Metal Gear Rising : Revengeance

Genre
Pays
U.S.A (2013)
Date de sortie
jeudi 21 février 2013
Durée
480 Min
Plateforme
PS3
Site Internet
Informations
Complémentaires
Disponible sur PS3 (version testée) et Xbox 360.
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Non
Non
Non
Français
Oui
Oui
Non
Le Jeu
Critique de Pierre Dubarry
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
480 min
Nb Dvd
1

La mode des spin-off n'épargne personne, aussi bien au cinéma que dans les jeux vidéo, pas même la saga Metal Gear. Mais cela reste encore plus étonnant lorsqu'il s'agit d'un personnage qui n'aura eu cesse de diviser les joueurs depuis sa première apparition dans Metal Gear Solid 2 : Sons of Liberty , le bien nommé Raiden. Après la saga Metal Gear Solid, voici naître à ses côtés Metal Gear Rising : Revengeance.


Premier fait étonnant, le développement des Metal Gear Solid à cette fois été confié au studio Platinum Games à qui l'on doit l'excellent Bayonnetta. Néanmoins pour rassurer les fans, sachez tout de même que Kojima Productions et Hideo Kojima, le papa des Metal Gear, ont collaborés étroitement sur le jeu ce que l'on peut facilement comprendra étant donné la renommé de la saga. Nouveau studio, nouvelle licence, et nouvelle orientation puisque le jeu laisse volontairement tomber le côté infiltration pour se concentrer sur de l'action pure et dure. Qu'on se le dise, Metal Gear Rising : Revengeance est bel et bien un jeu de type beat'them'all, une prise de risque pour le moins inattendue.

L'histoire prend place en Afrique, Raiden devient mercenaire pour la société Maverick, sa mission est d'assurer le maintien de l'ordre, et assurer la sécurité d'un ministre africain. Tout se déroule parfaitement bien dans le meilleur des mondes, jusqu'à ce qu'un commando ne vienne déstabiliser la situation en attaquant le convoi. Raiden s'en sort in extremis, et n'aura désormais plus qu'un seul but : trouver les responsables. Derrière ce postulat de départ, une traditionnelle histoire de vengeance, la suite des événements ne trahit en aucune façon la tradition narrative et les thèmes chers à la saga Metal Gear. Les longues cinématiques restent toujours présentes, très bien orchestrées mais jamais ennuyeuses, tout comme les phases de dialogues plus classiques avec l'indispensable codec.

Le changement principal se situe naturellement plus sur le gameplay, l'action qui n'est que l'ultime recours dans MGS passe ici au premier plan, sans pour autant verser dans le jeu « bourrin ». MGR est plus fin et nuancé qu'il n'y paraît dans son approche de l'action, et marteler toutes les touches ne servira à rien la plupart du temps. Car si les premiers niveaux semblent assez faciles, pour ne pas dire trop, le premier boss du jeu viendra vous rappeler avec insistance de refaire un petit tour du côté des missions VR pour comprendre les mécanismes de défense et de contre-attaque au sabre. Le reste est une question de timing et de dextérité, l'action étant d'une rapidité fulgurante, il faudra être très réactif face aux attaques ennemies, et apprendre à jauger intelligemment le cycle attaque légère/lourde et contre-attaque. Le seul problème, c'est que la gestion de la caméra n'est malheureusement pas toujours des plus optimales, et il n'est pas rare de pester contre un mauvais placement lors des combats qui mettent en scène de nombreux protagonistes, voire pire contre les boss. Un problème récurrent dans ce type de production, que n'évite malheureusement pas Metal Gear Solid Rising : Revengeance.

Le mode Katana est également d'une importance primordiale, lorsque la barre d'énergie est chargée au maximum, l'action se ralentit afin de permettre de tailler en pièces ses ennemis lorsque vous les aurez suffisamment affaiblit. La manœuvre a pour but de tenter de récupérer vie et énergie (ou informations) en attaquant certaines parties du corps bien précises. Mais si le sabre représente le cœur du système de jeu de Metal Gear Rising, Raiden aura progressivement accès à des armes secondaires récupérées sur les boss, ainsi que des grenades, lance-roquette. Pour le petit clin d'oeil, il est possible d'utiliser lors des rares phases d'infiltration un carton, un baril, ou un hologramme coquin pour distraire les gardes. Seulement la maniabilité n'est clairement pas adaptée à ces phases, sans compter que les gardes ont tendance à être parfois beaucoup trop réactifs. Bilan : les ¾ du temps on fonce simplement dans le tas.

Enchaîner les combos permet de recharger une jauge PC, autrement dit des points de compétences qui peuvent être dépensés à la fin de chaque niveau, dans le but d'améliorer ses armes, ses jauges d'énergie et de vie, ou apprendre de nouvelles prises. Et ça ne sera pas de trop au vu de la difficulté du jeu, parfois à la limite du frustrant. Mais cela fait partie intégrante du genre, tout comme d'ailleurs la durée de vie que les habitués jugeront trop courte, comptez environ 8-9 heures pour terminer le jeu dans son intégralité. Heureusement pour lui, le jeu conserve un bon taux de rejouabilité en passant aux modes de difficultés supérieures, et en remplissant toutes les missions d'entraînement VR.

Metal Gear Rising : Revengeance est une sacrée surprise, bonne ou mauvaise selon que l'on apprécie ou pas le genre beat'them'all. Il n'empêche qu'il en résulte un jeu profondément accrocheur au gameplay nerveux et jouissif, à la mise en scène ultra-léchée. Mais c'est aussi l'occasion pour les fans de la saga Metal Gear d'obtenir le coup de projecteur qu'il manquait au personnage de Raiden, quittant le statut de personnage mal-aimé pour celui de héros.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
HD 720p
Format Cinéma
1.33:1
Graphiquement le jeu est dans la bonne moyenne, mais on reste malheureusement en deçà d'un Metal Gear Solid 4, et autres références du genre, la faute à un level-design finalement très peu inspiré et certaines textures très vilaines. En revanche pour ce qui est de la modélisation des personnages ou le character-design de Raiden et des différents boss, c'est un joli sans-faute. Merci à la célèbre patte de Yoji Shinkawa. La note monte également d'un cran grâce à la mise en scène ultra-léchée.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
MGS Revengeance bénéficie d'un encodage en Dolby Digital 5.1, au sound-design un poil trop classique, ce qui n'empêche pas de prendre un plaisir fou, essentiellement lors des cinématiques et certaines phases de QTE très inspirées. Pour les choix musicaux on repassera, sans compter l'absence de Harry-Gregson Williams qui se fait indéniablement ressentir, les thèmes manquent cruellement d'entrain...Vraiment dommage, on se contentera du minimum syndical.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
999 min
Boitier
Amaray
Pas de modes en ligne, reste la possibilité de recommencer le jeu dans des difficultés supérieures (les amateurs de challenges apprécieront), et de compléter les missions VR. Pour celles et ceux qui en veulent plus, de nouveaux DLC devraient pointer rapidement le bout de leur nez.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
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Filmographies
Clips vidéo
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Bonus Cachés
Court Metrage