Nos étoiles contraires

Titre Original
The Fault in our Stars
Genre
Pays
USA (2014)
Date de sortie
samedi 20 décembre 2014
Durée
120 Min
Réalisateur
Producteurs
Wyck Godfrey et Marty Bowen
Scénaristes
Scott Neustadter et Michael H. Weber
Compositeur
Mike Mogis et Nate Walcott
Format
Dvd 9
Critique Cinéma
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Oui
Anglais
Oui
Oui
Oui
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
120 min
Nb Dvd
1
Hazel Grace et Gus sont deux adolescents hors-normes, partageant un humour ravageur et le mépris des conventions. Leur relation est elle-même inhabituelle, étant donné qu’ils se sont rencontrés et sont tombés amoureux lors d'un groupe de soutien pour les malades du cancer.

Comment parler du cancer chez les ados, sans sombrer forcément dans les clichés du genre ? Et bien peut-être en se positionnant de leur point de vue ! C’est le pari fou de l’écrivain John Green. Du coup son livre est entré dans le tableau des meilleures ventes de ces dernières années, et vient de gagner son adaptation sur grand écran. Ce qui est intéressant d’ailleurs dans cette œuvre, c’est que l’on s’inquiète toujours dans un mélo sombre en obscur un peu comme l’accroche le dit elle-même à la « Love Story ». Une histoire dans laquelle la jeune fille malade sombre petit à petit dans une fin inévitable alors qu’elle venait enfin de trouver l’amour. Alors le spectateur s’apitoie et se ronge en se disant que la vie est injuste parfois.

Mais non, si la mort et la maladie sont en permanence dans le discours des jeunes, ils sont traités avec autant d’insouciance que leur âge leur permet. La maladie est présente depuis leur plus jeune âge, elle fait partie d’eux. La mort est une conséquence inévitable qui a, elle aussi, prit une place régulière dans leur existence, elle semble donc autant assimilée que le fait de se réveiller chaque jour. Alors du coup, le film prend une tournure à laquelle nous ne nous attendions pas.

Et même si la narration en voix off, nous laissait penser le contraire, le film s’amuse de ce qui nous fait peur et amène le spectateur à voir le destin de ces adolescents autrement que par le prisme assombri d’un mal gangrénant. Et alors d’un seul coup, le film se transforme en un « Feel Good Movie » utopique dans lequel la mort et la maladie ne sont pas des choses finalement si grave que cela pour un peu que l’on se donne la peine d’en profiter à fond. Et tout devient alors un jeu, le dernier vœu, les funérailles, les éloges funèbres, et toutes ces choses que l’on prend très au sérieux et que l’on redoute d’avoir à organiser pour les siens, encore plus lorsqu’il s’agit de nos enfants. 

Et c’est bien là toute la qualité du scénario que de tout transformer en positif, de ne jamais totalement sombrer dans la lourdeur et même lorsque l’inévitable se produit l’émotion est toujours intacte, mais la légèreté de l’ensemble le rende moins caricatural et moins lourd à porter. Du coup le spectateur vit l’expérience autrement et les larmes qui coulent sous le coup de l’émotion sont en même temps freinées par la fraicheur du propos. Ajoutez  à cela une distribution parfaitement menée qui participe allègrement à la réussite du film, à commencer par Shailene Woodley et Ansel Elgort dont la fraicheur de jeu et l’insouscience donne réellement au film une couleur à laquelle on ne s’attendait pas .

En conclusion c’est donc un sans-faute que nous offre le réalisateur Josh Boone en adaptant le roman de John Green : « Nos étoiles contraire ». Grâce à une mise en scène discrète mais efficace et des acteurs inspirés, le film nous donne une autre vision de la maladie et de la mort.  
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Une image profonde et piquante pour cette édition qui donne toute sa valeur au travail fourni par l’équipe du film. Les couleurs sont magnifiquement tenues et les contrastes profonds pour mieux donner une certaine profondeur à l’ensemble. La texture soignée du film apparait avec beaucoup de finesse.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1
Une piste Dolby Digitale 5.1, totalement en accord avec le film et avec ses besoins. La répartition est minutieuse, et les voix sont magnifiquement mises en valeur, la musique y trouve d’ailleurs toute sa place.  Une piste sonore qui  donne encore plus de clarté à l’ensemble, et ne se laisse pas envahir par des sonorités trop imposantes. C’est une excellente nouvelle !

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
120 min
Boitier
Amaray
Côté Bonus, les commentaires audio de Josh Boone le réalisateur accompagné de John Green l’auteur, sont particulièrement intéressant puisqu’ils permetent de comparer les deux points de vues et de voir à quel point l’auteur fut impliqué dans la réalisation.
Le making of reste quant à lui assez conventionnel. On parle de l’œuvre, du réalisateur, des comédiens et même de la technique. On dit beaucoup de bien et certaines réflexions sur le sujet sont assez pertinentes.
Et enfin une galerie de photos.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage