Dirty dancing

Eté 1963. Frances Houseman, surnomée "Baby", 17 ans, n'est pas particulièrement enchantée à l'idée de passer ses vacances avec ses parents et sa soeur dans un village de vacances organisées. Elle fait connaissance avec un groupe de danse formé par les animateurs. L'ambiance est électrique, les couples se contorsionnent sur des rythmes endiablés : c'est le "dirty dancing". La rencontre avec Johnny Castle, un beau professeur de danse dont elle va devenir la nouvelle partenaire, va mettre du piment dans sa vie. La jeune fille va se transformer, découvrir une autre face de sa personnalité et... et l'Amour.
Sorti dans les années 80, après des films tels que Saturday Night Fever(1977), Grease(1978) ,Fame (1980), Flashdance (1983), Fame (1980), Dirty Dancing, alors négligé par la critique, réussira à toucher le coeur de son public grâce à la présence animale de l'acteur principal Patrick Swayze, et une chorégraphie
rien moins que torride. Dirty Dancing connaitra donc un grand succés, et ce malgré un budget modeste...
Le jeu des acteurs principaux est, quant à lui, trés bon. Patrick Swayze réalise une grande performance artistique et se révèle être un danseur trés doué. Jennifer Grey s'identifie totalement à son personnage au point que l'on pourrait penser qu'elle apprend la danse en même temps que Baby...
Les seconds rôles sont tout à fait crédibles et ne sont pas que de simples faire-valoir.De plus la si particulière atmosphère des années 60, avec ses blousons en cuir, jupes, soquettes et couettes est trés bien retranscrite dans le film, ce qui rend les scènes du dirty dancing presque anachroniques tant la sensualité et l'érotisme qu'elles dégagent, semblent osées pour cette époque.
En conclusion ? Un grand moment de musique et d’émoi. Le film qui révela Patrick Swayze et les filles adoÔorent... que dire de plus ?

 

Rien à redire, belle image, bien définie, belles couleurs, beaux constrastes qui retranscrivent bien cette douceur de vivre des années 60. Pas de problème de compression apparent.

Tout a été remixé par le procédé Arkamys (qui permet sur des films en source mono ou stéreo de restituer un son de meilleure qualité sur plusieurs canaux). Résulat des courses ? Moyen.
Je m'explique : on a l'impression qu'ils ont pris la source stéréo et l'ont envoyée sur les 5 enceintes (une sorte de stéréo 5CH si vous préférez) de manière identique.Du coup c'est sûr, cele fait une bonne spatialisation et une musique enveloppante.Le seul problème, c'est que dès que quelqu'un parle, la musique s'arrete sur la centrale pour laisser la place aux voix, et revient aussitôt sur la centrale, puis s'en va à nouveau. Comment dire cela donne une impression que quelqu'un met une sourdine sur la centrale, l'enleve , la remet, l'enleve...Bref étrange, et bien plus perceptible sur les VF (DTS et DD). La VO s'en tire mieux. Pas de grosse différence non plus entre le DD et le DTS, si ce n'est une meilleure dynamique pour la dernière à priori. Au niveau surround, c'est un peu la disette, à part quelques petits effets éparses, rien de spécial à se mettre sous la dent.

Disc 1
Commentaire audio (et/ou sous titré) de la scénariste Eleanor Bergstein.
Commentaire de la scénariste tout au long du film, choix des acteurs, petites anecdotes, choix des musiques, des scènes, etc..tout y passe, c'est assez intéressant et le commentaire de la scénariste qui est trés vivant permet de connaitre les dessous
du film.

Disc 2
Dirty Dancing, The Concert Tour(87mn) : DD / DTS anglais ST.
Un show organisé à la suite du phénoménal succés mondial du film. Plus de 500 000 personnes dans une tournée mondiale de 158 villes ont acclamé sur scène, entre 1988 et 1989, les interprètres de toutes les chansons du film ainsi que l'équipe de danseurs au grand complet. Pour les fans du dirty dancing, un vrai plus, le son est bon, l'image correcte et en plus on peut apprendre les pas/figures de base du dirty dancing à la fin du concert. Un vrai bonus donc qui efface à lui tout seul le relatif interet des autres bonus.

Bande annonce du concert
La bande annonce du concert ci dessus. On ne pas dire que cela apporte grand chose, mais
bon, le passioné appréciera.

Les interviews :
5 Interviews d'environ 1 minute 30 chacune. Bien.
Patrick Swayze(acteur Johnny) , Jennifer Gray (actrice Baby) , Cynthia Rhodes (actrice Penny),
Emile Ardolino (Directeur), Kenny Ortega(Chorégraphe)

4 clips musicaux :
En fait il s'agit des 4 séquences du film où passent ces musiques, mais isolées pour faire "clip". Mais je le repete ce sont les mêmes séquences que pendant le film.

"Dirty Dancing", "Mambo", "She's Like The Wind", "Time Of My Life"

La filmographie de Patrick Swayze :
Un scrolling défile (trés lentement..zzZZzz..)  pour nous montrer la filmographie de
Patrick Swayze... rien de palpitant.

Le film-annonce :

Image granleuse, qui nous offre en exclusivité le générique de Dirty Dancing.Replacé dans son contexte, cela le faisait apparaitre comme un film sulfureux doté de  10 millions de spectateurs au states. Vendeur donc.

Le Making of :
Enfin, si on peut parler de making of.... il s'agit d'une séquence de 5 minutes où l'on voit la répétition de la scène finale ou Patrick Swayze danse au milieu de la salle et se prépare au porté. On reste sur notre faim...