PES 2015

Titre Original
Pro Evolution Soccer 2015
Genre
Pays
JAP (2014)
Date de sortie
jeudi 13 novembre 2014
Durée
999 Min
Plateforme
PS4
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Le Jeu
Critique de Pierre Dubarry
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
999 min
Nb Dvd
1
La série Pro Evolution Soccer avait marqué son retour, de façon agréablement inattendue l'an dernier. Un épisode qui renfermait de très belles promesses et laissait augurer le meilleur pour ce PES 2015. Qu'on se le dise, après des années à avoir mangé silencieusement son pain noir, la série Pro Evolution Soccer signe bel et bien son retour !

Ce PES 2015 reprend les bases posées par son prédécesseur, qui marquaient le retour d'une certaine authenticité et une vraie identité de jeu. À la trappe les schémas de jeu classique, ou l'on pouvait facilement déborder sur les ailes pour adresser un centre dans les six mètres, le rythme plus lent et l'inertie des joueurs sont des facteurs qui imposent désormais de poser son jeu de façon plus calme et réfléchie. La recette du succès ? L'anticipation tout simplement. Et s'il l'on pourra toujours enchaîner de belles actions, dorénavant cela passe obligatoirement par une ligne de défense cohérente et donc un pressing coordonné. Une fois le ballon récupéré par le bloc défensif, l'objectif est de façon à faire remonter le ballon à ses milieux, qui auront ensuite le loisir de projeter le jeu vers l'avant et adresser quelques caviars à vos attaquants. Le schéma est grossier je vous l'accorde, mais la réalité impose de construire son jeu avec un vrai bloc équipe, varier le rythme entre accélération et temporisation pour créer des espaces dans les défenses adverses. Comme dans un vrai match en somme.

Dans l'idée PES 2015 reprend donc la même philosophie, néanmoins on apprécie que les défenses aient subi quelques améliorations, une perte de balle au milieu ne donne plus systématiquement lieu à une occasion pour l'équipe d'en face. Il subsiste néanmoins encore quelques petits problèmes à régler, notamment sur la gestion très perfectible des ballons aériens et des passes en profondeur par l'IA. Dommage également d'avoir évincé le Barycentre qui permettait d'engager des duels épaule contre épaule. De l'autre côté, les appels des attaquants ont été améliorés, c'est un peu le revers de la médaille, mais gageons que les équipes de Konami parviennent à trouver le juste milieu dans les prochains mois, comme cela avait pu être le cas l'an passé après de nombreux patchs. Quant aux gardiens, ils affichent un comportement plus cohérent que l'an dernier et une meilleure capacité à fermer les angles, ils ont encore tendance à se trouer sur quelques ballons, mais la tendance est au mieux. La physique de balle est encore un cran au-dessus de l'an dernier, le toucher et le comportement de la balle sont un pur délice.

L'une des nouveautés intéressantes de cet opus réside dans le choix des stratégies, assez phénoménal il faut le reconnaître. Outre les ajustements classiques (schéma, style de jeu, marquage, etc.), PES 2015 introduit Formation Fluide, une option qui permet d'ajuster en temps réel – sans aucune pause dans le jeu - son schéma et style de jeu en fonction de la situation. Concrètement, vous pourrez passer d'un 5-4-1 lors des phases défensives, pour évoluer vers un 4-4-2 voire un 3-4-3 pour contrôler le milieu et poser la main sur le jeu. Le système impose un certain temps d'adaptation, passer d'un 5-4-1 à un 4-3-3 induit un repositionnement des joueurs, et donc la possibilité de laisser l'adversaire profiter de ces espaces pour glisser un caramel dans la surface.

Le système Heart signe également son retour, pour rappel cette fonctionnalité permet de gérer de façon dynamique le moral des joueurs en fonction des faits de jeu et du contexte (jeu à domicile ou extérieur). Avec le soutien des supporters, on sent de petites nuances intéressantes, notamment sur les accélérations plus marquées, et même une certaine fébrilité palpable lors des pertes de balles adverses. C'est très subjectif, mais ça marche, à tel point que la concurrence s'en inspire cette année.

Au sujet du corps arbitral, malheureusement le temps n'est pas au beau fixe. Si l'arbitre n'hésite pas à siffler et sortir un carton sur les tacles appuyés, sa présence est bien trop discrète et ses décisions très aléatoires, il n'est pas rare de se prendre un carton pour une faute a priori anodine, alors qu'à l'opposé certaines fautes en notre faveur ne sont pas toujours sifflées. Sans compter les hors-jeu parfois imaginaires. Une bien triste période pour nos amis les arbitres.

Comme toujours, FIFA garde une très grande longueur d'avance sur les licences en comparaison de PES. Si l'on retrouve avec joie les championnats espagnol, français, italien, argentin plus cette année le championnat brésilien, la Ligue 2, Liga Adelante et les D2 anglaises et italiennes, on pourra une fois de plus regretter l'absence des licences officielles pour la Premiere League et la Bundesliga, exception faite de Manchester United et du Bayern Munich. Il reste heureusement possible d'éditer les joueurs et équipes, les plus pointilleux auront de quoi s'occuper. Le nombre de stades reste lui aussi limité, 14 à peine, quelques possibilités d'édition sont offertes, mais les outils bien trop limités (nom, pelouse, couleur des sièges, filets) . On pourra heureusement se réconforter par la possibilité de jouer la Ligue des Champions, l'Europa League, ainsi que la Copa Libertadores et l'AFC Champion's League.

Du côté des modes de jeu, les classiques Ligue des Masters, Vers une Légende, Ligue, Coupe sont toujours de la partie, aucune nouveauté n'est à signaler. Le jeu conserve toutefois l'un de ses petits atouts avec la possiblité de jouer la Ligue des Champions – avec la main sur le coeur lors de l'hymne officiel -, l'Europa League, ainsi que la Copa Libertadores et l'AFC Champion's League. Le principal ajout réside surtout dans le mode MyClub, dont le principe est très semblable au FUT de FIFA. Le joueur construit progressivement son équipe avec veillant à conserver une entente de jeu cohérente entre les joueurs selon leurs attributs, symbolisée par des pastilles de couleurs différentes. En enchaînant les résultats, le joueur récolte des points GP qu'il peut ensuite dépenser dans l'achat de nouveaux joueurs et entraîneurs pour améliorer le niveau de son équipe MyClub. Le principe est simple, mais un vrai gouffre pour les amateurs de ballon rond.

Conclusion

Pro Evolution Soccer 2015 marque le retour en force d'une série qui n'était plus que l'ombre d'elle-même ces dernières années, et quel retour . 2014 avait été l'année du changement, 2015 est celle de la confirmation. Alors qu'en face FIFA se repose sur ses lauriers, PES 2015 en profite pour rattraper son retard et s'imposer comme bien plus qu'une alternative avec une philosophie de jeu profondément ancrée dans la construction, la réflexion et l'anticipation pour le plus grand plaisir des amateurs de foot. Quelques défauts subsistent encore , notamment certains petits errements défensifs de l'IA que l'on espère corrigés dans les prochaines mises à jour, mais c'est finalement bien peu au regard du plaisir procuré. Un incontournable cette année.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
1.33:1
Introduit l'an dernier, le Fox Engine fait entrer PES dans la nouvelle génération, et de quelle manière s'il vous plaît ! Si les joueurs les plus connus ont naturellement bénéficié d'un soin tout particulier, les ralentis permettent d'ailleurs de voir le travail titanesque accompli sur la modélisation des joueurs, le revers de la médaille est que les joueurs moins connus sur la scène internationale n'ont clairement pas bénéficié du même soin. Sur ce point, le jeu est clairement plus réaliste que son concurrent. Les animations gagnent également en fluidité, c'est particulièrement criant lors des phases de jeu en une passe.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Si elle s'avère très correcte dans l'ensemble, l'ambiance des stades n'en reste pas moins une petite déception, les chants de supporters sont assez peu convaincants. FIFA conserve assez clairement l'avantage sur ce point. Quant aux commentaires du duo Margotton-Tulet, ils sont amusants l'espace de quelques matchs, au-delà ils en deviennent franchement énervants, une constante dans les jeux de foot depuis une sacrée paire d'années.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
999 min
Boitier
Amaray
Entre les différents modes de jeu proposés, sans compter le multijoueur, ce PES 2015 offre très largement de quoi s'occuper jusqu'à l'an prochain.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage