparence des animaux (chiens et chats uniquement au départ du jeu), d’en acheter ou d’en adopter. Autant dire que la personnalisation de la famille au grand complet est une phase relativement longue, un plaisir toutefois évident pour de nombreux adeptes des Sims.
Plusieurs dizaines de races sont disponibles tant pour les chiens et les chats, on notera d’ailleurs ici que les versions console « oublient » bien malheureusement la gestion de chevaux qui restent une exclusivité de la version PC.
Tout comme pour les humains, les possibilités de personnalisation des animaux sont puissantes et comprennent quasiment toutes les particularités d’un animal. Les possibilités sont évidement différente en fonction du type d’animal ; on retrouve par exemple des notions d’autonomie pour les chats et de compétence de chasse pour les chiens.
Si le choix au départ est lié à une race, sachez toutefois que lors de la personnalisation vous pouvez aller chercher des options dans d’autres races, c’est ce que l’on appelle alors créer un bâtard qui aura le mérite d’être franchement unique ! Outre le physique (pelage, formes…) le caractère de l’animal est également un élément de personnalisation, l’animal pouvant même être affublé de souhaits long terme. Je ne suis pas certain que cela reflète une réalité animale mais cela a le mérite de donner de l’intérêt au jeu.
Il est également possible d’aller acheter un animal, voir même d’aller un sélectionner un dans un refuge. Je jeu consiste alors à faire connaissance (l’animal peut être un adulte).
Besoins quotidiens
Evidemment le but du jeu est de proposer des préoccupations différentes et, outre les enjeux liés à la capacité à maitrisé l’animal, c’est la gestion des besoins quotidiens qui monopolise beaucoup l’attention. Mettre face à face un chien et un chat expose évidemment à quelques confrontations de races ; vous découvrirez assez vite alors une jauge de griffes pour les chats ou une jauge de destruction pour les chiens. Il est également requis d’acheter les accessoires et mobilier nécessaire à la bonne humeur de vos animaux de compagnie.
Jouabilité
La jouabilité sur console demande un certain temps d’adaptation lorsqu’on est habitué aux versions PC mais franchement c’est plutôt bien fait et l’on se retrouve assez rapidement à évoluer rapidement entre les options et commandes. Tant mieux car la gestion des animaux est comme celle des humains et requiert de nombreux aller et retour entre commandes et validations diverses.
Quel intérêt alors ?
La gestion d’un animal est moins riche qu’un humain, c’est sur. Toutefois, le fait que les préoccupations sont franchement différentes apporte un réel intérêt au jeu. L’importance des traits de caractères et compétence est également un élément important de consolidation de l’intérêt à ce type de gestion animale. Bien heureusement, des défis animaux sont également de mise et augmentent sensiblement la durée de jeu qui pourrait vite tomber une fois la longue gestion de personnalisation terminée ainsi que la gestion des interactions entre humains et animaux.
On pourra être surpris que des mini-enquêtes sont proposées pour les animaux et qu’il est même prévu que ceux-ci sortent de la maison pour aller gagner de l’argent ! Le délire sur ce dernier sujet augmente avec la possibilité d’emplois à mi-temps, par exemple dans le domaine hospitalier ou criminel.
La notion Kinect est liée à la possibilité d’accéder aux différents menus et options en commande vocale. Cela fonctionne plutôt bien, il faut parler haut et fort de préférence et, assez logiquement, il faut avoir mémorisé les couples de mots que la reconnaissance fonctionne.
En conclusion
Jouer sur console ne permet sans doute pas de retrouver la facilité de gestion à la souris mais l’ensemble est tout de même bien pensé et ceux qui n’ont pas de repères comparatifs pourront rapidement de trouver à l’aise. Ce jeu a le mérite d’additionner le plaisir de gestion d’une famille humaine avec celle d’animaux chiens et chats et plaira surtout aux plus jeunes qui trouveront un réel plaisir à se créer des animaux de compagnie.