Silent Hill : Downpour

Genre
Pays
Répubique Tchèque (2003)
Date de sortie
vendredi 30 mars 2012
Durée
999 Min
Compositeur
Daniel Licht
Plateforme
Xbox360
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Non
Non
Non
Français
Oui
Non
Non
Le Jeu
Critique de Pierre Dubarry
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
999 min
Nb Dvd
1
Il ne faut pas se le cacher, Silent Hill : Homecoming a divisé les fans de la saga. Après 4 volets (sans compter Silent Hill Origins & Shattered Memories) de haut rang, si le changement de direction a énormément plu à certains, cela a été beaucoup moins le cas pour d'autres. Adorateur de la série depuis ses débuts sur PS One, j'avoue avoir moyennement apprécié le précédent volet, de par son éloignement bien trop marqué avec les fondamentaux de la série. Mais voici qu'un nouvel épisode se profile déjà devant nous, réussira-t-il à redresser la barre ? La réponse dans notre test du dernier volet de la série, le bien nommé Silent Hill Downpour...

Vers un retour aux sources ?

Pour débuter, commençons par le virage à 360° pris par Konami, puisque si les créateurs de la série avaient déjà disparu depuis Homecoming, Konami a pris encore une fois le risque de confier le développement de ce nouvel épisode à un nouveau studio (Vatra). Silent Hill s'occidentalise épisode après épisode, il va falloir s'y faire, mais ce n'est pas un problème en soi si le cœur même de ce qui fait la série reste intact. On regrette néanmoins le manque cruel causé par l'absence du compositeur attitré de la série : Akira Yamaoka (remplacé par Daniel Licht). Première bonne nouvelle, les développeurs de Vatra reviennent aux sources avec un rythme beaucoup plus posé, et de nombreuses petites inspirations piochées à droite et à gauche sur les précédents volets. Reste à les voir en situation...

Le joueur incarne cette fois-ci Murphy Pendleton, dont la véritable histoire ne débutera que lors d'un transfert de prisonniers se terminant par un accident aux abords de Silent Hill. Si les premières minutes laissent place à la découverte, avec la rencontre d'un facteur ou d'un accompagnateur d'enfants pour le moins étranges, laissez-nous vous dire qu'elles semblent interminables. Le jeu a énormément de mal à démarrer, et si la phase de découverte est de prime abord fort intéressante, elle traîne beaucoup trop en longueur. Elle ne vient en aucune façon expliquer le pourquoi de la présence de Murphy (toujours une raison à la présence dans Silent Hill), ni ne vient éclairer sur quelques bribes de son passé. Il faudra attendre d'arriver en ville, soit après plus d'une heure, voire un peu plus, pour commencer à voir apparaître les premières pièces du puzzle. Cependant, cette longue introduction permet déjà d'avoir une idée sur le bestiaire auquel il faudra faire face, et s'il faut avouer qu'il est peu varié et pas aussi dérangeant que les précédents Silent Hill, les scripts restent en revanche sacrément efficaces... C'est aussi l'occasion de voir le retour du système de choix moraux de SH : Homecoming, et s'ils n'ont pas d'incidence directe sur l'action en cours, ils permettent de débloquer les différentes fins du jeu (au nombre de 6).

L'âme de Silent Hill est de retour...en partie

Mais le plus gros point fort de Silent Hill : Downpour, revient à la place prépondérante occupée par l'environnement du jeu, puisque la série a toujours joué sur l'âme et le passé des différents lieux visités, un retour aux sources appréciable. Car au-delà des différents personnages à l'esprit torturés que l'on rencontre, c'est avant tout ces environnements et les éléments que Murphy y retrouve qui l'aideront progressivement à trouver la raison de sa présence dans Silent Hill. Et si la première moitié du jeu est assez avare en informations, la seconde partie laisse enfin place à un véritable lot de révélations, qui étoffent considérablement l'intérêt du scénario. On n'atteint toujours pas le niveau d'un Silent Hill 2, James Sunderland restant encore aujourd'hui une véritable icône, mais on commence à voir se dessiner une nouvelle orientation plutôt intéressante pour la série.

Le système de combat lui est à l'image de la série, très secondaire (défense-attaque) et pas vraiment réussie, mais on apprécie énormément le fait que Vatra est réintroduit le concept de rareté des munitions ou de trousses de soins, tout comme le fait que les armes puissent se casser après quelques combats. On revient un peu ici aux fondamentaux de Silent Hill, à savoir éviter le combat lorsque c'est possible, la fuite étant bien souvent la meilleure solution. Cela n'enlève pas le fait que la jouabilité n'est pas un modèle d'exemplarité, et que le contrôle du personnage reste bien trop lent. Pour continuer dans ce sens, on du mal à comprendre la présence des phases de poursuites (empruntés à Shattered Memories), qui freinent inutilement le rythme du jeu sans qu'il n'y ait d'intérêt particulier à leur présence que ce soit au niveau du gameplay ou du scénario. Les énigmes en revanche reviennent au niveau auquel on les apprécie, mais elles restent malheureusement pas aussi nombreuses qu'espéré.

Conclusion

Non, Silent Hill : Downpour n'est pas un épisode s'inscrivant dans la continuité de Homecoming, mais une étape intermédiaire qui fait le plein de promesses. Melting-poat tantôt très appréciable, par fois moins, en mélangeant notamment de nombreuses inspirations provenant des précédents épisodes tout en apportant sa pierre à l'édifice, on se dit que Downpour aurait pu être beaucoup mieux, mais tellement pire aussi...Vatra a néanmoins réussi à conserver ce qui fait de Silent Hill un Silent Hill, et s'il est loin d'être l'épisode le plus réussi, il est loin d'être le pire au regard du précédent opus. Le jeu divisera les fans c'est une certitude, mais il permet d'apporter un nouveau regard sur la série, moins malsain et dérangeant c'est évident, mais fort appréciable.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
HD 720p
Format Cinéma
1.33:1
Graphiquement Silent Hill : Downpour est loin d'être un modèle. En retard comparé aux standards actuels, on aurait apprécié qu'un peu plus de soin soit apporté à ce niveau, surtout que les chutes de frame-rate sont pour le coup totalement inexplicables. Il y avait de la place pour espérer bien mieux qu'un jeu à la limite de la moyenne, avec des errances techniques impardonnables, surtout quant on se rend compte du soin apporté aux environnements...Petit plus, le jeu est jouable en 3D sur un téléviseur compatible, néanmoins l'intérêt est bien plus que limité et fait assez gadget.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Malgré l'absence remarquée de Yamaoka, si l'on pouvait s'attendre au pire, Daniel Licht réussit l'épreuve Silent Hill. Si les compositions ne sont pas aussi élaborées que celles de son prédécesseur, les partitions restent de grande qualité, et parfaitement dans le ton, tout comme le choix des chansons d'ailleurs. Niveau ambiance sonore c'est aussi un sans-faute, avec ce qu'il faut de justesse pour nous plonger dans le bain, et même si on n'atteint pas la maestria d'un Silent Hill 3 à ce niveau, il faut tout de même reconnaître l'excellent travail réalisé à ce niveau.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray
Une galerie de photos, ça fait bien peu...Il restera le challenge de réussir à débloquer toutes les fins. A ce titre, on aurait bien aimé avoir la possibilité de revoir les cinématiques du jeu dans une galerie dédiée, dommage.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
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Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage