Pro Evolution Soccer 2014

Genre
Pays
JAP (2013)
Date de sortie
vendredi 20 septembre 2013
Durée
999 Min
Plateforme
PS3
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Italien
Oui
Oui
Non
Allemand
Oui
Oui
Non
Espagnol
Oui
Oui
Non
Anglais
Oui
Oui
Non
Français
Oui
Oui
Non
Le Jeu
Critique de Pierre Dubarry
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
999 min
Nb Dvd
1
Comme chaque année, il est l'heure de remettre les compteurs à zéro afin d'assister au duel entre FIFA et Pro Evolution Soccer. Et c'est par ce dernier que nous commencerons aujourd'hui. En perte de vitesse depuis quelques années maintenant, laissant FIFA trôner comme la référence des jeux de football, et ce, malgré ses imperfections, les équipes de Konami nous avaient promis une petite révolution pour ce nouvel opus. À commencer par trois grandes nouveautés : un nouveau moteur graphique faisant enfin honneur aux consoles actuelles, il sera d'ailleurs porté dès l'an prochain sur PS4 et Xbox One, un moteur physique entièrement retravaillé, et un gameplay totalement repensé. PES signe-t-il enfin son grand retour ?

Un vrai projet de jeu...enfin !

Malgré l'introduction des passes manuelles l'an dernier, nouvel élément qui permettait d'être plus précis dans la construction de son jeu, tout aussi intéressant soit cet ajout, il n'aura pas été suffisant pour venir chercher un FIFA indétrônable depuis 2-3 ans. Afin de renforce l'aspect simulation, qui a fait la renommée de la licence, le team PES a cette fois opéré une refonte en profondeur du gameplay. Le constat direct, c'est la vitesse du jeu qui a considérablement ralenti. Si l'on a du mal à se faire à l'idée dans les premières minutes de jeu, on comprend exactement ou les développeurs veulent nous amener.

Plus question de la jouer facile, il faudra sortir des schémas de jeu classique, ou l'on pouvait facilement déborder sur les ailes avec un Ronaldo ou un Ribéry pour adresser un centre victorieux dans les six mètres. Ce ralentissement de la vitesse de jeu, tout comme l'amélioration du comportement et du placement de la défense, oblige à construire son jeu de manière beaucoup plus posée. Et s'il l'on pourra toujours enchaîner de belles actions, dorénavant cela passe obligatoirement par une construction plus réfléchie, qui donne plus d'importance au milieu de terrain dans la projection du jeu vers l'avant et la possession de balle.

Quelques ajustements sur les paliers de vitesse du jeu restent encore toutefois nécessaires, puisque l'on ressent une certaine lourdeur et inertie dans le comportement des joueurs, un peu à l'opposé de ce qu'est le football moderne. Notez qu'il reste tout de même possible de passer par les menus pour augmenter manuellement la vitesse du jeu. Les appels de balle ont également été améliorés, mais l'IA a vraiment du mal à avoir une vision cohérente des espaces, mieux vaut revenir comme d'habitude à une gestion des appels en manuel, malgré leur côté assez fastidieux.

Le secteur de la défense a également subi des améliorations intéressantes. Le bloc défensif est plus coordonné dans son placement, et l'anticipation des attaques est bien meilleure que sur les précédents opus, si bien que les défenseurs n'hésiteront pas à jouer intelligemment de leur physique en épaule contre épaule lorsqu'ils possèdent les attributs nécessaires, ou le classique et toujours efficace hors-jeu. En revanche, en ce qui concerne le comportement des gardiens, même si l'on note du mieux, leur comportement reste une fois encore sujet à interrogation. Ils peuvent aussi bien enchaîner des parades spectaculaires, que se trouer quelques secondes plus tard sur un ballon a priori anodin, tout en apparaissant systématiquement fébriles dans les phases de 1 contre 1. Un problème accentué par le comportement parfois étrange du moteur physique (vos propres joueurs se rentrent parfois dedans), qui occasionne des pertes de balles largement dispensables. Autant dire que la sérénité n'est pas de mise lors des phases défensives.

Pour aborder un tout autre sujet, hormis les nouveaux moteurs graphique et physique, PES 2014 introduit le Heart, une nouvelle fonctionnalité qui permet de gérer de façon dynamique le moral des joueurs en fonction du soutien de vos supporters. Aux premiers abords, nous avions pensé nous retrouver face à un concept très gadget, et pourtant, difficile de ne pas voir l'influence que cela peut avoir sur certains matchs. Avec le soutien des supporters, on sent de petites nuances intéressantes, notamment sur les accélérations plus marquées, et même une certaine fébrilité palpable lors des pertes de balles adverses. L'air de rien, Heart apporte le petit plus qui nous manque parfois lors de certains matchs pour tenter d'inscrire le but suffisant à arracher une victoire ou recoller au score, le tout dans une ambiance survoltée.

Terminons enfin par le corps arbitral, c'est là aussi une déception. Si l'arbitre n'hésite pas à siffler et sortir un carton sur les tacles appuyés -même si l'on se retrouve parfois pénalisé d'un simple carton jaune pour un tacle en position de dernier défenseur-, sa présence est bien trop discrète. S'il joue intelligemment la règle de l'avantage, en revanche on pourra pester sur sa retenue envers les petites fautes non sifflées. Un problème qui ne s'applique heureusement pas aux juges de touche pour les hors-jeu.

PES et les licences, ça fait toujours deux

Comme toujours, FIFA garde une très grande longueur d'avance sur les licences en comparaison de PES. Si l'on retrouve avec joie les championnats espagnol, français et italien, plus l'ajout anecdotique du championnat argentin cette année, on pourra une fois de plus regretter l'absence des licences pour la Premiere League et Bundesliga, exception faite de Manchester United et le Bayern Munich. On pourra heureusement se réconforter par la possibilité de jouer la Ligue des Champions et l'Europa League, ainsi que la Copa Libertadores. En revanche aucun problème au niveau des équipes nationales (81 équipes).

Le nombre de stades reste également encore limité, 17 en tout et pour tout, là ou un FIFA en comptabilité une cinquantaine. Un manque d'autant plus accentué par l'absence de l'éditeur de stades, que l'on ne comprend pas vraiment...

Conclusion

PES 2014 est un volet qui marque une certaine rupture par rapport aux dernières années, et pose de nouvelles bases prometteuses pour l'avenir. Même si elles demeurent encore largement perfectibles comme le soulignent les défauts encore relevés cette année, rappelons que PES 2014 est un épisode de transition, et que la licence semble encore se chercher sur certains points, on sent les développeurs sur la bonne voie pour nous réconcilier avec la notion même de réalisme, en privilégiant la construction de jeu au football champagne. Il est en revanche plus difficile de passer outre certains bugs, notamment sur les ratés du moteur graphique (voir chapitre image), et que l'on espère corrigés lors de la prochaine grosse mise à jour prévue dès la mi-novembre.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
HD 720p
Format Cinéma
1.33:1
Avec PES 2014, on assiste enfin à l'apparition d'un moteur graphique nouvelle génération : le Fox Engine. Et pour être honnête, ce nouveau PES nous met une véritable claque en matière de modélisation des joueurs, avec des stars dont la ressemblance est très impressionnante, même si malheureusement la plupart des autres joueurs n'ont pas eu le droit au même soin, il n'y a qu'à regarder l'équipe du PSG pour s'en convaincre avec un Lavezzi ou un Maxwell méconnaissables. Là aussi un patch devrait être déployé d'ici le mois de novembre, pour corriger le problème. Les stades bénéficient également d'une cure de jouvence bénéfique, et le public se résume désormais à autre chose qu'un simple aplat de textures. La contrepartie, visible lors des ralentis et les célébrations de buts, ce sont les chutes de frame-rate qui traduisent un manque de temps pour optimiser le moteur graphique. Le prochain patch devrait là aussi venir corriger le problème on l'espère.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Anglais
5.1
Espagnol
5.1
Allemand
5.1
Italien
5.1
Si l'ambiance dans les stades a été à nouveau améliorée, elle tient encore difficilement la comparaison avec son adversaire direct, on va dans le bon sens, d'autant plus qu'il est toujours possible d'ajouter de nouveaux chants de supporters comme les années précédentes. Pour les commentaires, toujours assurés par Grégoire Margotton et Darren Tullet, dire qu'ils sont à côté de la plaque est un doux euphémisme. En même temps, on n'a pas vraiment de souvenirs d'un PES qui est bénéficié de commentaires français réellement digne de ce nom depuis...toujours en fait. Pour ce qui est de la musique dans les menus, hormis "Zadok the Priest" la chanson officielle de la Ligue des Champions, on se dépêchera de transférer ses propres morceaux pour ne pas subir une minute de plus celles du jeu, kitsch au possible.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
999 min
Boitier
Amaray
Pas de changement au niveau des modes jeu, un peu de nouveauté n'aurait pas fait de mal... En plus des classiques, PES 2014 permet d'accéder au Football Life pour entamer une Ligue des Masters (online ou offline), débuter une carrière de joueur, ou disputer la Champion's League ou l'Europa League avec l'équipe de son choix. On pourra également faire un tour dans les menus pour personnaliser ses équipes, en mettant notamment les effectifs à jour en manuel, et si besoin, changer le nom des joueurs.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage