« Bombshell », le spectacle sur Marylin Monroe est un succès, il faut maintenant confirmer sa réussite en le produisant à Broadway dans le but ultime de recevoir des récompenses, afin que tout le monde puisse profiter dans sa carrière de la réussite de ce spectacle. Mais les choses changent lorsque Karen rencontre Jimmy et Kyle, deux jeunes artistes pleins de rêves dans la tête.
Dans l’univers des séries musicales, les ados ont « Glee », les parents avaient : « Smash ». Seulement cette fois-ci exit l’excitation de la première saison, les premiers épisodes, laissent entrevoir rapidement le désastre qui a causé sa perte. Les auteurs, semblent au point mort. Plus aucune inspiration, et ils tentent alors vainement de relancer une autre intrigue, autour d’un nouveau spectacle, avec en filigrane, la guerre de producteur que se livrent Hellen et son ex-mari. Malheureusement, chaque fois que les auteurs ont une bonne idée, ils l’engloutissent dans un flot permanent d’autres idées plus mal tenues les unes que les autres. Le jeune barman a du talent, mais dès que karen tombe sous le charme il s’enfuie, dès qu’une intrigue elle finit systématiquement par retomber comme un vieux soufflé.
Exit les reprises qui avaient donné du pep’s à la première saison, idem pour les morceaux que l’on gardait en tête longtemps. Cette fois-ci la série patine gravement, au point que l’on imagine aisément des auteurs assommés par la pression de producteurs face à un désastre naissant. Tout le monde semble courir partout, mais jamais dans le même sens et encore moins dans la bonne direction.
Le scénario manque, totalement sa cible et ne parvient pas à se renouveler. On s’ennuie gravement cette fois-ci dans cette saison ! Et même si en milieu de saison les auteurs tentent de jouer la carte de l’émotion et la dérive de certains artistes écorchés, cela ne suffit pas à sauver le navire de la perdition annoncée. Les nouveaux personnages : Kyle et Jimmy sont tout juste irritant, avec le premier flanqué de répliques aussi insipides que celle de « Sous le Soleil » et un autre faussement rebelle qui irrite plus qu’il ne touche. D’autant que ces deux personnages qui se veulent le reflet de l’humilité et de l’artistique, manquent de profondeur et sont maladroitement dessinés.
D’ailleurs on sent la distribution mal à l’aise avec ce manque d’inspiration, Katherine MacPhee (Shark 3D) et Megan Hilty (Dorothy of Oz) assurent le show, mais n’arrivent plus à toucher le public comme dans la première saison. Et Debra Messing (Will & Grace) qui nous avait ravi de sa présence et donnait la touche sentimentale à l’ensemble avec un véritable talent, semble subir son histoire sans réellement y croire. Mais la palme revient tout de même au duo Andy Mientus et Jeremy Jordan tout juste à hurler de désespoir dans des prestations d’une naïveté et d’une fausseté rarement atteinte.
En conclusion, la saison 2 de « Smash » sonne évidemment comme un chant du cygne prématuré, par manque d’inspiration certainement, par panique réelle et visible au sein de l’équipe créatrice. Plus personne ne semble à la barre et le bateau à logiquement coulé de manière définitive. Dommage !