Underworld : Nouvelle ère

Titre Original
Underworld : Awakening
Genre
Pays
Etats-Unis (2012)
Date de sortie
vendredi 8 juin 2012
Durée
85 Min
Réalisateur
Producteurs
Len Wiseman, Eric Reid
Scénaristes
Len Wiseman, John Hlavin, J. Michael Straczynski, Allison Burnett
Compositeur
Paul Haslinger
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Oui
Anglais
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
85 min
Nb Dvd
1

L’histoire :

Capturée puis plongée dans un long sommeil cryogénique, Selene se réveille et part à la recherche de son compagnon, Michael Corvin.

Critique subjective :

Apparue bien avant la mode des sagas vampiro-lycanthropes (Twilight, True blood, etc.), la franchise Underworld s’apprête aujourd’hui à souffler ses dix bougies. Ayant accumulé une fanbase non négligeable et bénéficiant d’une bonne image auprès du grand public, elle a engrangé un bon paquet de billets verts. Malgré une qualité assez discutable, l’intérêt ne s’est pas tari. De quoi justifier le lancement d’un quatrième opus, intitulé Underworld : Nouvelle ère. Un nouveau volet dont Len Wiseman (qui conserve sa place de scénariste et de producteur) confie la réalisation au duo suédois Mans Marlind / Bjorn Stein (Storm, Le silence des ombres).

A la vision d’Underworld : Nouvelle ère, on sent que la charte posée par Wiseman en 2003 reste pleinement d’actualité. Nouvelle ère peut-être (l’intrigue se déroule dans un futur proche), révolution certainement pas. Le cahier des charges inhérent à la franchise Underworld est encore une fois respecté à la lettre. On retrouve donc des décors urbains obscurs et froids, des créatures qui ont de la gueule (effets spéciaux soignés), des gunfights stylisés, des sauts au ralenti, des poses iconiques, etc. La seule variation notable réside dans une dose d’action nettement accrue. C’est simple, Underworld 4 enchaîne les péripéties à cent à l’heure pendant quatre-vingt-cinq minutes. Une certaine générosité que l’on retrouve aussi à travers un concept con mais fun : le super lycan, un loup-garou géant !

Les ingrédients habituels étant réunis, Underworld : Awakening souffre donc des mêmes défauts que ses prédécesseurs. En tête : un côté frileux et sans âme. En effet, force est de constater que l’histoire n’est guère passionnante (le script ne prend aucun risque) et que le niveau émotionnel de la chose stagne au ras des pâquerettes (impossible de vibrer pour des personnages aussi fades). Quant à l’action, elle s’avère finalement en surdose. N’en déplaise à certains, le métrage aurait sans doute gagné à s’accorder davantage de moments de répit.

Verdict :

A l’arrivée, si vous avez aimé les chapitres antérieurs, vous apprécierez sans doute celui-ci (dans l’attente du cinquième volet qu’annonce un final abrupt). Le cas échéant, mieux vaudra vous abstenir. Underworld ou le syndrome du copier / coller.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1

Une restitution impeccable. Un master d’une belle précision et des couleurs fort bien gérées (voir comment les yeux de Selene ressortent à l’écran). Eu égard à la nature très sombre du métrage (la nuit est reine), le principal défi technique de ce transfert tenait à la compression. Mission accomplie avec un encodage robuste.


Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1

Un Dolby Digital 5.1 de qualité. Le rendu est clair, enveloppant et énergique. Idéal pour un métrage gavé de scènes d’action. Mention spéciale aux passages impliquant le super lycan, des séquences qui taquinent copieusement le caisson de basses. Les doublages français sont corrects mais la VO l’emporte grâce à son mixage mieux balancé.


Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
28 min
Boitier
Amaray

- Commentaire audio du réalisateur : En réalité un commentaire audio assuré par Mans Marlind et Bjorn Stein (les deux metteurs en scène), mais aussi Richard Wright (producteur), Gary Lucchesi (producteur) et James McQuaide (producteur délégué et superviseur des effets spéciaux). Un bonus plaisant et riche d’informations. Si vous voulez en apprendre un maximum sur le film, c’est par ici que ça se passe.

- Storyboard animé (20 minutes) : Des séquences en image de synthèse (assez basique) qui donnent déjà une bonne idée du résultat final.

- Bêtisier (3 minutes) : On retiendra surtout un coït lycanthrope dans un conduit d’aération (!).

- Clip vidéo « Heavy prey » de Lacey Sturm (3 minutes) : Clip d’une chanson entendue dans le film.

- Bande annonce (2 minutes).

Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage