Drive

Genre
Pays
USA (2011)
Date de sortie
mercredi 8 février 2012
Durée
96 Min
Réalisateur
Producteurs
John Palermo, Michel Litvak, Gigi Pritzker et Adam Siegel
Scénaristes
Hossein Amini
Compositeur
Cliff Martinez
Format
Dvd 9
Critique Cinéma
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
96 min
Nb Dvd
1
Un cascadeur se métamorphose dès que la nuit tombe : Il devient pilote de voitures pour le compte de la mafia. La combien est bien rôdée jusqu’au jour où l’un des casses tourne mal et l’entraîne dans une course-poursuite infernale. Pour sauver celle qu’il aime, il devra se venger de ceux qui l’ont trahi.

Le festival de Cannes n’est pas forcément synonyme de réussite absolu et parfois l’aspect élitiste de la sélection peut en rebuter plus d’un. En donnant le prix de la mise en scène au film « Drive », le jury a trouvé une perle rare dans laquelle le public a su donner une résonance toute particulière. Une œuvre comme on en voit finalement que très rarement, dans l’univers cinématographique actuelle. Dans une programmation assez fade depuis un certain temps, un cinéma américain qui peine a se renouveler et qui tente parfois vainement de recycler les vieilles idées faute d’originalité, « Drive », vient combler un manque avec brio et majesté.

Car, il faut bien le dire, si la trame de l’histoire reste au final très basique : Un héros taciturne et maitrisé, une jeune femme perdue dans son existence, une rencontre, un méchant, très méchant, la mise en scène brillante et inventive de Nicolas Winding Refn fait le reste. Le réalisateur impose une réalisation en deux temps : Un premier, contemplatif, où les personnages se posent en douceur, méticuleusement, presque laconiquement, avec des plans ultra soignés, des lumières tendues au cordeau qui s’approchent du cas d’école. Puis un deuxième, très inspiré des films noirs, des références Tarantinesque, où la violence transpire soudainement à l’écran, un deuxième plan qui voit le héros prendre tout son sens, tout son relief.

Le réalisateur ne laisse rien au hasard, il utilise chacun de ses comédiens pour servir son histoire et lui donner enfin le relief qui lui manque sur le papier. A l’écran, la trame se révèle plus fine, plus pointue qu’elle n’y parait, et Nicolas Winding Refn, qui s’était déjà fait les dents sur « Punisher » et sur le très pointu « Le silence du guerrier, Valhalla Rising », parvient à se hisser sur la plus haute marche des réalisateurs qui savent prendre un sujet basique et lui donner tout ce qu’il faut pour gagner en relief. Et pour cela, il trouve dès le départ un écho en son comédien principal : Ryan Gosling (Crazy, Stupid, Love). L’acteur, qui était à l’origine du projet fait preuve d’une maitrise singulière. Comme dans une autre époque, un certain Clint Eastwood, le comédien impose un charisme surprenant, trouvant la subtile alchimie pour ne pas être dans le surjeu et un ton juste qui rend son personnage magnétique, dans l’histoire et surtout à l’écran.

En conclusion, « Drive » s’impose comme une véritable bonne nouvelle dans l’univers cinématographique américain. Méticuleux dans sa mise en scène, précis dans sa direction d’acteurs, le réalisateur se confirme inventif et sait donner un véritable relief à une histoire finalement assez basique. Capable de captiver par une réalisation contemplative et une mise en place paisible et lente, il parvient à imposer une ambiance lourde et se révèle dans une violence magistralement orchestrée.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.40:1
Une image soignée avec des couleurs particulièrement bien tenues. Les contrastes donnent un véritable éclat au film, et offre ainsi toute sa valeur aux soins apportés par le réalisateur aux lumières, à la mise en place méticuleuse de ses plans . Le support est d’une grande efficacité pour donner tout son sens aux jeux des ambiances du film. Les contrastes sont brillant et participent à la mise en valeur de l’œuvre.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Anglais
2.0
Français
5.1
Une piste DTS 5.1, qui tient ses promesses, les ambiances sont reconstruites avec beaucoup de brillance surtout dans les répartitions. Le DTS 5.1 fait des merveilles quand à la brillance de la musique de Cliff Martinez, qui n‘est pas sans rappeler l‘impressionnante participation des Daft Punk pour « Tron, Legacy » . La musique enveloppe le spectateur et devient un véritable complément aux personnages du film. Seule déception, la piste française, pesante de faiblesse, avec une répartition très inégale, presque éffacée lors des dialogues. On joue presque tout le temps avec la télécommande. Un drame technique, peut-être dû à l’exemplaire non définitif, qui nous a servit pour le test.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
45 min
Boitier
Amaray
Côté bonus, c’est aussi la grande déception, car le making of de 15’ tourne autour du film, sans jamais tout à fait y intégrer les nuances. On ne rentre jamais totalement dans les nuances de ce réalisateur et de son acteur principal qui fut le premier à porter ce projet. Par contre, « Drive without a Driver » qui est un entretient avec le réalisateur de 26’ devient un plus précis sur les choix qu’il a put opéré. Sobre et méticuleux à l’image de son film. Puis une bonne surprise : le morceau culte du film Nightcall de Kavinsky et un titre exlusif et inédit de son prochain album.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
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Court Metrage
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