Pêche party

Histoire

Gus (Danny Glover) et Joe (Joe Pesci) sont deux copains qui se connaissent depuis l'enfance. Deux imbéciles heureux à qui il arrive toutes les catastrophes possibles et imaginables. Décidés à passer quelques jours à pêcher dans les Everglades, ils se font abuser au cours de leur trajet, par un homme qui leur vole leur voiture, ne leur laissant que leur embarcation sur sa remorque. Les deux compères ne se découragent pas pour autant, et sont pris en autostop par deux jeunes filles qui sont à la recherche du même individu, qui s'avère être un dangereux criminel.

 

 

Critique subjective

 

Mais qu'est-il arrivé à Danny Glover et Joey Pesci? Où sont-ils allés se fourvoyer? Pour trouver avoir un exemple de ce que peut-être ce film, il faut par exemple se souvenir de "Dumb and Dumber" de Peter Farrelly avec Jim Carrey, Jeff Daniels en 1994, qui narrait les aventures de deux sombres crétins, rivalisant de débilité. Dans "Pêche party", les deux héros, Gus et Joe, ont à peu près le même profil, deux idiots sujets à toutes les catastrophes, jouant de malchance et semant désastres sur désastres le long de leur route, vol de leur voiture, perte de leur bateau, destruction d'une station service, incendie d'un hôtel.

 

Les scénaristes Jill Mazursky et Jeffrey Abrams s'y sont tout même mis à deux pour écrire cette histoire navrante, qui plane très près de la pelouse, sans crainte d'enchaîner des situations poussives et les gags les plus éculés. Nos deux benêts, pendant ce temps, s'en donnent à cœur joie, enchaînant les pitreries, avec un optimisme à toute épreuve, en compagnie de Rosanna Arquette, qui elle aussi est venue s'égarer sur le tournage. On notera également l'apparition surréaliste de Willie Nelson, le pape de la country, en deus ex machina, incarnant un dieu de la pêche.

 

Si les situations sont plus ridicules les unes que les autres, et si la majeure partie des gags tombent souvent à plat, en revanche, il faut reconnaître que ce film regorge de morceaux de bravoure, et bien malgré soi, on ne peut s'empêcher de réprimer un sourire, voire même de francs éclats de rires. Rien que pour le fait de voir Danny Glover au milieu d'une comédie burlesque, ou Joe Pesci boxer un alligator.

 

En conclusion

Christopher Cain invente la comédie jetable. A voir pour se divertir, et à oublier.

Aucun reproche à apporter à l'image de très bonne tenue obtenue d'un master impeccable. Les couleurs sont vives et bien saturées, et la compression n'est pas mise en défaut.

La première chose frappante, dès les premières minutes d'écoute de cette bande son en dolby digital 5.1, c'est la prédominance de l'enceinte centrale. Les dialogues dominent absolument tout l'ensemble, occultant le reste de la piste sonore. Il faut impérativement régler l'installation en baissant la centrale avant de quelques db. Passé ce désagrément, on a droit à un ensemble qui n'est pas désagréable, des dialogues clairs, une bonne spatialisation et des surrounds qui participent aux effets d'ambiance.

Aucun supplément