Wildfire Saison 1

Bella, est une jeune fille dont le parcours judiciaire commence à se remplir. Jusqu’au jour où sortant de maison de redressement, elle intègre le Ranch Raintree, et rencontre Wildfire, un cheval destiné à l’abattoir. Une amitié très forte va alors naitre entre la jeune fille et l’animal.

Sur la base même, on imagine bien, que la série ne va pas révolutionner le genre et les premières impressions, ne sont pas forcément les meilleures. Notamment parce que l’introduction, qui sert aussi à présenter les personnages, ne se fait pas forcément dans l’originalité, ni dans la finesse, encore moins dans le dynamisme. Alors, on s’inquiète, on se dit que la vingtaine d’épisodes risquent d’être un peu pesant pour un être aussi fragile que votre serviteur.

D’autant que côté scénario, on embraye de manière assez directe, sur les copines, un peu jalouses et pas forcément compréhensives, les deux garçons que tout oppose, beaux et riches tendres et mesquins, puis les patrons compréhensifs et parfois courageux dans leur décisions. On l’aura bien compris tout y est, à commencer par le cheval, forcément beau, presque trop, on se demande d’ailleurs, comment ils ont fait pour imaginer l’envoyer aux abattoirs...Mais en même on imagine mal une vieille bourrique cimme héros de séries un peu glamour.

Alors on se pose et on attend une lumière, presque un miracle. Et c’est certainement la meilleur idée que l’on ait put avoir, car en effet, le miracle arrive. La série garde, certes le même cap, mais il y a une certaine cohérence dans la narration et un sens du rythme qui parviennent au final à capter l’attention du spectateur, quelque soit son âge. Sans parler de révolution absolue, « Wildfire » souffle un vent de dépoussiérage léger, mais en adéquation avec ce que l’on attend. On prend plaisir à visionner les aventures sentimentalo-equestres de cette jeune fille,  parfois, lorsque la mise en scène patauge dans ses coupures budgétaires évidentes, on trouve les excuses adéquat pour prolonger le visionnage et l’énergie surprenante qui se dégage de la série parvient à nous captiver jusqu’au final de cette première saison, qui, forcément, laisse le spectateur dans une sorte de transe mesurée, qui lui fait attendre la suite avec impatience.

Une image soignée qui joue sur le grain et sur les couleurs pour mieux imprégner le spectateur. Les contrastes sont de très bonne tenues et donnent une réelle profondeur à l’ensemble. Les couleurs quand à elle gardent une véritable identité servant à merveille les besoins de la réalisation. Un véritable bonheur donc !

Une piste 2.0 un peu en dessous de ce que l‘on pouvait attendre, Car les mises en ambiances sont du coup moins évidentes, et la narration se fait plus rugueuse, particulièrement lors des scènes de courses avec le cheval. Si vous avez aimé le bruit des sabots résonnant dans les canaux de votre home cinéma, vous serez vite déçu.

Pas de bonus, dommage !