Chuck Saison 3

Employé dans une boutique de matériel informatique, Chuck Bartowski est propulsé du jour au lendemain dans le monde de l’espionnage, sa vie ennuyeuse laissant la place aux émotions fortes.

Son cerveau renfermant, bien malgré lui, une base de données contenant des secrets gouvernementaux, Chuck, est le candidat idéal pour les amateurs de séries loufoques. Et fort d’une popularité grandissante, ses créateurs McG (Charlie et ses drôles de dames) et Josh Schwartz le créateur de « Gossip Girl », n’hésite pas dans cette troisième saison à en rajouter dans la loufoquerie, tant avec les trois personnages principaux que dans les rôles secondaires. Cette troisième saison commence d’ailleurs sur les chapeaux de roues avec la remise en question du statut de Chuck et son éventuel élimination par les services secrets. Les scénaristes s’en donnent d’ailleurs à cœur joie pour plonger le héros dans des enquêtes tout aussi dangereuses que surprenantes. Et le public en redemande, car le ton de « Chuck » est résolument décalé, tout en restant propre à une certaine image de l’humour.

Et la distribution semble particulièrement s’amuser des situations loufoques, surtout Zachary Levi, qui une fois de plus nous régale dans le rôle de ce personnage lunaire, stressé et pourtant fascinant pour ses collègues. Un jubilation que l’on retrouve dans l’ensemble de la distribution récurrente de la série, qui nous entraine dans des aventures amusantes et intelligentes.

La force de la série réside dans la confrontation perpétuelle d’un monde ordinaire (enfin presque !), celui de « Buy More » un magasin d’électroménager et celui incroyablement attirant des services secrets. Une cohabitation parfois bancale qui n’hésite pas la carte du peu crédible pour mieux jouer celle du burlesque.

Cette troisième saison ne déroge pas à la règle, bien au contraire, puisqu’elle enfonce un peu plus le clou en mettant dès le départ la vie de Chuck sans dessus dessous. Une idée intelligente de la part des scénaristes, qui mettent d’emblée la barre haute pour la suite de la saison. Et celle-ci, de la même manière que les premières se regarde toujours avec autant de bonheur . Les intrigues y sont toutes aussi soignée dosant habilement le suspens et le burlesque. Avec cette fois-ci une notion de taille qui consiste à faire assumer à Chuck son rôle d’espion, mais aussi son amour pour Sarah. Chuck va devoir alors apprendre à se dépasser pour maitriser ses flashs afin de déclencher des mécanismes d’auto-défenses, et aussi parvenir à déclarer son amour et à le faire accepter.

En conclusion, une saison 3, toujours aussi efficace, qui offre encore de bonnes surprises aux spectateurs déjà « addict » depuis les deux premières saisons. Une qualité de série qui ne laisse aucune crainte sur le futur des nouvelles saisons.

Une image d’assez bonne qualité, même si l’on regrette parfois un grain un peu trop présent. Les contrastes donnent une véritable profondeur à l’image et l’on aime bien l’ambiance que cela donne à l’ensemble.

Une piste 5.1 assez bien équilibrée dans l’ensemble, même si parfois un peu faiblarde lorsqu’il s’agit des dialogues. La dynamique reste pourtant honorable et la spatialisation garde une certain équilibre entre tous les effets sonores.

Une ensemble de bonus dans la veine de la série, en gardant le burlesque de l’ensemble : Un documentaire sur les espions : « Chuck-Fu et Dim Sum : Devenir Espion », « La révolution Jeffsur», un documentaire parodique, Hilarant ! Et enfin les scènes inédites et le bêtisier. Que du bonheur !