Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Coffret
Label
Zone
2
Durée Film
520 min
Nb Dvd
4
De manière soudaine et inexplicable, la petite ville américaine de Chester’s Mill se retrouve coupée du reste du monde, piégée par un immense dôme transparent. Personne ne peut plus y entrer, ni en sortir. Prêts à tout pour découvrir la vérité, ses habitants devront se battre pour survivre dans cet univers post-apocalyptique. Certains essaieront de tirer profit de cette situation inquiétante, alors que d’autres tenteront d’entrer en résistance. Tous chercheront à comprendre comment ce dôme s’est abattu sur Chester(s Mill et, surtout, comment s’en échapper.
Alors autant commencer par l’unique point négatif de cette série, certainement d’ailleurs le point commun de toutes les adaptations TV des œuvres de Stephen King c’est un final qui lasse un peu sur sa faim. Alors même si cela ouvre la porte sur une prochaine saison, on ne peut refreiner un « ben non ca peut pas finir comme ca ? ». Beaucoup de question restent en suspend et nous laisse avec un arrière-goût un peu amer.
Mais finalement, c’est peut-être aussi une bonne idée, qui prépare le terrain d’une prochaine saison qui, nous l’espérons fera mieux et moins compliqué que la série « Lost » dont on peut aisément imaginer qu’elle ait put être une inspiration lointaine pour Stephen King. Car il faut bien le dire, la série est très rapidement captivante. D’abord par un ton résolument bien pensé, où les habitants et autres visiteurs occasionnels prisonniers de ce dôme ne sont pas forcément des images de vertus. Les petits secrets deviennent rapidement fragiles et la plupart des personnages commencent rapidement à évoluer dans une dérive de la nature humaine que l’on sait évidemment obscur. Car c’est d’abord là toute la force du scénario de la série que de dépeindre l’évolution forcément négative et l’instinct de conservation primaire qui pousse l’être humain aux pires dérives bien souvent.
Et c’est toute la force de la série : Le dôme devient un élément présent, source de toutes les questions mais également source de toutes les vérités. L’aspect fantastique appose d’un seul coup, une main sur les habitants qui les forces à la vérité et à l’humilité. Les auteurs en profitent pour nous dépeindre avec une finesse surprenante, pour une série de ce style, la nature humaine, dans ce qu’elle a de plus beau, mais aussi de plus mauvais. Enfin toujours dans les parallèles, les auteurs offrent une réflexion intéressante sur le chemin de la vie qui fonctionne de manière immuable : un être disparait quand un autre naît. Quelque soit les conditions et les ravages, la nature trouve sa voie et s’adapte toujours pour que l’équilibre soit toujours respecté.
Côté distribution, Dean Norris, que les fans de « Breaking Bad » connaissent, joue un conseiller municipal obscur et parfaitement crédible. L’acteur impose un style, un charisme et parvient à donner corps à son personnages avec beaucoup de précision. Le reste de la distribution est d’ailleurs sur ce même niveau, comme Mike Vogel (La couleur des sentiments) qui joue sur l’ambigüité ou encore Rachelle Lefevre (Confessions d’un homme dangereux), l’atout charme de la série qui ne démérite dans l’intelligence de sa prestation.
En conclusion, « Under The dome » est une série remarquable, fruit de l’association de Stephen King et de Steven Spielberg, qui captive d’un bout à l’autre pour arriver sur un final, peut-être un peu décevant mais suivant une logique redoutablement efficace. Espérons que la deuxième saison sera du même bois.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.78:1
La réalisation ayant soigné le détail, il aurait été dommageable que l’édition ne soit pas à la hauteur. La lumière est parfaitement mise en valeur, et le visuel de la série bénéficie d’un rendu remarquable, avec des couleurs précises et des contrastes bien tenus qui offre une qualité de nuances à la hauteur.
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
2.0
La piste sonore bénéficie en VO d’une piste 5.1 assez bien structurée, avec une réparation soignée qui laisse la place belle aux dialogues et ne se laisse pas déborder par la musique qui apparaît parfois en arrière. La dynamique est remarquable et la dynamique plus en retenu se mêle bien avec l’ensemble. Dommage que le Dolby Digital ne soit disponible qu'en VO, car la VF ne soit se satisfaire que d'une pauvre piste 2.0.
Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
45 min
Boitier
Coffret
Côté bonus, « Le tournage du pilote » revoient sur les premiers pas du tournage de la série en présence de Stephen King lui-même. C’est amusant de voir que l’équipe est particulièrement intimidée de la présence du maître à la première lecture.
Ensuite « Stephen King et Under the Dome » revient également sur la vision de l’auteur du roman et de son adaptation en série. L’auteur ne dit rien de révolutionnaire, mais c’est toujours intéressant.
« Du roman à la série » est peut-être un documentaire de trop, ne serait-ce que par son aspect redondant. Il n’apprend rien de nouveau surtout après le bonus précédent, dans lequel Stephen King analyse l’adaptation de son roman.
Ensuite « Le monde de Under The Dome » revient sur l’esthétique et les dessous de la création de la petite ville de Chester’s Mills.
« Under The Dome : Première saison », est un résumé de la saison et une explication de ce qui peut nous attendre dans la prochaine saison.
On finit avec le « Blog de Joe », le personnage interprété par le jeune Colin Ford que l'on avait déjà vu dans "We bought a Zoo" avec Matt Damon, nous parle de sa vie avant et après l'apparition du Dôme. C'est amusant et original.
Puis des scènes coupées et un bêtisier.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage