Shaun possède un don de déduction particulièrement développé. Afin de se sortir d’un mauvais pas il se fait passer pour un médium auprès du FBI, devenant d’un coup une aide incongrue mais inévitable pour les inspecteurs de l’agence.
Diffusée sur TF1, « Enquêteur malgrès lui » est une petite série qui n’a d’autres prétentions que de divertir. Et le fait est qu’elle touche particulièrement son but. Les intrigues sans être extraordinaires sont suffisamment intéressantes pour capter l’attention du téléspectateur. Jamais complètement tordues, elles entraînent les spectateurs dans les rouages d’une enquête où chaque élément se dévoile suivant le bon vouloir des scénaristes. Aussi simplissimes et beaucoup moins violentes que les intrigues de nos séries fétiches telles que « Magnum » ou encore « L’amour du risque », « Enquêteur malgré lui » offre son lot de gags et de suspens qui raviront les plus grands comme les plus jeunes (Oui, enfin pas trop jeunes quand même !)
Porté par un jeu d’acteur à la hauteur des personnages : haut en exubérance comme James Roday (Sheriff fais moi peur) ou fort en lever de sourcil tel que Dule Hill (Coast Guard). La série ne se prend pas au sérieux et cela se voit. Même si le rôle du père devient vit l’occasion d’asséner certaines valeurs, importante dans notre société américaine, l’ensemble se veut léger et fier de l’être.
Tout au long des 16 épisodes que contient cette deuxième saison, nos héros cottoient et rencontre des personnages aussi surprenant que haut en couleur, comme une animateur de télé aussi infecte que populaire, et bien d’autres encore. A l’instar de la précédente saison, les intrigues restent cohérentes avec le moins de violence possible, au profit de situations burlesques qui ravissent les petits et les grands.
Chaque épisode est l’occasion de vibrer et de rire au fil d’une intrigue que l’on se plait à suivre à la lettre, car si l’ensemble ne relève pas du génie, il a le mérite de nous divertir. Chaque intrigue est l’occasion de plonger dans univers aussi baroques et barrés que celui des fans des 80’s ou de la téléréalité par exemple ou encore des concours de déguisement. Chacun des épisodes fait finalement référence à des souvenirs d’enfance du héros et de l’intervention de ce père autoritaire et policier, qui ne veut pas, par exemple, que son fils lise une bande dessinée de super héros sous prétexte qu’elle tourne les policiers en ridicule, etc…L’intrigue policière devenant d’un seul coup une excuse pour pouvoir tiré les conclusions d’une leçon reçue dans l’enfance.
En conclusion, une série originale sans être brillante, qui a le mérite de tenir le spectateur en haleine et de le faire rire à gorges déployées régulièrement.
Un insupportable bêtisier, des scènes coupées, un ensemble d’extraits des deux saisons reprenant l’élément favoris du héros : « L’ananas » dans « Où se cache l’ananas ? », puis une compilation de tous les noms donnés par Shaun à son ami Gus. On finit la section bonus avec des épisodes de la série animé inspirée de la série « Young Shaun and Gus ».