Let It Rock (volume 2)

Nostalgie
Après toutes ces années, il est fort enthousiasmant de découvrir ces documents souvent rares. Les groupes qui passaient dans ces émissions musicales allemandes étaient alors à leur apogée. Il faut préciser que, contrairement à la plupart des émissions actuelles, les groupes jouaient live (instruments et voix).
Les plus belles prestations
Quatre prestations sortent réellement du lot. Le ‘Knife Edge’ d’Emerson, Lake & Palmer, long et où l’on ressent la mélodie et la puissance du morceau monter à chaque seconde.  Ce titre est un petit bijou de technique, surtout au niveau de la batterie. A noter aussi le délire hallucinant de l’orgue tout en improvisation.
Le titre ‘Mr. Big’ interprété par Free reste magistral. Le jeu de guitare du regretté Paul Kossoff est tout simplement simpliste…mais tellement puissant lors du solo. La voix de Paul Rodgers (aussi Bad Company) très bluesy est frappante.
‘Butterfly Blue’ d’Iron Butterfly  est tout simplement magnifique. Dix minutes de pur bonheur mélodique. Le début du morceau parait commun mais après tous les musiciens partent en improvisation. Hallucinant.
Motorhead avec le titre du même nom explose tout. Une basse, une batterie et une guitare. Lemmy et ses sbires détruisent tout sur leur passage. Une rythmique puissante et une voix éraillée pour un morceau d’anthologie.
La plus surprenante
‘We’re not gonna take it’. Ce titre doit vous dire quelque chose. Ce fut le tube du groupe Twisted Sister apparut à la fin des seventies. Rappelez vous du chanteur Dee Snider complètement taré et bardé d’une longue chevelure blonde ! Excellent morceau, surtout le refrain !
Pour un tracklisting détaillé, je vous invite à vous rendre dans la section ‘Menu’.
Conclusion
Si vous êtes fan de bon rock et que vous n’avez jamais vu ces documents, ces DvD sont édités pour vous ! Les titres compilés restent assez éclectiques et représentatifs des courants musicaux de l’époque.

On le sait, il ne faut pas s’attendre à des spécificités techniques exceptionnelles à l’achat de ce type de Dvd. Les documents ont, pour la plupart, plus d’une trentaine d’année et il faut savoir être indulgent sur la qualité de ces archives. Les clips sont principalement en couleur et parfois en noir et blanc. L’ensemble reste toutefois assez honnête et il n’y a aucun clip vraiment mauvais sur le plan technique. De plus, les masters utilisés doivent sans doute être d’une excellente qualité car les couleurs sont assez contrastées et on ne relèvera pas trop de défauts de compression liés au transfert numérique à part un grain assez important sur certains clips.

Pistes DD 5.1 et DTS 5.1
Il n’y a pas de réelles différences entre les deux formats proposés. Le son est parfois étouffé par un mixage 5.1 trop poussé. En effet, la basse et les guitares sont trop sous mixées et le mixage 5.1 révèle un écho intempestif et trop présent. Surtout sur les morceaux rapides. Pourquoi ne pas avoir laissé une piste stéréo comme à l’origine ? Sans doute une option commerciale pour appuyer la promo du DvD sur les nouveaux mixages DTS et DD5.1.

Aucun bonus sur cette seconde édition, comme pour le premier volume.